In 'GQ quarterly', newspaper magazine for Gay Men* translated in French, I read this interview of French Former Prime Minister Alain Juppé (famous in France for his incredible arrogance). He is admitting in this interview that 'Politics is a drug'. Hey, don't you need to be gay yourself to ignore in 2010 that politics is the strongest drug that killed millions of people quicker than another one? Safer would it be for human gender to prohibit political conversations of addicts in coffee-shops than smocking! (Knowing of course that sex is female and female loves politics and its propaganda entirely made of Ethics, like Eva loves the plantain-tree fruit: I mean that every woman or gay conversation leads to politics like every way leads to Roma.)
*'Gay Men' are not for me especially 'men who fuck other men' for fun but more metaphysically those who do prefer living in Dreams and Nostalgy than History -and regarding this I must admit US-people are 99% gay in my opinion, but Ezra Pound and Bukowski just trying not to fall in this hole, trying so to give poetry away.
Commentaires
Pity that you didn't catch any idea of my yesterday's questions... as well as my irony...
Somebody famous said that everyone believes himself/herself to know politics, history, medicine... I think it's just because we all (either gays and women or men) are a little bit politicians, historians, medics... in our lives. We all know how better to govern and heal, how objectively to interpret...
Are you a gay? What a pity!
I do agree that everybody is a little bit politician, medics; everybody has irony too; everybody has the 'gay knowledges'; but do not mix history with this black hole. I do not think there is any US-historian.
Bonjour,
Qu’entendez-vous par “those who do prefer living in Dreams and Nostalgy than History” ? Concrètement, qu’est ce qui, à vos yeux, caractérise ceux qui vivent dans les rêves et la nostalgie et ceux qui vivent dans l’Histoire ? En quoi Pound et Bukowski vivent-ils dans l’Histoire ?
Je vous remercie.
- Je préfère vous citer l'exemple d'un gay hétéro, Eric Zemmour, typique dans la mesure où il a eu la franchise (l'imbécillité ?) de détailler récemment à la télévision les modalités de sa sexualité: Z. a expliqué en effet que la violence -ou son simulacre, j'espère- lui est nécessaire dans le coït pour oublier l'inceste. Autrement dit, la tendresse ramène Zemmour à sa mère et lui coupe le sifflet.
- La mythomanie et la lâcheté intellectuelle de Zemmour sont corrélatives de cette pédérastie : faire l'apologie des crimes de guerre de Napoléon Ier est en effet en 2010 beaucoup plus facile que faire l'apologie des crimes de guerre d'Hitler, même pour quelqu'un qui revendique son appartenance à la communauté juive. Zemmour a en outre une idée de la France totalement identitaire, c'est-à-dire pédérastique ou fantasmée, à l'instar de celle qu'un gosse peut avoir de sa mère.
Je pense qu'il est assez facile de comprendre que la France est le produit d'une évolution historique constante, et que vouloir en poser l'équation, la photographier à un instant "i", est une idée parfaitement débile et religieuse : la religion du petit propriétaire qui essaie d'effacer l'histoire.
- C'est un trait constant des poètes à travers l'histoire, à l'instar des femelles et des pédérastes comme Zemmour, de lécher la sainte Matrice de la Politique. Dans la mesure où Bukowski et Pound sont les seuls écrivains yankees à ma connaissance à se rebeller contre la Nation yankee, son âme faite de liquidité verte prédestinée à s'évaporer au soleil de Satan.
Merci de m’avoir répondu.
Je partage votre point de vue. Confronté à une situation insatisfaisante (quelle vie en est dépourvue ?), la virilité tient dans l’action, même désespérée, et non pas dans le rêve d’un changement sans peine ou dans la nostalgie d’un passé idéalisé.
Que reprochez-vous à la poésie ? N’est-elle pas ce qu’en font ses auteurs : rebelle et provocatrice pour certains, puérile et veine pour d’autres ?
Dans la poésie se rencontrent et se mélangent presque toujours les deux conceptions antagonistes de l'univers. En dehors de Shakespeare et de son identification de la puissance politique à Satan, il me semble qu'aucun poète chrétien n'a bien compris l'ambiguïté de la poésie, ni grecque ni chrétienne par conséquent.
Il y a la poésie de Salomon et David, qui sont rois : tout le reste semble n'être comme l'architecture qu'un art de valets. Le cas de Baudelaire est typique : alors que c'est sans doute le plus intéressant et le plus provocateur des poètes dits "modernes" -il est en partie l'inventeur de ce costard réversible-, c'est quasiment un rebelle malgré lui. Des poètes qui ne soient pédérastes ? Citez m'en !