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prostituée

  • Rome ou la Prostituée

    Un certain nombre d'esprits réactionnaires, au sein de l'Eglise romaine, se sont élevés au cours de l'histoire de cette institution contre son clergé. Pour plus de commodité, je les qualifient "protestants", bien que leurs critiques visent les hommes : clercs, évêques ou papes, et non l'institution elle-même.

    Le cas le plus connu est celui de Dante Alighieri, qui retourne la morale catholique elle-même, puisque, pour ainsi dire, il projette les papes dans l'enfer. D'une certaine manière, les derniers évêques de Rome prouvent que Dante s'était lourdement trompé : le pouvoir politique ne peut être scindé du pouvoir moral ; l'économie est capitaliste, par conséquent les moeurs portent son empreinte, donc les démocrates-chrétiens sont des chiens, puisque leur puissance repose sur la sueur et le sang d'autrui et la négation de l'amour. Cette erreur de jugement de Dante -sa foi dans un régime laïc, dont l'Eglise sortirait purifiée-, n'est pas la seule raison pour Shakespeare de rejeter Dante : - que vient faire Virgile dans le christianisme ?

    On peut indiquer aussi parmi les "protestants", plus récemment, Léon Bloy et Georges Bernanos. Bloy n'hésite pas à vitupérer le clergé catholique, qu'il accuse d'être mondain. Bernanos ne ménage pas ses confrères catholiques, et affiche utilement son dédain du métier d'écrivain ou d'intellectuel, sentant sans doute trop le rapport que ce genre de "métier" peut avoir, dans le monde moderne, avec le pharisaïsme.

    Cette réticence à critiquer l'institution, ses fondements, sa mécanique institutionnelle, est le fait de l'ignorance historique, principalement. Bloy invente ainsi un âge d'or chrétien, médiéval, qui n'a pas existé, et qu'il aurait été le premier à détester, étant donné son peu de goût pour la casuistique et la philosophie platonicienne, dont les effets pernicieux se font particulièrement sentir en ce temps-là.

    La lecture de l'apôtre Paul renseigne aussi sur le fait que l'épouse du Christ, à laquelle l'Eglise est comparée, ne peut avoir une forme institutionnelle, puisque "les oeuvres de la loi", dit saint Paul, ne sauvent pas. L'Eglise romaine est donc dans le prolongement de la synagogue.

    Couramment les institutions politiques païennes sont représentées sous les traits d'une femme : ville, état, voire continent ; de médiocres artistes ont d'ailleurs souvent représenté Marie, mère de Jésus-Christ, dotée de symboles païens, oubliant que c'est ce que la soldatesque romaine fit avec Jésus-Christ, confondant sa royauté avec la monarchie divine des païens, qui repose sur le droit naturel et la providence. On observe ainsi que le symbolisme chrétien inverse le symbolisme païen élémentaire ou naturel. Comme le royaume de Jésus-Christ renverse les valeurs babyloniennes ou égyptiennes des royaumes humains dits "de droit divin", l'Epouse du Christ est un symbole historique qui renverse celui de la tentatrice primitive, Eve, dont la grande Prostituée ne fait que prolonger le discours.  Les siècles doivent s'achever avec l'union de l'épouse véritable, c'est-à-dire l'Eglise véritable, et non celle qui passe son temps à se justifier comme une prostituée, avec son époux.

  • La Guerre des Sexes

    Je consacre sur mon nouveau blog une note à la guerre des sexes, sans laquelle il n'y a pas de société possible ; je souligne que la fornication est l'enjeu de cette guerre, puis montre le rôle décisif joué par l'Eglise romaine (la prostituée) dans l'assignation de la fornication comme idéal social à l'Occident moderne, et non comme on peut le croire parfois, ou comme ils s'en prévalent avec un orgueil qui confine à la stupidité mercantile absolue, par de petits lobbys "homosexuels" qui n'existent que par le jeu de manoeuvres politiques qui les dépassent. Dans la guerre économique, le truc de l'identité homosexuelle est exactement le même procédé dont il est fait usage pour mettre le troufion au service de la patrie dans la guerre conventionnelle.

