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Exit Freud

La croyance est couramment répandue aux Etats-Unis dans le caractère scientifique du freudisme, alors même que cette nation apparaîtra vite à la plupart des visiteurs étrangers comme un asile psychiatrique à ciel ouvert; chez les hommes, une pédérastie (= passion furieuse de l'enfance) particulièrement marquée.

Ce sont les malades qui ont la plus grande foi dans la médecine. L'aliénation un peu moindre des Français explique on reste assez méfiant en France vis-à-vis du freudisme. On y exige qu'il soit passé au crible de la critique comme toutes les doctrines officielles. Notamment, en quoi le freudisme n'est-il pas un substitut des poussiéreux sacrements catholiques, selon l'élucidation de Carl Jung lui-même ? Rappelons que les sacrements ont pour but et effet, de même que les dogmes, de rendre "sociale" une spiritualité chrétienne antisociale. Et que l'athéisme moderne (Feuerbach), hérite de cette subversion.

L'intérêt de l'élite bourgeoise dans le freudisme est parfaitement clair, et il est inutile d'aller le chercher bien loin : le freudisme omet l'argent parmi les causes de la folie. Freud est un saboteur du judaïsme, et chez le juif freudien, il ne faudra pas creuser beaucoup pour découvrir un aliéné mental, comme chez le psychiatre de confession catholique romaine, manifestement ignorant que les évangiles fournissent des raisons de vivre opposées à celles que la médecine fournit (d'où les nombreux pamphlets chrétiens contre la médecine et les médecins).

Rappelons que le point de vue chrétien empêche de voir la médecine comme une science, et non seulement de souligner la médiocrité des progrès qu'elle a accomplis au cours des millénaires : en effet la médecine se contente de fournir les moyens de vivre, quand l'homme requiert surtout un but, contrairement à l'animal qui ne saurait en avoir d'autre qui ne soit confondu à son art de vivre. La médecine est une "science sans conscience", comme dit Rabelais.

Ainsi le sacerdoce psychanalytique consiste à placer la population des Etats-Unis sous camisole chimique, et il contribue à l'idéologie totalitaire, puisque la raison de l'homme moderne, ainsi que celle du robot, est dépourvue de but et coïncide avec son mobile. Comme le catholicisme romain inféode le message évangélique à une cause et une finalité étrangères au message évangélique -la famille-, le freudisme met la science au service de la raison d'Etat et de l'ordre public.

 

Commentaires

  • A ma connaissance que le psy remplace le prêtre est tout à fait reconnu par les profanes qui en usent, notamment les femmes, et que ça ne gène pas le moins du monde. En somme elles préfèrent un prêtre à l'allure et au langage d'un médecin que l'inverse; ça leur donne le sentiment d'être à la fois de leur temps (modernes) et d'un autre, passé ravissant et exotique. Les femmes oscillent comme le balancier du pendule sur lequel elles ont les yeux rivés, fascinées comme la proie face au prédateur.

  • Voire. La psychanalyse doit paraître : 1/une science ; 2/moderne. Sinon l'accréditation de psychiatres auprès des tribunaux pose un problème majeur dans une nation qui a la prétention de ne pas faire de prosélytisme religieux.
    - Si tu veux dire que la sympathie des femmes pour les médecins est identique à leur sympathie pour les prêtres, nous sommes d'accord. Il n'y a guère que les repris de justice qui exercent sur les femmes une fascination plus grande que les médecins ou les prêtres.

  • Bonsoir,

    En quoi d'après vous "Freud est un saboteur du judaïsme" ?

  • La science médicale est une science essentiellement égyptienne. Le rêve n'a de valeur métaphysique ni dans le judaïsme, ni dans le christianisme : il n'en a que dans le culte satanique égyptien.

    Ce qui est encore plus grave et dangereux, c'est d'occulter le mépris de Freud vis-à-vis du judaïsme en général, et de Moïse en particulier. Cela suggère une fausse idée du judaïsme comme une théorie raciale ; ça donne raison à ceux qui prétendent que la mystique identitaire nazie est recopiée sur celle des juifs, alors que le culte identitaire se situe au niveau de la plus grossière culture de vie païenne ou nationale-socialiste.

    On peut fabriquer une identité ou une éthique juive de toutes pièces à l'aide des spéculations de Freud, le seul problème c'est qu'elle est impossible selon Moïse.

    Ce qui serait juif, ce serait de dire en quoi le nazisme est bestial et satanique, comportant un aspect de libération de l'instinct sexuel à des fins militaires. Si ça n'est pas fait, mais la moraline de la shoah à la place, de même que l'Eglise romaine se garde d'expliquer en quoi le nazisme est satanique, la raison est que la démonstration entraînerait une condamnation encore plus grave de l'esclavagisme qui règne aux Etats-Unis, le libéralisme ayant pour effet encore plus net de libérer l'instinct sexuel à des fins commerciales.

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