- Paraît que la destination préférée des adolescents en fugue, en majorité des filles, c’est Marseille, le quartier du Mistral où est tourné le feuilleton Plus belle la vie.
- Besancenot, de la Ligue communiste révolutionnaire, congratulé par Michel Drucker sur le plateau de Vivement dimanche : si c’est pas une preuve que le patronnat qui finance la télévision sait se montrer compréhensif avec le prolétariat opprimé…
Etant donné ma conversion au communisme, je pourrais avoir plus de sympathie, désormais, pour Besancenot que pour Marine Le Pen ; mais quelque chose m’en empêche.
La mutation du PS n'est pas tant l'adhésion au libéralisme que le rejet de l’idéal révolutionnaire, pour s’adapter au vieillissement du corps électoral. Ça implique que le débat gauche-droite n’est plus qu’une guerre médiatique. De Delanoë ou de Ségolène, le meilleur scénario l’emportera. Ségolène ne peut mieux investir son temps et son argent que dans des cours de danses, de diction, des cures de rajeunissement.
À côté de cette compétition à l’américaine entre bonimenteurs de gauche ou de droite, s’ils veulent incarner autre chose, Besancenot et Marine Le Pen n’ont pas d’autre choix que de se radicaliser ; Besancenot de se couper complètement de la gauche caviar dont les deux tiers des médias expriment les idées du matin au soir ; Marine Le Pen de se couper complètement de la droite saumon dont le tiers restant des médias exprime les idées. Plutôt que d'une fracture sociale, il vaut mieux parler d'une fracture entre les générations, de plus en plus difficile à surmonter par les partis politiques ; d'un côté le désir d'une mort lente dans des conditions de confort optimales, de l'autre le désir d'une vie réelle sans cinéma, moins confortable et plus libre.
Comme la résistance à l’esprit capitaliste totalitaire, indissociable de la religion laïque de l’Etat, se situe autour de vingt à trente pour cent des votants, il est probable que l’un des deux candidats qui revendique l’esprit de jeunesse et de résistance, Besancenot ou Le Pen, est amené à passer à la trappe. Que le plus imaginatif l'emporte !
Vingt à trente pour cent, c’est à la fois très peu, et en même temps un tel score est inimaginable dans beaucoup de pays.
Malgré tous les signes de débilité mentale profonde, je ne peux pas m’empêcher d'observer que la France est mal préparée au totalitarisme. Même Plus belle la vie, les ficelles sont tellement grosses qu’il y a peu de téléspectateurs à prendre ce moralisme-là au sérieux.
Même Sarkozy qui prend pour modèle la laïcité positive totalitaire, paradoxalement son immaturité est telle qu’il discrédite l’idée même d’État ; il la désacralise par son petit théâtre grand-guignolesque. Berlusconi passe pour un type sérieux à côté de Sarkozy.
Commentaires
"Cette illusion, pour ainsi dire transcendantale, c’est l’idée bien connue selon laquelle le système capitaliste représenterait par nature un ordre social conservateur, autoritaire et patriarcal, fondé sur la répression permanente du Désir et de la Séduction, répression qu’exigerait la discipline du Travail et dont la Famille, l’Église et l’Armée seraient les agents privilégiés7. Cette représentation est certainement très reposante pour un esprit moderne. Elle exige cependant qu’on oublie que, dès 1848, Marx avait pris la précaution d’invalider par avance une interprétation des faits aussi furieuse qu’invraisemblable. « La bourgeoisie — rappelait-il ainsi — ne peut exister sans révolutionner constamment les instruments de production et donc les rapports de production, c’est-à-dire l’ensemble des rapports sociaux », alors que « le maintien sans changement de l’ancien mode de production était, au contraire, pour toutes les classes industrielles antérieures, la condition première de leur existence ». C’est pourquoi — ajoutait-il — au fur et à mesure que le système capitaliste progresse, « tous les rapports sociaux stables et figés, avec leur cortège de conceptions et d’idées traditionnelles et vénérables, se dissolvent ; les rapports nouvellement établis vieillissent avant d’avoir pu s’ossifier. Tout élément de hiérarchie sociale et de stabilité d’une caste s’en va en fumée, tout ce qui était sacré est profané »."
