Noël paillard reflète parfaitement la démocratie chrétienne. L'athéisme aujourd'hui, c'est de vomir Noël.
La légende de saint Nicolas fait partie du folklore pédophile germanique. Elle a comme toutes les idéologies venues d'Allemagne, non seulement le nazisme, un caractère régressif ; à savoir que ces idéologies s'appuient pour se répandre, avec leurs vagues de suicides et de sacrifices d'enfants inutiles, d'avortements par millions, sur la puérilité des foules. Bien sûr Noël n'a rien d'enfantin : c'est une pure nostalgie d'adultes capricieux.
La seule chose qui peut décevoir l'antéchrist dans cette fête, c'est le niveau de vulgarité bourgeoise qu'elle a atteint, par la faute des banquiers et des trafiquants d'armes judéo-chrétiens. Cette façon répugnante de fêter le solstice d'hiver. A trop gâter ses enfants, Satan en a fait des aliénés qui ne le reconnaissent même plus.
Le moyen âge, paillard déjà selon les chroniques de Boccace, n'accordait qu'une importance culturelle mineure à la transposition dans le calendrier chrétien de la fête du solstice d'hiver. On insistait plus alors sur l'importance historique de l'épiphanie du fils de Dieu.
Quand paraît l'astre du Messie dans le ciel, la spiritualité juive est à bout de souffle, au point de ne pas reconnaître le Messie annoncé par les prophètes ; et le culte romain est proche de la décadence. Tout concourt à faire croire à la fin de l'histoire, si ce n'est à l'espérer, du point de vue de Hérode et du haut clergé, d'où vient systématiquement la haine de l'histoire, depuis des millénaires.
Commentaires
j'ai absolument rien compris
"Noël paillard" me semble assez explicite. Beurré, peut-être ?
Noël = démocratie-chrétienne = paganisme = culte de la terre, de la femelle déifiée, de la mort = notre époque
J'ai bon ?
Je tentais d'exprimer (maladroitement, j'avoue) que le pacte passé entre l'humanité et Satan tourne aussi à la catastrophe pour ce dernier. Dans le Père Noël qui le figure, le diable est ridiculisé. Les sacrifices humains, les viols d'enfants, ne sont plus attribués à qui de droit, mais ils sont mis à chaque fois sur le dos du hasard, qui n'a jamais servi à expliquer autant de choses. Les religions providentialistes ont perdu la main ; la seule qui subsiste, c'est le culte de l'Etat, mais il est lui aussi malmené ; tout ça n'est pas une bonne nouvelle pour Satan, qui me paraît pour ainsi dire exsangue. Le cinéma est un art démoniaque : mais seuls quelques puritains vertueux le rappellent, tandis que les plus talentueux font de la publicité pour s'en mettre plein les poches.
Il y a quelque chose que je crains de ne pas très bien comprendre dans ce que vous dites sur le Diable : en un sens, selon vous, le Diable veut substituer, aux hommages et au culte rendus à Dieu, le sien propre. Les "grandes civilisations" comme l'Egypte, Rome, Babylone, etc....y excellaient et rendaient un culte à Satan bien plus puissant, bien plus redoutable et sérieux que le nôtre, vous dites-même qu'il n'y a plus de culte du tout. Satan est ignoré ou tourné en dérision, ce en quoi vous voyez si j'ai bien compris, le signe de l'Apocalypse qui vient. Jusque là j'adhère, mais quelle est la priorité de Satan : qu'on lui rende un culte, ou la déchéance de l'Homme qu'il hait ? Jalousie envers Dieu, volonté de récupérer des adeptes avec, pour objectif final, sa vénération, ou bien se sert-il de cette vénération pour perdre l'Homme, que celui-ci dégénère, et s'écarte à jamais de la vérité ? Personnellement je penche pour la seconde option...
Car enfin, notre époque est sans doute la moins brillante dans sa perdition, ce qui peut suggérer que le culte de Satan perdant tout sérieux, il y ait possibilité pour plus d'hommes d'être éclairés et de recevoir la vérité.
Mais d'un autre côté, des gens comme Shakespeare/Francis Bacon sont nés à une époque plus brillante : j'entends par là qu'elle allait plus loin dans le culte du Mal, mais aussi que produisant des hommes de grande classe et d'intelligence étendue, elle pouvait aussi créer des hommes plus lucides, plus proches de la vérité, et qui, s'écartant du dogme satanique, pouvaient dénoncer celui-ci avec force et brio. On ne voit plus de Bacon, ou même de Baudelaire aujourd'hui, la bêtise étant générale et un des fondements, semble-t-il, sur lesquels se fonde la modernité ( et plus précisément la soi-disant post-modernité )...Satan est ridiculisé, mais, comme on ne le prend plus au sérieux, on ne prend pas d'avantage au sérieux ce à quoi il s'oppose, la Vérité...la médiocrité est générale, dans le bien comme dans le mal, et même si on pourrait penser que de la pourriture générale, de l'écroulement de tous les dogmes et de toutes les fausses vérités, naîtra une conscience de la Vérité et un retour à Dieu, théoriquement ça pourrait très bien arriver, mais en pratique je crois plutôt que cette médiocrité va s'étendre et s'étaler dans le temps.
- D'abord rappelons que l'avertissement évangélique et celui de l'apôtre Paul sont contre un antéchrist qui ne s'avance pas sous la bannière de Satan (comme fait Nitche, par exemple, insultant le Messie, niant sa divinité, raillant sa "faiblesse", prônant un complot de juifs et de banquiers pour éradiquer l'esprit évangélique), mais contre un antéchrist apparemment chrétien.
C'est ce qui incite à interpréter la surprise de l'apôtre Jean, ayant la vision apocalyptique de la prostituée, comme étant une surprise liée à ce faux-semblant chrétien.
- Je crois que vous êtes proche de comprendre les choses comme je les comprends et les explique dans la seconde partie de votre exposé, quand vous écrivez : "mais comme on ne le prend plus au sérieux, on ne prend pas davantage au sérieux ce à quoi il s'oppose."
C'est flagrant lorsqu'on lit Nitche : celui-ci, en faisant l'effort pour reconstituer une doctrine satanique rationnelle et cohérente, du même coup fait ressortir un christianisme moins frelaté que celui derrière lequel l'Occident démocrate-chrétien s'avance. Le satanisme, c'est la civilisation, et les évangiles se moquent de la morale et de l'ordre social - c'est parfaitement exact. Les chrétiens doivent affronter le fait que leur dieu n'est d'aucun secours pour gérer correctement les affaires et biens de ce monde.
- Le satanisme "positif" joue bien un rôle dans la stratégie de Satan, mais contrairement à ce que Nitche pense, ce rôle est secondaire.
- La stratégie de Satan ressemble beaucoup à celle d'une armée en retraite, abandonnant des positions parce que c'est là pour elle le seul moyen de retarder la défaite ou de reconstituer des forces. Une débâcle, en dépit de l'apparence trompeuse d'un christianisme exsangue, par laquelle Nitche lui-même est trompé. Les hommes d'aujourd'hui ne sont pas plus incapables que ceux de la Renaissance, seulement ils sont emportés dans la débâcle. Même les mathématiques, cette science si humaine du rapport avec la nature, et donc avec Satan, même les mathématiques sont altérées, ne définissant plus un équilibre artistique, mais un mobile humain.