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de gaulle

  • Les gaullistes

    Qu'est-ce qu'un gaulliste ? Un Allemand, car il n'y a qu'un Allemand pour suivre un "homme prédestiné".

    Prédestiné à quoi, d'ailleurs, si ce n'est à jouer le rôle de charnière entre des brutes galonnées - de vrais soldats -, et des bureaucrates - de vraies femmes.

    De Gaulle annonce la fin de l'espèce, et c'est tant mieux.

  • Pour Sarkozy

    Faut pas exagérer avec le coup de Sarkozy = Hitler, que j'entends trop souvent à mon goût dans les quartiers populaires de Paris, où les immigrés auvergnats et bretons fraternisent encore avec les immigrés africains autour d'un demi ou d'un ballon de rouge.

    Suffit pas de s'agiter devant un micro et de dire "Kärcher" ou même : "La France aux Français !", pour être Hitler ou même Pétain. Sarkozy est beaucoup moins irremplaçable comme maillon que Adolf Hitler ne fut pour les industriels et les banques boches. Villepin, Bayrou, Hollande, Copé, etc., violet foncé, rose clair ou orange pourri, feront aussi bien l'affaire que Sarkozy si celui-ci virait mélancolique.

    D'une certaine façon, Sarkozy est même plus proche de la parodie d'Hitler par Chaplin que de l'original lui-même (même goût de Sarkozy et Chaplin pour les cinq à sept et les petites actrices aux formes enfantines). Je vois plutôt Le Pen en Guignol qui tape sur la tête du flic de la pensée par derrière, pan ! Pas très cinoche Le Pen. Il bouge pas comme Robert de Niro : ça Sarkozy le fait beaucoup mieux.

    L'intérêt capital que représentait Hitler pour la bourgeoisie allemande démocrate-chrétienne, c'était d'être une sorte d'interface entre les milieux populaires et le patronat inquiet. Exactement comme Napoléon III rallia les paysans auparavant pour le compte de la bourgeoisie française, en leur lançant quelques cacahuètes. L'intention de berner le peuple était sans doute moins grande de la part d'Hitler que de Badinguet, avec son christianisme d'opérette.

    Cette qualité, Sarkozy ne l'a pas, ou elle ne joue que sur une portion de l'électorat beaucoup trop faible. Le Pen ou Besancenot, un peu à l'écart de la machinerie politique, ne peuvent même pas rêver d'un soutien populaire étant donné que la classe ouvrière a disparu. L'interface en quelque sorte est devenue naturelle, syndicale, entre le patronat et les quelques ouvriers qui restent en France. De là l'usure assez rapide de VRP comme Sarkozy - Giscard et de Gaulle ayant battu le record. Usure du type de la publicité ou de la mode, des sentiments. Le devoir des conseillers de Sarkozy en 2010, c'est de renouveler sa garde-robe pour 2012, de trouver une nouvelle tournure sentimentale. Moi j'arrête pas de le dire et le répéter, le minimum de l'intelligence politique en l'occurrence est que Carla Bruni lui fasse un gosse en 2011-2012. Les médiats n'attendent que ça pour relancer le train-train et faire oublier la banqueroute le plus vite possible. Il manquerait plus que Sarkozy soit cocu...

    C'est tout l'intérêt cynique et stratégique des médiats de focaliser l'attention, de personnaliser la chose. De Gaulle a imaginé l'élection du Président de la République française au suffrage universel avec son sbire Debré, tous les barons, ducs, vidames et vidamesses gaullistes entièrement dépourvus de distinction et prédisposés depuis le collège à s'entretrahir (qu'on songe à Marie-Antoinette en comparaison) derrière... mais ce sont les médiats français qui en ont fait leur beurre et exploité le système présidentiel à fond, avec des dizaines de milliers d'emplois à la clé. Canal +, la chaîne des beaufs "porno+foot", est même née pour la seule raison des présidentielles. Les médiats français sont structurés en fonction d'elle.