Comment croyez-vous donc que Besancenot soit (ne serait-ce qu'en toute petite partie comme vous l'insinuez) un résistant au capitalisme?
De fait Spendius ce sont aujourd'hui les ouvriers français qui sont "conservateurs", c'est-à-dire qui veulent maintenir voire restaurer l'industrie en France, et le patronnat qui est "révolutionnaire" puisqu'il souhaite délocaliser au maximum et faire que la France se spécialise dans les services privés ou la recherche industrielle. Ici on voit qu'il ne s'agit pas tant d'une volonté du patronnat mais d'un réflexe.
(Les hommes politiques et les médias, eux, rouages intermédiaires entre les forces productives et la société civile, la famille, les individus, sont obligés de tenir un double langage puisqu'ils sont actionnés par le patronnat mais élus par les ouvriers.)
Pour Marx il est évident que le capitalisme est un mouvement anarchique ; de même il est évident qu'il y a pour Marx des valeurs qui sont sacrées, comme la charité ou Shakespeare. C'est le sens de l'avertissement de Marx : "Le pire ennemi du Capital, c'est le Capital lui-même" ; je complète : le Capital qui aboutit à l'érosion de tous les critères, à commencer par les critères humanistes, et qui entraîne la perte de contrôle par ceux-là mêmes qui croient contrôler parce que leurs coffres sont pleins de dollars.
Peut-être Besancenot n'a-t-il pas une conscience très nette de la portée des révélations marxistes, son attachement à la religion laïque le prouve, mais il n'est pas le seul. La pensée marxiste a tellement été ensevelie sous le fatras des gadgets idéologiques bourgeois, qualifiés de post-modernes, ou sous la gnose (Althusser) du Parti communiste lui-même, pris dans la logique ecclésiale qu'on peut trouver à Besancenot bien des excuses. Moi-même ayant entendu pendant longtemps nombre de crétins se disant "communistes", cela a beaucoup retardé ma conversion.
Disons que c'est la sincérité anticapitaliste de Besancenot que je ne remets pas en cause, tandis que la tactique électorale qui consiste à passer à "Vivement dimanche !", une émission surtout destinée à des vieillards nostalgiques abonnés au "Figaro", même en y faisant preuve de retenue, me paraît contestable. La haine des médias vis-à-vis de Le Pen, anticapitaliste de fait, ne lui nuit pas électoralement.
Vous ne croyez pas que pour un jeune anticapitaliste aujourd'hui Michel Drucker et les deux dindes qui l'assistent, sans oublier ce déchet médiatique de Claude Sérillon, toute cette petite bande est au contraire exemplaire de la déchéance capitaliste - ils sont tellement mou de la bite et de la cervelle que Jean-Pierre Coffe à côté, on dirait Montaigne ou La Boétie ! Un type qui sucre les fraises, ça ne suffit pas à racheter une bande de légumes en boîte.
mmh...Faites attention à vos mots quand même, n'essayez pas de christianiser Marx, c'est un athée pur et dur. Vous dites souvent qu'il affirme que la philosophie est morte, et l'Église infectée par le capitalisme, ce que vous ne voulez pas admettre, c'est que si on veut être cohérent, il faut ajouter "le catholicisme est mort". Pire, et là encore vous le dites aussi: Il appelle de ces voeux cette mort, autant de la philosophie...que du catholicisme.
L'athéisme de Marx est brillant (et plus intéressant que celui de Feuerbach) parce que ce n'est pas une fin en soi (et donc, une mystique - la mystique feuerbachienne) pour Marx, c'est simplement un outil, servant, selon ses propres mots, à nier l'existence de Dieu pour affirmer l'existence de l'homme.