    Ainsi je ne fais qu'expliquer Shakespeare, quand l'université s'applique avec constance à le réduire à une énigme, avec l'aide de quelques romanciers porcins férus d'opéra tel Stendhal, afin de maintenir les Français dans un état d'inconscience maximum, et mieux les asservir ainsi à leurs idéaux petit-bourgeois médiocres (les explications françaises de Shakespeare sont parmi les pires, en dehors du fils de Victor Hugo qui a fait un effort pour le traduire correctement - en prose puisque Shakespeare est chrétien).

    - Hommes libres, haïssez la mer où les lâches trouvent la ressource pour se satisfaire de leur veulerie, et chérissez en revanche Shakespeare. Ne renoncez pas au combat avant de l'avoir entamé : c'est précisément là où les vieillards qui composent l'élite tendent un piège aux jeunes gens et font briller tous les avantages du confort intellectuel, jusqu'à l'humeur mélancolique du misanthrope qui a tout raté. Faites comme moi, torchez-vous le cul avec la culture moderne, laissez le cinéma aux nazis.

  • La grande déesse-mère

    Dans la culture de vie païenne, honnie des chrétiens, la grande déesse-mère joue un rôle important. Déesse de la fertilité et de l'abondance, elle est tantôt rattachée à la lune (Isis, Déméter, Cérès), tantôt à la terre-mère (Gaïa). La manifestation la plus moderne de ce culte néo-païen est l'écologisme ou le culte identitaire national-socialiste.

    Comportant quelques erreurs, notamment quand il traite des figures et symboles féminins du christianisme, qui ne sont pas tous assimilables à la déesse-mère (comme Eve ou la prostituée de l'apocalypse), le bouquin de Shahrukh Husain consacré à l'étude de l'aspect religieux et sacré du féminisme n'en est pas moins riche d'instructions. Morceau choisi :

    "Les néo-païens rendent un culte à divers aspects de la Déesse remontant aux traditions égyptiennes, mésopotamiennes, grecques, scandinaves, hindoues et nord-américaines.

    La majorité des néo-païens ne sont pas des personnes qui ont décidé de vivre en marge de la société, mais des membres des classes moyennes des pays occidentaux : scientifiques, enseignants, politiciens, personnalités des médias ; tous attirés par le message holistique du néo-paganisme (qui met l'accent sur l'unité de l'humanité et de la nature) et par son insistance sur la liberté de croyance et de culte.

    Les groupes néo-païens s'entraident sur le plan mondial. Ils ont organisé en Allemagne, en 1988, la première "fête païenne européenne". La Fédération païenne regroupe des membres habitant l'Amérique, l'Inde, l'Afrique et l'Europe et issus de milieux shintoïstes, chrétiens, bouddhistes, hindouistes et juifs. En 1990, on comptait aux Etats-Unis 100.000 néo-païens environ. La moitié des néo-païens se considère comme des sorciers ou des sorcières et, en 1996, la Wiccan Church du Royaume-Uni annonçait 12.000 membres.

    En accord avec un dogme du culte de la déesse, l'interdépendance de tous les éléments qui composent le cosmos, les groupes néo-païens refusent toute ségrégation raciale, professionnelle ou sociale."

    - Les chiffres indiqués ici sont minimes, car il s'agit d'un néo-paganisme plus "conscient". Mais, en réalité, le culte de la déesse-mère est le plus familier. Les bonnes intentions énoncées ici, et qui sont sans doute celles de l'auteur du bouquin du livre, sont assez naïves. Le culte païen est lié à la terre, et l'économie aux revenus de la terre, cause de l'envie et des guerres, que les bonnes intentions n'ont, hélas, jamais empêchées. L'empreinte de ce culte féminin se retrouve d'ailleurs dans le flux monétaire, qui est le "nerf de la guerre". 