    La comparaison ne doit pas être entre Sarkozy et Hitler, mais entre le nazisme et le libéralisme, de droite comme de gauche, car c'est là tout l'intérêt historique de la comparaison, c'est là le pot-aux-roses, l'objectif principal de la censure institutionnelle ou médiatique et pourquoi elle se focalise sur les problèmes de cul de tel ou tel candidat, la seule race d'Obama étant même devenue aux Etats-Unis un motif métaphysique de voter pour lui au plan médiatique, le meilleur moyen au plan politique de blanchir les Etats-Unis de ses crimes encore frais. Les Yankees sont allés aux urnes comme une grenouille de bénitier va à confesse.

    La formule de l'élection d'Obama aux Etats-Unis est plus "pure" qu'en France, dont la tradition n'est pas aussi orientale et politique que celle des Etats-Unis. Cette mécanique binaire, accordée au projet mercantile, n'existe en France qu'à l'état théorique, chez des juristes ou des matheux comme Jacques Julliard ou Jacques Attali, Alain Minc, qui jouent le rôle servile que juristes et polytechniciens ont d'ailleurs toujours joué depuis des siècles, ennemis traditionnels de l'art et de la science, acharnés à les transformer en martingales miraculeuses.

    La tactique ou le tic-tac de l'alternance ne fait d'ailleurs jamais que répéter le bon vieux coup de la veste que le bourgeois sait retourner le moment opportun, tactique que Marx a isolée comme l'axe essentiel de la pensée bourgeoise.

    Vous vous demandez comment servir deux maîtres à la fois alors qu'un sentiment d'honnêteté minimum vous fait hésiter dans cette voie ? Demandez à un juriste, un polytechnicien ou un chrétien libéral de vous l'enseigner.

  • Fuck Your Parents!

     

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    After soft boring Dictatorship of de Gaulle, replaced by Sex Revolution, as German and boring as de Gaulle before, we have now torture-Games on French-TV, Prostitution as Feminism speech, and almost the Greek or Californian Bankruptcy in a rich country where twice more people could leave in peace. And know what? French journalists that suck are surprised that 'only' 40% of voters took part to last Poll. Opposite is surprising: that there are 40% of voters that do trust Politicians again and again as a kid is trusting his mother even if she is punching him.

    Voters are mother-fuckers! Fable of Oedipus-the Tyrant about Politics is true.

    French word for 'ballot-box' is 'funeral urn'. Death is in fact where Politics is going.

  • Une France d'Epinal

    Dieu préserve bien sûr d'adorer une idole aussi ésotérique que la "nation", non pas seulement parce qu'on ne peut servir deux maîtres à la fois, mais parce que les slogans appelant à saigner des Prussiens indiquent même au crétin le plus farouche quel "maître" se cache derrière la nation. D'ailleurs du sang versé dans la terre ne naissent que de mauvaises idées.

    Pire encore que le nationalisme sur le plan intellectuel, il y a la franchouillardise gaulliste. Le football, l'affaire est entendue, vise à maintenir les employés du Capital dans un état d'abrutissement aussi complet que possible ; mais la franchouillardise gaulliste est plus grave, car enseignée à l'école aux gosses. Raisonnablement, on peut établir ce classement des chefs d'Etat occidentaux par ordre d'intelligence :

    - n° 1 : Lénine ; pour son rôle politique, mais aussi en raison de sa prescience des événements, prévision quasiment inédite dans l'histoire des Etats de type "jacobin" de la part d'un homme politique aux commandes (Lénine est si intelligent d'ailleurs, qu'il échappe presque à la définition de l'homme politique.)

    - n° 2 : Churchill, à égalité avec Staline, pour avoir contribué à tirer leurs pays de situations très délicates ; mention spéciale à Churchill, peut-être, qui parvint à dissimuler le rôle mobilisateur joué par l'Angleterre impérialiste dans le déclenchement de la 2nde Guerre mondiale, se jouant notamment du médiocre personnel politique français et de la naïveté d'Hitler.

