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La Guerre des Sexes

Je consacre sur mon nouveau blog une note à la guerre des sexes, sans laquelle il n'y a pas de société possible ; je souligne que la fornication est l'enjeu de cette guerre, puis montre le rôle décisif joué par l'Eglise romaine (la prostituée) dans l'assignation de la fornication comme idéal social à l'Occident moderne, et non comme on peut le croire parfois, ou comme ils s'en prévalent avec un orgueil qui confine à la stupidité mercantile absolue, par de petits lobbys "homosexuels" qui n'existent que par le jeu de manoeuvres politiques qui les dépassent. Dans la guerre économique, le truc de l'identité homosexuelle est exactement le même procédé dont il est fait usage pour mettre le troufion au service de la patrie dans la guerre conventionnelle.

Ainsi je ne fais qu'expliquer Shakespeare, quand l'université s'applique avec constance à le réduire à une énigme, avec l'aide de quelques romanciers porcins férus d'opéra tel Stendhal, afin de maintenir les Français dans un état d'inconscience maximum, et mieux les asservir ainsi à leurs idéaux petit-bourgeois médiocres (les explications françaises de Shakespeare sont parmi les pires, en dehors du fils de Victor Hugo qui a fait un effort pour le traduire correctement - en prose puisque Shakespeare est chrétien).

- Hommes libres, haïssez la mer où les lâches trouvent la ressource pour se satisfaire de leur veulerie, et chérissez en revanche Shakespeare. Ne renoncez pas au combat avant de l'avoir entamé : c'est précisément là où les vieillards qui composent l'élite tendent un piège aux jeunes gens et font briller tous les avantages du confort intellectuel, jusqu'à l'humeur mélancolique du misanthrope qui a tout raté. Faites comme moi, torchez-vous le cul avec la culture moderne, laissez le cinéma aux nazis.

Commentaires

  • Quand tu dénonces la sacralisation de la fornication par l'élite, est-ce-que ça serait une référence dans l'inconscient collectif des rapports humains comme étant : je te nique, tu me niques... ils nous niquent ? Autrement dit, l'encrage de la loi des oppositions plaisir/déplaisir, orchestrée par une lutte infinie à la place de la libération de cette loi. La fornication comme source dont découlerait les systèmes de travail, d'économie, etc.
    La question que je me pose en fait, est si ce n'est pas le besoin de jouir sur le mode plaisir/déplaisir dont il faut se libérer, avant de prétendre avoir la force d'éviter tous les artifices d'enlisement du système.

  • - Effectivement, faire de la sexualité une chose sacrée, péché de fornication dont Shakespeare accuse le clergé romain, a pour conséquence d'exciter indirectement l'esprit de compétition et la lutte bestiale à l'infini. Chez la brute, l'assassin ou le soldat, on relève systématiquement cet aspect de sentimentalisme débordant, cultivé chez les militaires afin de conserver intact leur potentiel meurtrier. Derrière Breivik, il faut chercher, si ce n'est la femme, du moins une idée de la femme. La guerre est une chose naturelle, et par conséquent les femmes la cautionnent toujours, d'une manière ou d'une autre, guerre conventionnelle ou plus larvée, économique.
    - Ta suggestion de s'abstraire du mode plaisir/déplaisir, qui est à peu près celle de Schopenhauer ou du bouddhisme, est assez limitée : d'abord parce que le plaisir n'est jamais qu'une mise à distance passagère de la douleur physique ou morale. Ensuite, l'ataraxie paraît motivée par la volonté de se libérer du monde, comme la cause de la douleur et de la souffrance : elle revient donc à une quête du plaisir minimum, qui pourrait fonctionner si l'homme était une mouche ou un escargot. Elle est entièrement déterminée par ce qu'elle rejette le plus. Léopardi dit : et pourquoi ne pas se suicider, dans ce cas-là, c'est plus malin et plus efficace ? De fait Schopenhauer bat sans doute un record d'imbécillité rarement atteint dans la philosophie germanique. On sait en France depuis Molière de quel bois le misanthrope se chauffe en réalité, et sa soif de reconnaissance sociale derrière l'apparent mépris. Très souvent le misanthrope ou le mélancolique souffre de n'avoir pas été reconnu en tant que mâle dominant dans la meute sociale, en raison d'un potentiel sexuel restreint ou décalé par rapport aux besoins sociaux. D'ailleurs certaines personnes sont presque "ataraxiques" de nature, tandis que d'autres pourront passer toute leur vie à essayer de le devenir, sans jamais y arriver. Le chrétien ne croit pas aux méthodes naturelles pour combattre une aliénation dont les causes sont naturelles.

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