  • La Déesse Mère

    "La Déesse Mère" est le titre d'une enquête sociologique et mythologique de Shahrukh Husain sur une figure centrale de la mythologie païenne, la déesse-mère, rapportée tantôt à la terre ou à la lune. Isis est une dénomination parmi les plus connues ; on peut encore citer la Déméter grecque, qui forme avec sa fille Perséphone, Hadès et Zeus, un système écologique complet, décrivant de façon imagée une partie du cycle vital.

    On en trouve des versions édulcorées aujourd'hui dans le culte républicain de la semeuse Marianne, ou d'Europe. Si la mythologie païenne antique peut paraître éloignée, l'obsession identitaire moderne traduit un mysticisme matriciel proche.

    On touche ici au féminisme dans sa dimension religieuse, qui présente plus d'intérêt que les revendications juridiques des groupes de pression. A propos du christianisme, l'ouvrage de Shahrukh Husain comporte quelques erreurs, s'agissant de l'opposition dans la mythologie chrétienne entre des figures féminines néfastes, et d'autres pures et vierges ; mais dans l'ensemble l'ouvrage est assez juste et impartial, expliquant clairement comment la déesse-mère a repris du poil de la bête dans l'Europe chrétienne, à travers le culte de la vierge Marie.

    "L'amour physique est présent dans un certain nombre de traditions tantriques, en tant qu'allégories de l'union mystique entre la Déesse et son serviteur. Tout en garantissant la paix après la mort, cette union apporte également "jivanmukti", la libération en ce monde. Les rapports sexuels sont censés renverser les barrières sociales, et débloquer le flot des énergies indispensables à la fonction créatrice de la Déesse, une fonction que l'adepte s'efforce d'imiter lors de l'acte sexuel.

    Les "tantra" et le "kama soutra" élèvent la femme en la coulant dans le même moule que la Déesse. A l'autre extrême, l'apocalypse de saint Jean l'Evangéliste, qui clôt le Nouveau Testament de la Bible chrétienne, retentit des imprécations lancées à l'encontre de "l'abomination et du caractère répugnant... de la fornication". Les femmes, les cités et la Déesse (sous forme de la grande prostituée de Babylone) sont condamnées comme pécheresses ayant colporté cette marchandise dégoûtante qu'est le sexe (...) Mahomet, pour sa part, n'a jamais prôné le célibat, et le Coran contient peu de traces de la haine du sexe. (...)"

    - D'abord une correction : la "fornication" n'est pas, dans le christianisme, l'acte sexuel physique ; Jésus-Christ, a contrario de toutes les religions païennes, ne fournit pas d'éthique sexuelle ; il ne condamne pas la chair, pour la simple raison qu'elle est déjà condamnée, vouée à la mort selon le péché. Jésus prend ainsi la défense d'une femme adultère condamnée à mort par l'éthique sexuelle des pharisiens. La "fornication" est un péché contre l'Esprit qui consiste à exalter la sexualité. Cette exaltation mystique est indispensable dans le paganisme afin de définir ce qui est moralement correct ou pas, afin de préserver l'ordre social. Si dans certaines castes de l'Inde, on brûle parfois la mort d'un notable, c'est en vertu d'une mystique et d'une morale sexuelles. La détermination sacrificielle de la société, infernale aux yeux des chrétiens, trouve dans le mysticisme sexuel une large part de son mobile. Le tantrisme ou la mystique n'ont pas que des aspects réjouissants.

    Ceux qui s'intéressent à l'art chrétien peuvent comprendre ainsi pourquoi le "Roméo et Juliette" de Shakespeare est un pamphlet violent contre la culture médiévale, en raison du mysticisme sexuel qui anime les personnages principaux de la pièce.

    - Le fait que la théologie catholique romaine soit aujourd'hui réduite à un décalque du tantrisme, satanique ou fornicatrice par conséquent, devrait interpeller brutalement ses derniers adeptes ; mais la culture est comme la tradition ou les rêves, conçue pour dépenser et se dépenser, non pour penser.

