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  • Etre misogyne à Paris

     

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    Le rappeur et poète urbain Kool Shen a rappelé récemment que le fameux "Nique ta Mère !" qui fait frissonner les lecteurs de "Télérama" et pousser des cris d'indignation aux abonnés du "Figaro", ce cri de révolte n'est pas d'abord dirigé contre la mère de tel ou tel, pâle complice de l'oppression politique, mais contre le Système Sécuritaire tout entier (Schütz Staffeln/Safe Sex/Sécurité Sociale... mais qui sont ces serpents ?) Système qui comme tous les systèmes passe par la matrice, moyen sophistiqué d'hypnose des masses.

    C'est la nation yankee tout entière qui pue l'inceste à plein nez, la tête dans le piège de cristal hollywoodien ; on voit des familles entières possédées, où l'art de tripoter un colt ou une carabine, objet phallique s'il en est, est enseigné aux gosses dès le plus jeune âge. Ce tribalisme est extrêmement dangereux, compte tenu de la proximité de ces pervers paranoïaques avec des armes de destruction massives, et le goût prononcé des gangsters pour une justice expéditive (Les Etats-Unis sont une nation où l'absence de différence, hormis la question d'échelle, entre la mafia et la politique, est le plus sensible.)

    Psychologues, anthropologues ou sociologues n'ont eu de cesse dans cette nation titanesque de propager l'inceste dont la fable d'Oedipe dit pourtant qu'elle mène droit à la tyrannie, et la tyrannie à la catastrophe.
    On oublie souvent qu'avant d'entraîner l'Europe dans une guerre polytechnique, chimique et industrielle atroce, Hitler était parvenu à créer un Etat modèle socialiste qui faisait l'admiration des élites britanniques. On oublie aussi que le nazisme qui fait l'apologie du travail de l'esclave est une religion de fainéants qui ne diffère en rien du libéralisme ; le dernier à se soucier de la race de l'esclave qu'il emploie, c'est l'esclavagiste...
    Autant de raisons, donc, pour ouvrir le "Club misogyne Paris" et penser différemment tant qu'il est encore temps.