    - n° 4 : Roosevelt : en engageant son pays dans la guerre après qu'elle fut déjà perdue par l'Allemagne, contre la tradition "girondine" des Etats-Unis, il a relancé l'industrie de son pays en plein marasme en procurant assez de commandes et d'emplois militaires, établissant les Etats-Unis première puissance impérialiste mondiale.

    - n° 5 : Franco, pour son extraordinaire aptitude - il est sans doute le plus grand stratège du XXe siècle devant Pétain et quelques maréchaux allemands - en partant de rien à conquérir tout, sorte de Don Quichotte sanglant absurdement triomphant.

    - n° 6 : Hitler - limité comme Robespierre par des idées républicaines latines trop étriquées, et jouet de la bourgeoisie qui ne lui a jamais pardonné son jusqu'au-boutisme (même s'il reste sans doute en Allemagne des nostalgiques du "panache" d'Hitler, comme il y a en France assez de nostalgiques du "panache" de Napoléon, trempé dans le sang.)

    - n° 7 : Mussolini : le même qu'Hitler en moins naïf et dans une nation sans doute plus intelligente et moins encline à se précipiter derrière le premier chef d'orchestre venu.

    Et, aussi peu sympathique soit la figure du chef de l'Armée rouge, Trotski, on est obligé de s'incliner devant son talent politique à réorganiser une armée russe complètement désorganisée en un laps de temps très court. Bref il n'y a aucune raison sauf la franchouillardise de faire figurer de Gaulle dans les dix ni même les vingt premières personnalités politiques, en incluant les représentants des autres continents - aucune raison militaire, politique ou autre ; il a été la baderne la plus habile à manoeuvrer politiquement au bon endroit et au bon moment, voilà tout.

    Il est vrai que je rédige aussi cette note pour me faire pardonner d'un péché de jeunesse : avoir dit du bien de de Gaulle dans une copie du baccalauréat pour être sûr d'obtenir une mention, alors que cet éléphant horrible et sa valetaille m'inspiraient déjà la plus vive aversion (on peut haïr de Gaulle aussi bien que Cohn-Bendit et trouver leur "réconciliation" post-mortem parfaitement logique) ; sur le fond ça ne change rien, de Gaulle reste un des symboles de la manière dont la bourgeoisie française s'auto-congratule depuis cinquante ans pour des bienfaits qu'elle n'a jamais commis et ne commettra jamais plus.

  • France for dummies

    "French Identity" is a new word used by Politicians since the French major Companies are expecting to save money because of their bankruptcy. This is a little trick to make people believe that the failure is due to foreign workers, not to stupid industrial economic principles. In other words: Mathematics to solve and save Mathematics, 0 = 0.

    This is a German idea of France. Mathematics were very useful for new countries and governments during the XIXth for example to give a soul to something that had nothing to do with former patrimonial interests of different people. New words for a bigger scale.

    During de Gaulle's dictatorship was teached the perfectest mathematics, the 'French Hexagon', number that hides a lesson of history: no country in the world never hated the heart of France, that is to say Paris, as much as French provinces did or are still doing now.


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    French Philosopher Rivarol, from Italian origin, who said: "My country is my language" does reveal the true spirit of citizenship or patriotic devotion. A combination of words. The more esoteric is the combination, the stronger will be the faith. Usa, more than France, are now entirely obeying to the language's function.

    Roman theology of Tertullian must be quoted here: "Credo quia absurdus est". No doubt that this suggestive way to believe is the best way to believe in the Morning star, believing it is the Evening one. This Motto should be written on the bows of every Leviathan Ark or on bank-bills.

    The translation of the fiendish theology from the catholic Church to the State occurred in the European XVIIth, era of war, dictatorship and bad scientists such as Gallileo, Descartes, Huygens or Newton that changed physics into language for ballistic reasons.  

    Proof that Catholic church was governed by fiendish principles is in fact in today Us religion, reflecting it.

  • Badiou est-il bobo ?

    Doté d'un véritable "radar à bobo" et entraîné à détecter cette espèce femelle à des kilomètres à la ronde, je me sens parfaitement qualifié pour répondre à cette question : "Badiou est-il bobo ?"