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    *Déesse-mère béotienne (VIIe s. av. J.-C.) ; l'obsession identitaire ou génétique des nazis, leur volonté de former un genre à part, dérive bien d'un mysticisme sexuel païen ; et cela d'une manière facile à comprendre : sans l'aspect sacrificiel, pas de militaires.

    Le caractère pornographique n'est pas simplement dans le nazisme, il vaut mieux dire que l'éthique nazie est plus raffinée que les autres, probablement parce que le mélange baroque de paganisme et de christianisme en Allemagne était peu adapté à une Allemagne industrielle et prolétaire. S'il y a bien une matière marquée par le déterminisme et l'environnement social, c'est le mysticisme sexuel.

     

     

     

  • La Prostituée

    Retour sur ma précédente note dédiée à Marx et la prostitution : cette note permet de comprendre pourquoi l'institution ecclésiastique est figurée dans l'apocalypse sous les traits d'une prostituée, au point de stupéfier l'apôtre Jean. C'est donc à cause de la triple 1/idéalisation de la sexualité ; 2/idéalisation du travail ; 3/idéalisation du droit, opérée par l'institution ecclésiastique contre l'Esprit de Dieu.

    (Porteuse des mêmes valeurs, la République n'est qu'une petite putain secondaire.)

    - Attribuée mensongèrement au christianisme (l'essayiste Pascal Bruckner), l'idéalisation de la sexualité est une des fonctions principales du sacerdoce païen dans l'Antiquité. S'il n'est pas le seul, Shakespeare est le meilleur témoin de cette idéalisation démoniaque, dont il nous livre toutes les clefs, en particulier dans "Roméo et Juliette", pièce totalement énigmatique si l'on se place sur le terrain culturel où le christianisme n'est pas enraciné. A la subversion du christianisme, Shakespeare oppose la subversion de la culture dans toutes ses pièces.

    Bien sûr, on trouvera une logique proche de la part de tous les théologiens chrétiens qui font l'effort minimum de rapporter leur propos aux Saintes Ecritures. Si l'on prend le cas d'Augustin d'Hippone, pourtant assez largement ésotérique, et dont la théologie est la plus éloignée des paraboles de Shakespeare, bien sûr il ne saurait être question pour Augustin, en aucune manière, d'"érotisme chrétien", faute de quoi Augustin ne serait qu'un rigolo de kermesse démocrate-chrétien, un abolitionniste du péché originel, et l'ésotérisme d'Augustin ne va pas jusque-là*.

    - L'exemplarité de Shakespeare tient à ce qu'il ne verse jamais dans la psychologie ou l'éthique, pour se situer toujours au niveau de l'histoire, suivant la recommandation de l'apôtre Paul, en quoi nous pouvons aussi voir dans Shakespeare un ange, qui n'a bien sûr rien de "docte". "Roméo et Juliette" est donc une pièce historique, qui à travers l'histoire de deux petits crétins enamourés (on pourrait fort bien placer le mariage gay sous le patronnage de "saint Roméo"), décrit le destin tragique de l'Occident, et donne la raison de celui-ci pour sublimer la bêtise avec une constance inoxydable, sous le vocable de la culture, trépanation de l'âme de l'homme du peuple. Shakespeare dévoile le mysticisme complètement truqué de la culture médiévale. Comme la culture, dans des décors et des costumes différents, n'est que recyclage des viles passions humaines, Shakespeare sait que sa mythologie résistera à l'outrage des siècles.

    - Arrêtons-nous ensuite sur Emmanuel Swedenborg. Son explication de la figure de la prostituée est analogue de celle de Shakespeare. De façon plus générale et complémentaire, Swedenborg précise le sens du mot "fornication" dans le vocabulaire chrétien. Il diffère du sens que lui donne la culture païenne ou l'éthique, ainsi que les pharisiens qui ont condamné à mort Jésus. Pour les pharisiens, Jésus est un fornicateur, tandis que pour Jésus, ce sont les pharisiens qui le sont. Pour les pharisiens, la fornication est la sexualité illégale, qui justifie à leurs yeux qu'une femme adultère soit lapidée. Jésus, lui, ne condamne pas la sexualité ou la chair directement, car cela reviendrait à anéantir l'homme et le priver du jugement dernier, que les justes n'ont pas à redouter.

