Comme je ne peux pas revenir sur les cinquante raisons qui, peu à peu, m'ont conduit à reconnaître dans l'Eglise catholique romaine la synagogue de Satan, je me contente de quelques-unes...
- Mais d'abord je dois dire que je n'ai pas subi de sévices personnels de la part de curés catholiques romains lors de mon éducation au sein de cette secte, en dehors du mensonge qui est, somme toute, le lot de tout un chacun aujourd'hui, tant l'Occident s'appuie désormais pour justifier son appropriation de la majeure partie des richesses du monde sur un humanisme entièrement truqué, une rhétorique juridique si mensongère qu'elle porte en elle les germes de sa propre destruction. En effet, le mensonge est comparable à la maçonnerie ou l'architecture, qui pour durer nécessite un peu de cohérence.
- Je dirais plutôt des derniers clercs romains qu'ils sont particulièrement efféminés - non pas forcément sodomites -, mais enclins comme les femmes à ratifier l'ordre social en place, quel qu'il soit. Ce n'est pas moi, ce sont des militantes féministes qui, aujourd'hui, osent inciter des jeunes femmes à la prostitution, c'est-à-dire à l'esclavage ; je ne porte aucun jugement moral sur ce féminisme ubuesque, revendiquant pour la femme le statut d'objet, mais il illustre mon propos misogyne : c'est certainement un effet du libéralisme et des prétendues valeurs démocratiques ou républicaines censées lui servir de cadre si la prostitution est entrée dans les moeurs : or, cette violence institutionnelle est couverte par les femmes ou des clercs. Le mercantilisme et le viol des consciences est partout, mais ces chiens apeurés nous disent que la civilisation est menacée par le terrorisme islamiste !? (Je rappelle que plusieurs centaines de milliers d'avortements sont perpétrés chaque année dans l'Occident "judéo-chrétien", dirigé par des banquiers et des industriels "judéo-chrétiens", qui blasphèment à chaque fois qu'ils invoquent le nom de dieu à l'appui de leur cause sinistre.)
- L'une des raisons de ma prise de conscience vient de mon éducation française. C'est en Allemagne que les femmes sont plus viriles que les hommes, et non en France. Le féminisme est une religion d'Etat aux Etats-Unis, en Allemagne : à l'exception des millieux culturels et l'Eglise catholique romaine, on peut exposer une opinion contraire au féminisme en France et faire usage de sa liberté d'expression ; (ailleurs j'ai exposé en quoi les allégations de l'essayiste protestant Jacques Ellul selon lesquelles le féminisme serait fondé sur les évangiles sont infondées).
Le respect de l'art ou de la culture, et des autorités qui la représente, est moindre en France qu'à l'étranger ; et, tant mieux, vu que la religion de l'art est un principe national-socialiste ; il se trouve qu'il contient, en outre, la formule de l'athéisme moderne.
- Ainsi l'histoire révèle, contre les mensonges des professeurs d'éthique allemands, que l'athéisme moderne est le produit dérivé du catholicisme romain, en même temps que l'anticléricalisme, en Occident, est largement inspiré par l'attitude de Jésus-Christ face aux pharisiens juifs. Donc que les étiquettes religieuses, morales ou politiques, aposées aujourd'hui sur tel ou tel groupe confessionnel ou anticonfessionnel, n'ont qu'une valeur pratique dans le meilleur des cas, en aucun cas "spirituelle" ou scientifique ; en effet, le slogan éculé de la "modernité" est un slogan religieux -indissociable de l'organisation technocratique-, et non un projet scientifique. La modernité consiste à asservir la science aux nécessités politiques, ainsi que sous les régimes nazi ou soviétique, mais encore comme ce fut le cas dans l'antiquité la plus reculée, ou chaque fois qu'une théocratie fut instaurée dans l'histoire.
Autrement dit je prétends que si le régime technocratique actuel fait faillite -et quel chrétien regretterait un tel léviathan, mêlant la confession du crime au crime lui-même ?- s'il fait faillite les croyances actuellement répandues par l'université dans le domaine des sciences seront bouleversées.
- Bien sûr le pape allemand Ratzinger incarne un type de mensonge très particulier aux yeux d'un chrétien, c'est le mensonge au nom de Jésus-Christ. Or il est assez frappant comme les propos du papes sont dépourvus de rapport avec le message évangélique. La paix ? Elle est le souhait de n'importe quel chef de guerre païen qui veut ménager ses troupes ? La repentance pour les crimes commis autrefois par l'Eglise romaine ? (Quel Français n'y verra la conjonction de la tartuferie chrétienne et du pharisaïsme juif, tant l'acte de juger des morts paraît aussi lâche que vain et puéril, en même temps qu'il bafoue la plus élémentaire recommandation évangélique de s'abstenir de juger autrui, sous peine de se condamner soi-même ?) Les voyages diplomatiques ? En quoi imitent-ils Jésus-Christ, notoirement persécuté par les représentants d'institutions juive et romaine ? La culture de vie ? Elle est si païenne, qu'on ne trouvera quasiment pas de théologien chrétien assez délirant pour oser prêter au christianisme le mouvement qui est celui attribué par Moïse à Eve elle-même. La démocratie-chrétienne ? On ne peut la fonder sans violer le nouveau testament d'une manière similaire à ceux qui, réinventant la monarchie de droit divin des anciens pharaons, le firent au XVIe siècle et que l'Eglise condamne officiellement désormais - autant dire avec une hypocrisie invraisemblable.
- De tel discours sont caractéristiques de la volonté de leur auteur d'hypnotiser ses fidèles, ou bien de sa propre aliénation mentale, ce qui revient au même. Comme Nitche et les adeptes de sa religion antichrétienne l'ont bien compris, c'est la méthode de s'emparer des foules à l'aide de la folie.