    Autant les cas de Philippe Val ou Michel Onfray sont faciles à trancher puisqu'ils se déclarent franchement hostiles au principe révolutionnaire, quitte à, dans le cas d'Onfray, propager des mensonges historiques hénaurmes, sur Robespierre et Danton en particulier. Un écolier peut facilement vérifier que Danton et Robespierre ont fait couler bien moins de sang innocent que le restaurateur des principes bourgeois Napoléon Ier, dont la mégalomanie et le terrorisme préfigurent Bismarck ou Hitler. Même Napoléon III, instrument des milieux d'affaire "judéo-chrétiens", est un criminel de guerre plus grand que Robespierre ou Danton. La compromission de l'Eglise avec le régime de Napoléon III est d'ailleurs beaucoup plus graves que sa compromission avec le régime de Franco qui aurait assez facilement pu se passer de l'appui du clergé.


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    L'hostilité de principe à la révolution est caractéristique du bobo qui rend la bourgeoisie sympathique en la recouvrant de bohème et de fausse culture populaire (Finkielkraut et le football, par ex.).

    Et on a pu, de fait, observer un virage à droite des bobos dans le sens du vent ces dernières années. La girouette BHL aurait-elle accepté de rédiger un bouquin avec Houellebecq il y a vingt ans ? Malgré le mouvement de sympathie de Houellebecq à l'égard des Boches et ses "vannes" anti-islamiques (beaucoup moins opportunistes que celles de Redeker, à la "Une" d'un organe de presse qui vit du trafic d'"outils de défense nationale" (sic) en direction de l'Arabie saoudite, nation qui illustre l'islam caricatural décrié par Redeker.)

    Or Badiou n'est pas hostile à la révolution, ce qui prouve qu'il n'est pas "actionnaire" du système comme Val ou Onfray. Ce qu'on peut reprocher à Badiou, c'est de prendre trop au sérieux le phénomène des "bobos réacs", le symptôme Sarkozy, etc. Si Sarkozy a pu récupérer aussi facilement les idéaux de gauche, c'est que la coquille était vide depuis longtemps. Dès l'élection de Giscard, crétin similaire à Sarkozy, l'uniformisation des idées, derrière des étiquettes différentes, était accomplie.

    - On peut en faire la preuve par de Gaulle, tacticien politicard sans grand relief, que seul un sentimentalisme franchouillard conduit à placer au-dessus ne serait-ce que du général Franco, qui partage une idéologie équivalente à celle de de Gaulle mais possède un destin politique et militaire singulièrement plus étoffé. Or la baderne de Gaulle est révérée à gauche comme à droite et son culte grotesque est devenu quasi-obligatoire.

    - Ou bien la preuve par Nitche, sur le plan des idées, car ce crétin boche qui met systématiquement à côté de la plaque, à côté duquel Hegel même peut paraître "grandiose", Nitche a des émules de l'extrême-droite à l'extrême-gauche, sans oublier mon curé de paroisse qui mêle allègrement la morale néo-païenne ridicule de Nitche à celle de Vatican II.

    Et si Badiou sonnait plutôt le glas des bobos ?



     


     

  • Espèce de gaulliste !

    Un lecteur s'est offusqué de ce que je traite Jean Galtier-Boissière de "gaulliste" ; on est bien obligé à la lecture de son Journal de faire le constat qu'il le fut. Evidemment, en 1944, Galtier-Boissière, fondateur du "Crapouillot", célèbre journal sorti des décombres de la guerre de 1914 et contempteur des "200 familles" et de leur politique, ne pouvait pas savoir que de Gaulle allait s'avérer leur homme-lige.

    Quelques extraits encore du Journal de Galtier-Boissière, dont le ton tranche singulièrement avec le conformisme actuel :

    "8 septembre 1944 - L'épuration chez les comédiens.