    - C'est l'éthique sexuelle qui, dans le christianisme, est condamnée sous le vocable de la fornication, c'est-à-dire le péché véhiculé par la prostituée - autrement dit, l'idée qu'il y a une bonne et une mauvaise sexualité, idée qui constitue l'axe du droit et évolue au gré de l'intérêt de telle ou telle société. C'est cette sacralisation, ce sacrement-là que le christianisme ne tolère pas et qu'il désigne comme la fornication, parce qu'il opère la scission de l'humanité avec dieu, en le réduisant à une idole domestique. Sodome et Gomorrhe sont moins éloignées de dieu que Jérusalem, si celle-ci ourdit contre dieu un idéal social plus pur que celui des païens. A cet égard, les musulmans qui croient que la démocratie libérale est immorale commettent une lourde erreur (la même erreur que l'antichrist Nitche) ; l'effacement de dieu est le résultat même du processus moral, d'une part, et le libre-échangisme sexuel, plus ou moins organisé, a un caractère sacramentel dans le droit libéral. On peut dire que l'attrait religieux du libéralisme excède celui de toutes les autres religions. On ne peut s'opposer au cannibalisme libéral par où il a triomphé : l'idéalisation de la sexualité, du travail et du droit.

    - Et Jésus d'expliquer -déjà- aux pharisiens comment ils ont perverti la loi de Moïse en restaurant le plan de la morale pure égyptienne, s'asseyant ainsi sans vergogne sur la conscience historique conférée aux hommes par dieu par l'intermédiaire de Moïse. Le faux juif S. Freud, pour s'en démarquer, définit le judaïsme comme "l'invention de Moïse" ; en dépit de son athéisme, cette définition est assez juste ; on peut la préciser encore en disant que l'essentiel de l'ancien testament est dans la conscience historique (opposée à l'inconscient freudien totalitaire), conscience confirmée par l'apôtre Paul, qui fait définitivement table rase de la morale, privant toute spéculation sur l'éthique ou l'identité juive de fondement (pour ne pas dire qu'il la relègue dans les limbes du ridicule, puisque le paganisme de Freud est moins illogique). L'antisémitisme, lorsqu'il est cohérent, ce qui est assez rare, vise bel et bien la conscience historique. Le judaïsme est insoluble dans la culture ; le christianisme, encore plus.

    *Plus marqué que celui de Thomas d'Aquin, l'ésotérisme d'Augustin réside dans son néo-platonisme.

  • La Femme adultère

    Si la plupart des artistes préfèrent les putains aux femmes honnêtes, c'est parce qu'ils font le même métier ; ça les rapproche. Artistes et putains savent ensemble qu'il n'est aucune transaction qui ne porte sur la chair. Pourquoi se vendent-ils ? Pour être indépendants de la société ; afin d'échapper à ses codes iniques. Il ne faut pas : naïveté ; ou bien c'est l'artiste qui décapite une des cent têtes de la société, ou bien c'est la société qui le lapide.

    C'est une pitié de voir un artiste faire la danse du ventre pour essayer de se vendre. A un pote peintre, trop peu sentimental pour aller positivement dans le sens du commerce, je dis : "Tu ne viendras pas pleurnicher, une fois que tu te seras fait violer dans la carrière (vous savez, la fameuse carrière où tous les cons se font violer à la queue-leu-leu)."

    C'est ce que la femme adultère a compris du message de Jésus, après qu'elle s'est relevée. Et si l'Eglise romaine, elle, demeure une prostituée, c'est parce qu'elle bénit tous les commerces. L'évangile ne se trompe jamais ; la société, elle, se trompe toujours, parce qu'elle est faite pour ça.