"Le catholicisme est mort", c'est en effet ce que Marx pense et qui fait toute la différence avec Nitche, pour qui "Dieu est mort" ; excepté Balzac cependant, ainsi que Lamennais, que Marx a invité à collaborer aux "Annales franco-allemandes".
Mais je vous fais remarquer que Bloy à peu près à la même époque pense la même chose, que le catholicisme est mort, et il n'a pas de mots assez forts pour fustiger les spéculations et les carences morales du clergé.
Deux exemples qui prouvent que Marx et Bloy n'ont pas tort de constater la mort cérébrale de l'Eglise :
- En rupture avec la tradition de l'Eglise catholique qui a fait que se sont épanouis en sont sein les plus grands artistes et les plus grands scientifiques, Benoît XVI a "entériné" plus ou moins la science-fiction néo-darwinienne, élément essentiel de la mystique laïque.
- Tout athéologien qu'il soit, Feuerbach dépasse par la profondeur de certaines de ses analyses la plupart des théologiens catholiques du XXe siècle, Péguy, Claudel, Bernanos mis à part, à qui le pape préfère les inepties de Horkheimer ou d'Adorno.
Je prétends qu'un démocrate-chrétien qui lit Feuerbach s'y verra comme dans un miroir et qu'il sera incapable comme Marx l'a fait avec Engels dans ses thèses sur Feuerbach de déceler l'hérésie de Feuerbach.
Je prétends donc que Marx est moins hérétique que mon curé démocrate-chrétien fervent partisan de Benoît XVI qui fait simultanément l'éloge de la morale de Nitche, bonne pour des crétins sarkozystes peut-être, mais qui n'a rien de catholique.
"Dieu est mort", c'est une phrase poétique, ce que Nietzsche disait, c'est que la religion est morte, comme Marx.
Vous, comme Bloy, vous prétendez vouloir la ressusciter. C'est ça, aller à contre-courant de l'Histoire.
Je souligne quand même que Nietzsche est un disciple de Jacob Burckhardt, un grand historien que vous admirez certainement, savant érudit et remarquable qui a poussé l'étude de l'histoire et des cultures à un niveau très élevé. Peut-être que Burckhardt pourrait vous inspirer autant que Marx.
Ah, et si vous parlez de House, ne faites pas celui qui n'aime pas: Comment ne pas comparer ce médecin "dingue de génie", misanthrope et antisocial, à tendances nazies, à un autre dingue de génie médecin, misanthrope, antisocial et nazi, à savoir Louis-Ferdinand Céline?
"Dieu est mort" est en effet plus qu'une simple profession de foi athée.
Mais le reproche que Marx fait au christianisme est radicalement différent de celui de Nitche. Pour Marx la religion chrétienne s'est vidée de son sens artistique, scientifique et politique, et la théologie chrétienne est devenue une sorte de gnose sans intérêt (de la philosophie). L'analyse de Nitche, lui-même gnostique et peu rationnel, à l'inverse, c'est que le christianisme n'a pas la force du paganisme. Historiquement on sait que c'est faux et que Nitche débloque complètement. La religion romaine était déjà en pleine décadence lorsque le christianisme s'est imposé dans l'Empire romain païen ; ce qui explique en partie pourquoi le christianisme s'y est répandu comme une traînée de poudre : les dieux romains étaient déjà exsangues.
Pour Marx c'est exactement le contraire : la religion chrétienne est redevenue païenne, en résumé, elle a renié dans les faits l'esprit artistique et scientifique de la Renaissance. C'est pourquoi, au passage, la dernière encyclique de Benoît XVI me scandalise autant : parce qu'il s'en félicite.
La haine de Kant, commune à Marx et à Péguy, Bloy, Claudel, Baudelaire, vous ne la retrouvez pas chez Nitche.
Feuerbach, dont la démonstration que "Dieu est mort" a le mérite d'être rationnelle, eh bien Marx sera le premier à le critiquer, à séparer le bon grain de l'ivraie, d'une façon dont aucun théologien démocrate-chrétien entiché de niaiseries existentialistes ne serait capable.