    Il est évident que la plupart de nos vedettes se sont plus ou moins 'mouillées' : Sacha Guitry arborait au bar du 'Maxim's' le seul chapeau mou dans une rangée de casquettes plates ; Fresnay et Préjean ont tourné pour la 'Continental' ; Raimu se vantait d'être l'ami de Laval ; Chevalier chantait à 'Radio-Paris' ; Fernandel aurait dîné au 'Cercle européen'...

    Mais dans les campagnes qui s'amorcent, on sent un peu trop la jalousie des petits emplois vis-à-vis des premiers rôles qu'ils voudraient évincer à la faveur de l'épuration.

    - Pourquoi ne jouerais-je point Tartuffe, se dit un deuxième valet du répertoire, moi qui ai fait le coup de feu rue de Rivoli ?

    La nouvelle presse, béatement conformiste, est d'une platitude que n'excuse plus l'improvisation des premiers jours. Tous les journaux sautent de joie à l'idée d'être libres, libres... mais libres de quoi ?

    Nous nous apercevons, non sans mélancolie, que le principal mérite de certaines feuilles, c'était d'être clandestines. Un authentique héros du maquis peut très bien ne pas savoir brocher une chronique ou parler au micro. Mais c'est très délicat de le lui faire comprendre.

    La mort de Jean Prévost dans le maquis du Vercors est malheureusement confirmée. C'était un garçon très sûr, ancien normalien et agrégé, remarquablement intelligent et courageux.

    19 septembre - Revu Z... officier du service secret qui assurait la liaison Londres-Paris. Cet industriel israélite est devenu léniniste ; il déclare que la classe bourgeoise qui a failli à sa mission doit disparaître et réclame un premier abattage de deux cent mille têtes.

    - En somme, lui dis-je, tu es maintenant pour les pogroms d'aryens ?

    Nous faisons un tour d'horizon :

    - Que penses-tu du Général ?

    - Il est stratosphérique.

    22 septembre - Des fonctionnaires du ministère de l'Intérieur ont visité hier le camp de Drancy 'en vue de son agrandissement'. Le nombre des incarcérés de la région parisienne dépasserait actuellement dix mille.

    30 septembre - Lefèbvre me raconte la fin tragique de son ami Andrès, as de la Résistance, qui s'était évadé d'un train de déportés et n'avait jamais été repris.

    Après la Libération, la Police le prévient qu'elle a retrouvé au fond d'une cave de la Gestapo, avenue Foch, des caisses volées dans son appartement. Andrès va identifier son bien et le lendemain revient avec un camion. Il descend à la cave, mais à peine a-t-il déplacé une première caisse qu'une bombe fait explosion et le tue net.

    Trois escarpes du gang Bony-Lafont reconnaissent qu'à Saint-Mandé ils ont torturé une vieille dame et son infirmière pour les rançonner. Après les avoir violées et assassinées, ils ont fait cuire les cadavres dans une marmite et les ont passés à la machine à hacher.

    La maîtresse d'un des bandits déclare qu'elle ignorait qu'on dût aussi tuer la vieille dame :

    - 'On m'avait dit qu'elle serait simplement déportée !'"

     

  • Utopia

    Je suis un communiste d'un genre un peu spécial mais assez logique. Et après tout, quand on est communiste, c'est la logique qui prime.

    Ainsi je pense que l'armée française a eu tort de s'opposer, même aussi faiblement, à l'avancée des troupes nazies sur le sol français en 1940. J'ai pitié des morts pour la France, mais j'estime ne leur rien devoir que des emmerdements.

    De Gaulle ne voulait pas causer aux Allemands, contrairement à L.-F. Céline, mais de Gaulle était-il vraiment Français ? Cette laideur, ce quasi-hermaphrodisme indiquent plutôt le contraire. De Gaulle a toujours excité la vindicte populaire contre lui, tandis que Pétain était apprécié de la troupe, pour avoir pas mal épargné son sang. Il n'y a qu'un communiste comme Alain Badiou pour ignorer ça... comme si l'Histoire était faite pour les chiens fachistes !

