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Science ou Génie ?

Le génie s'impose par décret, il ne s'explique pas. Pourquoi l'imbécile Wolfgang Mozart est-il génial ? N'exigez pas trop de ses adeptes qu'ils vous expliquent pourquoi ; idem pour les "Beatles", ou je ne sais trop quel autre truc dans le vent. Le génie est reçu et accepté à peu près comme les ordres de mission le sont dans une caserne de Prussiens. 

Le génie s'impose de la manière dont s'imposent socialement les goûts de l'élite sur le peuple, y compris dans les régimes staliniens ou ceux qui prétendent avoir accompli la démocratie. Marx voit dans l'Etat une preuve de l'oppression élitiste. Le génie artistique traduit exactement la même chose : de l'opacité culturelle, l'élite tire une partie de sa domination.

- En quoi l'art de Picasso est-il plus accompli que celui de Michel-Ange ? A cette question simple, que posera l'homme du peuple avant de se convertir, il ne peut être répondu qu'à travers l'argument obscur du génie ou du style. Mieux vaut cacher, n'est-ce pas, que la conception de l'art n'a jamais été aussi élitiste que dans le régime dit "démocratique" ; ce n'est pas tant à la connaissance qu'à l'initiation religieuse que les élites culturelles invitent "la France d'en-bas", c'est-à-dire à l'apprentissage des moyens de parvenir. A ce stade, le crime des élites républicaines ou libérales contre l'humanisme est déjà constitué, et la promesse de souveraineté populaire s'avère l'utopie la plus cynique et sanglante de tous les temps.

- Bien sûr le seul "génie" du christianisme n'est autre que Satan et tous les empêcheurs chrétiens de dire la vérité.

Au contraire du génie, on attend du savant qu'il apporte la preuve de sa contribution à la connaissance ou au savoir. On ne peut supporter que la science, contrairement au génie, soit cotée en Bourse ou exposée dans un musée. Autrement dit, l'homme du peuple a une idée de la science très proche de celle de dieu pour un chrétien : "Un jour, elle/il nous libèrera." La principale différence est que le chrétien est moins prompt à faire confiance à l'élite pour apprendre la vérité ; étant donné l'assassinat de son Messie par cette sorte de gens, il sait à quel point le mensonge religieux est protecteur des élites.

- Et pour l'ingénieur, ses solutions finalement catastrophiques, je vous laisse deviner si ce type de cornac relève plus de la science ou du génie.

Commentaires

  • J'ai rarement lu autant de crétineries que sur ton blog. ça fait vraiment peur. Va lire un traité d'esthétique, essaye d'avoir une conception du beau, lis des oeuvres de musicologie, peut être tu comprendras alors pourquoi Mozart ce n'est pas les Beatles ou Iron Maiden. Et que le jour de l'enterrement de Mozart il y avait moins d'une dizaine de personnes.

    Enfin respecte toutes les croyances des autres, ça te fera pas de mal, peut être ça évitera des commentaires comme le mien.

    Tu as un vrai problème d'éducation.

  • Votre commentaire ne me gêne absolument pas. Il confirme ce que je prétends. Décret du génie : - vas lire un traité d'esthétique. Lequel ? Il me semble avoir lu de la plume de W. Mozart lui-même l'aveu que son art est entièrement dépourvu d'intelligence.
    - Je vous livre gratuitement cette science, quand il faut généralement payer pour se farcir les oreilles de musique : la musique est le refuge des lâches (c'est d'un Français antimilitariste).
    - Plus un peuple est arriéré, plus il se complaît dans la musique, indice certain de son fanatisme religieux.

  • "Va lire un traité d'esthétique, essaye d'avoir une conception du beau"

    La conception du beau, c'est comme la notion de civilisation : le visage de Janus. Lorsqu'on me parle de "conception du beau", ce qui vient à délimiter le beau à des frontières précises et donc à un ancrage social/politique, je pense immédiatement au personnage de Kilgore dans Apocalypse Now, théorisant la beauté d'un épandage de napalm aux aurores.

    Philippe, vous pouvez aussi lire ce que Bernard de Clairvaux pensait de l'esthétique...

  • Oui, aussi le constat de la banalité du mal n'est-il pas tout à fait exact : la civilisation ne peut se passer du mal, en effet, et de sa légitimation culturelle, mais celui-ci revêt un aspect différent selon qu'on se situe dans la civilisation égyptienne, au temps des pyramides, ou bien dans cette parodie de civilisation égyptienne que sont les Etats-Unis, et son cinoche pour les foetus. De sorte que l'esthétique ou l'éthique nous renseigne sur l'état de santé de Satan. D'ailleurs son apôtre Nitche ne cache pas son inquiétude.
    Au Danemark aujourd'hui, il est nécessaire que la merde soit décrétée esthétique, et qu'un maximum de gogos parcourent les travées des foirails d'art contemporain.

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