En outre, que l'Eglise en Europe soit dans un état de sénilité avancé, comme le constatent Marx ou Bloy, ne signifie par que dans le monde elle soit morte. La théologie de la libération, par exemple, sans doute encore à l'état d'ébauche et qui a de quoi effrayer l'Europe qui ne désire plus rien d'autre qu'une euthanasie dans les meilleures conditions de confort spirituel et matériel, la théologie de la libération pourrait être un remède contre le totalitarisme laïc.
C'est vrai que Céline était médecin, et un médecin qui avait foi dans la médecine et prodiguait des conseils à ses potes sans arrêt : "Plus de viande après cinquante ans", ce genre de conneries.
En revanche Céline n'était pas misanthrope, il n'aimait pas les cons, ça n'a rien à voir. Surtout il n'a pas le côté puritain de Nitche, le côté puceau sentimental qui veut devenir un superhéros, qui, passé treize ou quatorze ans, est insupportable ; il a plutôt le côté "rabelaisien" de Marx ou Engels.
Cette mentalité libérale selon laquelle c'est un progrès de vivre le plus longtemps possible, probablement l'idée la plus sotte du progrès que l'humanité ait inventée, bien sûr Céline est très éloigné de cette mentalité-là.
-"il n'était pas misanthrope, il n'aimait pas les cons" : Oui, comme House quoi. Et vous aussi. Simplement, à notre époque, il n'y a que des cons, donc un type comme Céline passera pour un misanthrope. Ou comme Schopenhauer, marrant malgré son côté imbuvable de philosophe..
-J'ai cru comprendre que c'était une de vos lectures favorites, Schopenhauer? Comme Céline par ailleurs
-Céline n'avait pas cette "mentalité libérale selon laquelle c'est un progrès de vivre le plus longtemps possible"? Alors pourquoi il conseillait à ses potes d'arrêter de manger de la viande après cinquante ans? C'est pas de l'hygiène pour une vie plus longue ça? Tout le monde veut vivre plus longtemps de toute façon, il n'y a rien de moderne dans cela.
Donc, je réitère: Céline et House, c'est deux frères. :D
-Encore d'autres contradictions sur le catholicisme: Vous nous dites souvent que la théologie chrétienne s'est vidée, et pourtant vous êtes le premier à critiquer la scolastique, à la base de la théologie chrétienne.
-Non, Nietzsche n'analyse pas les religions, il analyse les cultures: Le christianisme a produit une culture inférieure à la culture romaine, c'est un fait. Constaté par Burckhardt aussi, et vous l'admettez vous aussi - par votre mépris de la scolastique. La Voix dans le désert rappelle que la Renaissance ne fait que ressusciter le paganisme (la Renaissance est une période bien moins catholique que le Moyen-Âge), c'est aussi pour cela que c'est une époque supérieure. Nietzsche est donc parfaitement cohérent et scientifique.
"La religion romaine était déjà en pleine décadence lorsque le christianisme s'est imposé dans l'Empire romain païen"
Nietzsche explique cette décadence par un retour des valeurs esclaves, qui trouvent leur réalisation dans le christianisme. Là encore, il est parfaitement cohérent, et matérialiste aussi: Il analyse cette décadence dans l'évolution des civilisations, et non pas dans la religion. Vous êtes tout d'un coup bien idéaliste, Lapin, c'est bizarre, réduire l'Empire Romain à sa religion alors que vous ne réduisez pas la Renaissance au catholicisme...
De plus, Nietzsche a toujours affirmé à quel point il détestait Kant, ne venez donc pas me dire que c'est un kantien...
-La théologie de la libération est un mouvement d'altermondialistes, pas de marxistes. Les altermondialistes sont les idiots utiles du capitalisme... tout espoir est mort, le catholicisme n'est plus.
House me fait aussi penser à Marx pour la froideur de ses analyses, et cette objectivité sans faille, qui est l'attribut des grands esprits.