    Pour sûr on aurait évité pas mal de morts de toutes les races et de toutes les religions dans ce cas de figure.

    Et le nazisme me dira-t-on, les camps de travail, l'esclavage qui rend libre ?

    Sur ce point je crois que les communistes français de l'époque ont manqué de confiance dans leurs idées. Le christianisme, par exemple, ne s'est pas imposé par la force dans l'Empire romain ; la complète décrépitude de la religion romaine a suffi. D'ailleurs Hitler lui-même, s'il est permis d'en parler autrement que comme d'un monstre dans un film hollywoodien, Hitler lui-même gobait-il tant que ça les sculptures d'Arno Brecker et les empilements de cubes d'Albert Speer ? Il était capable de voir que toute cette géométrie prétentieuse était un peu bancale. Capable de voir aussi qu'entre le "bauhaus" et son propre bunker, la différence est plutôt ténue.

    La convergence entre Marx et saint Paul avait même frappé Hitler. Une belle preuve de lucidité.

    Oui, fort probable qu'Hitler lui-même aurait viré sa "cuti" pour se convertir, en définitive, au communisme. Si ce n'est lui, alors son successeur.

    Il est déjà arrivé que l'Humanité traverse des périodes de bêtise intense comme nous en traversons aujourd'hui, avec le triomphe de faux savants comme Darwin ou Freud, Gauss, Kant, Helmholtz, etc., etc., mais en définitive la Science finit toujours par triompher. 

  • Manoeuvres

    Qu'est-ce qui distingue les manoeuvres militaires de Poutine en Géorgie, celles de George Bush en Irak, des manoeuvres militaires de de Gaulle afin de continuer de capter le pétrole d'Algérie ? BHL, fils de colon, a sûrement une explication toute prête.

    Les tueries en Algérie n'empêchent pas de Gaulle d'être salué aujourd'hui, clergés démocrate-chrétien et laïc en tête, comme un grand homme d'Etat, lui qui ne fut qu'un grotesque syndic de faillite.

    Les bâtards capitalistes qui pourfendent les crimes de Staline après ceux d'Hitler pour mieux blanchir leur politique impérialiste devraient d'ailleurs estimer que ce que les Russes font subir aux Géorgiens n'est rien en comparaison de ce que Staline fit subir aux Russes.

    Mais pas question d'Histoire puisqu'on est en plein "devoir d'information".

     

     

     

  • FRENCH ATTACKS

    HOW CAN ONE SAY THAT THE BOMBING RAIDS OF PUTIN IN GEORGIAN REPUBLIC ARE DIFFERENT FROM GEORGE BUSH'S RAIDS IN IRAK OR FROM DE GAULLE'S RAIDS IN ALGERIA NOT LONG SINCE? EACH TIME THE TARGET IS TO KEEP THE OIL AND STRATEGIC POSITIONS.

    MURDERS OF DE GAULLE'S SOLDIERS IN ALGERIA DO NOT PREVENT EVERY MORAL AUTHORITIES IN FRANCE TODAY, EITHER CHRISTIAN OR ATHEIST, TO PUT DE GAULLE AND HIS POLICY IN PANTHEON ALTHOUGH HE WAS A GROTESQUE ASSIGNEE.

    CAPITALIST BASTARDS THAT EXPOSE STALINE'S CRIMES NOW, AFTER HITLER'S, ONLY TO HIDE THE CRIMES OF IMPERIALIST POLICY BETTER, THEY SHOULD ESTIMATE THAT WHAT RUSSIANS DO TO GEORGIANS THESE DAYS IS NOTHING COMPARED TO WHAT GEORGIAN STALIN INFLECTED TO RUSSIANS. IF HISTORY WAS THE POINT HERE BUT IT IS JUST A TV-SHOW OBVIOUSLY.

    IT IS NOT THE LEAST CRUELTY OF LEVIATHAN FOR THE FUTURE TO DEAL OUT MORAL LESSONS THE DAY LONG. THEY ARE THE SMILE OF SATAN.

