La seconde mort de Dionysos, non pas la petite, est rarement expliquée. Pour la raison simple qu'une religion ou une société ne peut supporter de voir la mort en face, bien qu'elle soit son seul but.
Ce tabou est typiquement féminin, assorti d'un corollaire cocasse : comme les chiens aiment à courir après un os ou un bâton, les femmes font de même avec le phallus des hommes, souvent tout au long de leur existence, y compris une fois stériles.
Au point qu'on pourrait parler pour désigner l'activité féminine ou sociale de véritable "nécromancie du phallus". Tout artiste, un tant soit peu inspiré, ira à rebours de cette tendance, pour éviter de tomber dans le point de croix ou l'art numérique de grand-mère.
Seul un pédéraste italo-boche de l'acabit de Silvio Berlusconi peut croire que Dionysos préside à d'autres arts que celui du bunga-bunga, de la gay-pride ou des JMJ, toutes les bacchanales tonitruantes où chacun se livre à l'art en proportion de son sexe.
Dionysos meurt de s'être gavé jusqu'à plus soif du sang de ses victimes, d'un arrêt cardiaque.
Commentaires
C'est très mauvais
Pas terrible, en effet ; j'aurais dû me contenter de dire que Dionysos est une divinité anthropologique : à travers Dionysos, c'est l'homme qui s'adore lui-même (c'est la raison pour laquelle l'antiquité ne prend pas Dionysos très au sérieux - il est trop abstrait).