Tenez, sur Schopenhauer, regardez ce que je lisais à l'instant (ah, le versatilité de mes lectures, lol...), lui aussi partageais les mêmes avis que vous sur Kant:
http://fr.wikisource.org/wiki/Le_Monde_comme_volont%C3%A9_et_comme_repr%C3%A9sentation_-_Appendice_-_Critiques
Pour moi Schopenhauer est l'exemple-type du crétin romantique allemand ; plus encore que Nitche, qui n'est qu'un crétin intermédiaire, comme ses disciples Sollers ou Onfray.
C'est difficile d'expliquer cette nuance sans faire des gestes ; mais voyez Redeker ou Zemmour, par exemple, par rapport à Sollers ou Onfray : c'est le même style "crétin", mais plus ostentatoire, plus pittoresque chez Redeker ou Zemmour.
Quand je tombe sur Sollers ou Onfray à la télé, voyez je zappe très vite ; c'est toujours des demi-pensées, des demi-gaffes, des demi-provocations, pas comme Zemmour ou Redeker dont la grossièreté enfantine fait plaisir à voir.
Pareil avec Schopenhauer et Nitche. Ce dernier est vraiment trop emmerdant, tandis qu'avec Schopenhauer on peut s'attendre à une perle de crétinisme au détour d'un paragraphe. Pour le dire autrement, c'est le côté grotesque que j'apprécie chez Schopenhauer.
Oui, ben Céline appréciait Schopenhauer. Et par apport à Hegel (dont Schopenhauer fait une critique, disons-le clairement, incroyable, un des meilleurs pamphlets existants), Schopenhauer est beaucoup moins inepte.
Le pittoresque est d'ailleurs une qualité, dont Céline fera le coeur de son art.
Schopenhauer est finalement le meilleur de tous les philosophes, car c'est celui qui dit le plus de choses. Il les dit d'une manière complètement grotesque et déformée, mais quand même, c'est un véritable puits, pas étonnant que Céline soit si schopenhauerien.
Le grotesque, c'est pas l'attribut des esprits géniaux?
(Bien malin qui peut dire si Nitche aime Kant ou ne l'aime pas ; idem pour Luther. Il ne le sait probablement pas lui-même. L'"éternelle contradiction" serait plus juste que l'"éternel retour". Nitche est comme ces veillards qui au soir de la vie retombent sur les vieux principes tuteurs de leur enfance.
On ne peut pas dire que Nitche soit beaucoup plus synthétique que Kant. Kant mène d'après Nitche à un vague scepticisme ou au suicide ; les gadgets de Nitche valent encore moins. Même si la science et l'art de Kant sont décadents, il conserve quand même le principe de la science que Nitche sacrifie au profit de sa petite morale de branleur.
:D
Permettez-moi de me référer à la tradition picturale du "grotesque" défendue par Brueghel ou Rembrandt, Spendius. Même s'ils ne sont pas pour moi des "phares", comme Rembrandt est pour Baudelaire, ils ont incontestablement du génie. Mais… enfin je pense que vous l'avez deviné, n'est-ce pas, Rembrandt et Breughel sont VOLONTAIREMENT grotesque, eux. En toute modestie le génie est chez celui qui voit en quoi Redeker est grotesque. La question serait plutôt : y avait-il une laideur particulière dans la société flamande comme il y a dans la nôtre pour que Rembrandt ait peint tous ces monstres ?
Vous croyez que Schopenhauer savait pas qu'il était grotesque? Au fond, ce qu'il voulait c'était vivre peinard sans qu'on le fasse chier (et si possible qu'on l'admire), après, quand il écrivait, je le soupçonne fortement de surenchère dans le nihilisme. Nietzsche partage plus ou moins mon avis par ailleurs.
"il est bon de se souvenir que Schopenhauer, bien qu'il fût pessimiste en vérité, jouait de la flûte tous les jours après le repas"
[F. Nietzsche, Par-delà le Bien et le Mal]
:D