  • CRS = SS

    Certes, comme l’explique Simone Weil dans Les Causes de l’oppression, la foi dans la religion laïque peut être sincère. La Nature toute-puissante imposait aux sociétés primitives une crainte superstitieuse ; l’Etat laïc totalitaire tout-puissant et ses institutions bureaucratiques tiennent eux aussi les individus en “respect”, leur inspirent la même sorte de crainte, le sentiment d’être le jouet de forces supérieures.
    Celui qui fait du soldat nazi, prêt à obéir aveuglément à son führer le seul exemple de fanatisme laïc, c’est celui-là qui est le vrai “révisionniste”.

    La France contemporaine fournit encore quantité d’autres exemples de ce panurgisme à grande échelle, de plans Marshall de la bêtise. On pense bien sûr au gaullisme ; mais le moins qu’on puisse dire c’est que les successeurs de De Gaulle n’ont pas enrayé la machine à broyer les consciences et que les héritiers de Mai 68 se planquent derrière un idéal qu’ils ont trahi. Ici Sarkozy vaut mieux que Glucksman, Cohn-Bendit ou Alain Geismar : il est moins hypocrite.

    *

    Les Yankis n’ont pas, hélas, le monopole de l’ignorance. Mais le régime yanki a perfectionné la propagande de Goebbels. Le sécularisme laïc et capitaliste que l’Allemagne nazie a échoué à imposer à l’Europe, les Etats-Unis ont réussi à l’imposer au monde entier.
    C’est le mérite particulier de Drieu La Rochelle d’avoir distingué très tôt, dès qu’il fut en contact avec la réalité nazie, la continuité entre le régime nazi et le régime yanki, lui qui était devenu nazi par anti-américanisme. En un sens Drieu s’est moins trompé que Malraux ou Bernanos ; c’est ce qui lui vaut la haine recuite des propagandistes.

    Un intellectuel comme Claude Allègre fait le chemin inverse aujourd’hui de celui de Drieu ou Bernanos, vite décillé sur le compte de De Gaulle et des gaullistes. A contrecourant de l’histoire. Allègre est pourtant bien placé pour constater les dégâts du capitalisme sur la science, qu’il combat d’ailleurs vigoureusement, par un étrange dédoublement de personnalité… pas si étrange que ça, en fait ; pour tout dire, cette contradiction est même très répandue.
    On la retrouve au cœur même du nazisme. Ce qui distingue le régime nazi du régime yanki, en effet, c’est que le premier, avant de s’abîmer dans une guerre totale capitaliste a accompli le socialisme réel, dans le cadre d’une nation, ce qu’aucun Etat n’est parvenu à faire dans l’ère capitaliste avant lui ni après. Le rapport que les libéraux entretiennent aujourd’hui avec le nazisme est bien un rapport de répulsion ET de fascination.
    La caricature de l’Allemagne nazie est plus que jamais nécessaire. Il convient pour la propagande laïque de ne pas entrer dans les détails de l’Histoire. Ainsi, en éludant “le point de détail”, Le Pen n’a fait qu’éviter le piège qu’on lui tendait pour mieux tomber dedans.
    La leçon de l’histoire du nazisme tirée par Drieu, c’est que la voie du capitalisme à visage humain, du capitalisme “réformé”, du capitalisme “socialiste” est une impasse. C’est une leçon qui vaut aussi bien pour Allègre que pour Le Pen, Sarkozy ou Ségolène Royal aujourd’hui, idolâtres à des degrés divers de l’Etat laïc républicain.

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    Bien sûr un des aspects les plus odieux de cette propagande laïque, c’est sa façon de faire de Tariq Ramadan, du régime iranien ou de l’islam en général des boucs émissaires, de les dépeindre en héritiers d’Adolf Hitler. On remarque que ce sont les mêmes qui sont à la pointe de la propagande anti-islamiste en France, Le Monde, Le Figaro, dont l’influence s’étend au-delà de leurs seuls abonnés, qui ne se gênent pas pour vendre des armes à l’Arabie saoudite.