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La faute de Xavier Matthieu

Laurent Joffrin, diplômé en journalisme, à propos des déprédations commises à la sous-préfecture de Compiègne par le syndicaliste Xavier Matthieu et quelques-uns des ouvriers limogés de "Continental" :

"Il est inadmissible de s'en prendre à un symbole de l'Etat !"

Un peu plus on croirait que c'est le Temple de Jérusalem que Xavier Matthieu a saccagé comme Jésus ! Même Sartre, pourtant peu révolutionnaire, n'aurait pas osé comme Joffrin-le bobo marquer aussi ostensiblement son soutien à l'Etat.

On est ici typiquement dans le cas que Karl Marx dénonce : le détournement de la religion au profit de la justification du pouvoir oligarchique. Bien sûr Laurent Joffrin est encore moins capable qu'Henri Guaino de faire un sermon laïc sur la Sainte Mère la République veillant jalousement sur ses enfants, et tout le décorum cartésien qui va avec : ses lecteurs bobo-branchés n'endureraient pas un tel ton, plus susceptible de séduire les retraités alsaciens électeurs de Sarkozy.

Joffrin ne peut même pas avancer, vu la déconfiture actuelle des cartels, la théorie de l'Etat défenseur de l'intérêt général. Son métier de journaliste se cantonne donc à prendre son auditoire pour un ramassis de crétins confits en dévotion.

Un autre journaliste, Galtier-Boissière, fondateur du "Crapouillot" après la Grande guerre, malgré son anticommunisme regrettait que le Parti communiste à la faveur de la "Libération" (sic) ne débarrasse la France des "500 familles". De fait ces 500 familles, appuyées notamment sur la baderne de Gaulle, espèce de Franco d'opérette, ont mené en très peu d'années un pays de cocagne au bord de la faillite - financière ce n'est pas le problème, mais surtout intellectuelle.

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