Je suis un communiste d'un genre un peu spécial mais assez logique. Et après tout, quand on est communiste, c'est la logique qui prime.
Ainsi je pense que l'armée française a eu tort de s'opposer, même aussi faiblement, à l'avancée des troupes nazies sur le sol français en 1940. J'ai pitié des morts pour la France, mais j'estime ne leur rien devoir que des emmerdements.
De Gaulle ne voulait pas causer aux Allemands, contrairement à L.-F. Céline, mais de Gaulle était-il vraiment Français ? Cette laideur, ce quasi-hermaphrodisme indiquent plutôt le contraire. De Gaulle a toujours excité la vindicte populaire contre lui, tandis que Pétain était apprécié de la troupe, pour avoir pas mal épargné son sang. Il n'y a qu'un communiste comme Alain Badiou pour ignorer ça... comme si l'Histoire était faite pour les chiens fachistes !
Pour sûr on aurait évité pas mal de morts de toutes les races et de toutes les religions dans ce cas de figure.
Et le nazisme me dira-t-on, les camps de travail, l'esclavage qui rend libre ?
Sur ce point je crois que les communistes français de l'époque ont manqué de confiance dans leurs idées. Le christianisme, par exemple, ne s'est pas imposé par la force dans l'Empire romain ; la complète décrépitude de la religion romaine a suffi. D'ailleurs Hitler lui-même, s'il est permis d'en parler autrement que comme d'un monstre dans un film hollywoodien, Hitler lui-même gobait-il tant que ça les sculptures d'Arno Brecker et les empilements de cubes d'Albert Speer ? Il était capable de voir que toute cette géométrie prétentieuse était un peu bancale. Capable de voir aussi qu'entre le "bauhaus" et son propre bunker, la différence est plutôt ténue.
La convergence entre Marx et saint Paul avait même frappé Hitler. Une belle preuve de lucidité.
Oui, fort probable qu'Hitler lui-même aurait viré sa "cuti" pour se convertir, en définitive, au communisme. Si ce n'est lui, alors son successeur.
Il est déjà arrivé que l'Humanité traverse des périodes de bêtise intense comme nous en traversons aujourd'hui, avec le triomphe de faux savants comme Darwin ou Freud, Gauss, Kant, Helmholtz, etc., etc., mais en définitive la Science finit toujours par triompher.