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Le Pen pressé à froid

 

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Beaucoup trop tard pour s'intéresser à la politique. Le destin des hommes politiques et de leurs électeurs est d'être changés en fossiles. Pas le "quart d'heure de gloire" mais le "quart d'heure de combustible", il vaudrait mieux dire.

Constat que Le Pen continue d'être le petit caillou au fond de la botte des politiciens libéraux, dont il fait ressortir l'hypocrisie. Plus ils se disent "de gauche", plus ils sont gênés, étant donné que personne n'a jamais vraiment cru à la sincérité de Sarkozy en dehors de ses électeurs pendant quelques jours. "Le Figaro" dit pis-que-pendre de l'islam tout en fourguant des armes à l'Arabie saoudite. Inutile de sonder plus profond l'éthique de la clique gaulliste.

- Insécurité = immigration dit Le Pen. Aucun doute que l'immigration est une des principales causes directes de l'insécurité, pas plus qu'on ne peut nier que les immigrés sont les premiers à en subir les conséquences. Un communiste n'a qu'à simplement rétorquer à Le Pen : immigration = capitalisme, afin de renvoyer Le Pen à sa propre absurdité politique : Le Pen n'a aucune solution pour contrer le capitalisme et l'immigration, il n'a que des moulinets. Sarkozy n'a eu qu'à se saisir de la crécelle en sautant plus haut que les autres.

Le "nationalisme" ou le "souverainisme", le "républicanisme", "l'identité nationale", quel que soit le jargon qu'on utilise pour exhausser cette religion de petits propriétaires inquiets, est indissociable du capitalisme. Jacques Attali est un abruti puisqu'il est nationaliste, mais au moins c'est un abruti rationnel avec sa théorie du gouvernement global ou de la nation-monde.

Autrement dit il n'y a pas de solution politique à un problème provoqué par la politique. La politique est aussi nocive pour l'homme que la culture est nocive pour l'intelligence. Elle lui fait croire au plein là où il n'y a que du creux.

Tout en étant le petit caillou dans la botte des hypocrites politiciens, Le Pen est un maillon de la chaîne solidaire des autres. Pendant trente ans il a assumé la fonction ingrate mais non négligeable d'empêcher le discours politique de paraître clairement aux yeux de tous le morne catéchisme existentialiste qu'elle est, la religion la plus emmerdante du monde selon Céline. Chacals les Français non dépourvus d'intelligence qui ont prêté la main à ce cirque.

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- Connerie de Le Pen d'accuser les écologistes d'être d'"extrême-gauche". On ne trouvera pas de trace chez Marx ou Engels d'un soupçon d'écologie, pas plus que l'idée de s'avancer derrière un tel déguisement. Pas même chez Rousseau. Le Pen ne fera pas peur aux bobos qui votent "écolo" avec ce truc de l'"extrême-gauche". La bobo-attitude consiste précisément à faire croire qu'on est un révolutionnaire entre deux Picon-bières populaires.

Pas plus on ne trouvera une seule idée marxiste dans le programme écologiste. L'écologie est plus proche de Darwin que de Marx, par conséquent du national-socialisme que du communisme (la "loi naturelle" de Darwin, ersatz de foutaises médiévales, contient toutes les inconséquences de l'écologie, carnaval parfaitement incarné dans le gugusse Cohn-Bendit, "juif et allemand", exactement les "identités" rejetées par Marx comme des fantômes pour grenouilles de bénitier.)

Si l'écologisme a eu autant de succès en Allemagne, c'est que le national-socialisme auparavant était déjà plus ou moins une idéologie de jardinier boche. Voltaire contre Pangloss, soit, mais Voltaire tout de même un peu boche, sans quoi il n'aurait jamais été admis sous la coupole du Quai Conti, devenu le repaire de glandus qu'on sait.

L'écologie est une idéologie de bobos. Point à la ligne. La politique est le chêne, qui dure moins que le roseau flexible.

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