Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

exit

  • Exit la démocratie

    A travers l'utopie démocratique, la bourgeoisie exprime une ambition plus radicalement et plus sournoisement antichrétienne que l'aristocratie et les institutions monarchiques auparavant. Tocqueville aussi bien que Nietzsche permettent de le comprendre.

    Le moins contestable de la part de Tocqueville, assez paradoxal et hypothétique par ailleurs, est sa démonstration que les valeurs démocratiques, portées par la bourgeoisie, sont représentatives du terme de l'évolution politique de l'Occident. En termes politiques rationnels, on pourrait dire que l'Occident débouche sur une utopie politique millénariste, et une caste dominante qui se caractérise par l'extrême dissimulation de sa position dominante, notamment à travers le principe populiste et extrêmement dangereux de la "souveraineté populaire".

    La démonstration de Tocqueville est confirmée par le constat de Nietzsche d'incapacité de l'Occident à s'élever au niveau de la civilisation aristocratique, à qui seule ce philosophe prête le sens de la vertu véritable. On sait d'ailleurs que Nitche voit dans le christianisme la principale cause de la barbarie occidentale, puisque seule l'éradication du judaïsme et du christianisme pourrait permettre à l'Occident de retrouver le sens des valeurs.

    La doctrine de Nietzsche, de même que les études de Freud et Jung tournant autour du mythe d'Oedipe et de l'orientation sexuelle incestueuse permettent facilement de mettre à jour le satanisme des valeurs et principes aristocratiques. Il n'y a aucun doute quant à l'incarnation par la sphinge de la puissance satanique. Nulle aristocratie véritable ne peut se couper de la nature providentielle et de la foi et de la raison du principe d'éternel retour. Qui naît aristocrate naît frappé du sceau de Satan. En choisissant l'aristocratie, Nitche fait volontairement le choix d'une doctrine qu'il sait la plus éloignée du christianisme (l'antichrist Maurras, lui, a dû composer avec la nécessité politique de séduire les catholiques français, et évité ainsi de clamer haut et fort son satanisme).

    La bourgeoisie, quant à elle, est une caste beaucoup plus indéfinissable - une caste dont les apologistes libéraux ne se revendiquent ni de Satan, ni de Dieu, mais seulement du progrès technique le plus vil, dissimulé derrière le slogan de la science. En réalité la science bourgeoise est aussi spéculative que l'art bourgeois, c'est-à-dire entièrement entre les mains de casuistes, assez débiles pour proclamer la recherche scientifique un principe plus fondamental que l'élucidation scientifique.

    Les origines aristocratiques de Tocqueville, mélangées à son catholicisme, ne sont certainement pas étrangères dans sa détermination à croire que la démocratie n'est pas seulement un voeu pieu. Cet amalgame entraîne l'altération simultanée de son jugement des affaires politiques - Tocqueville est étonnamment peu machiavélique, c'est-à-dire un idéologue d'abord. D'autre part le catholicisme se confond chez lui avec cette culture de sa caste, dont Molière et Shakespeare ont largement fait voir l'imposture en la brocardant.

  • Exit Freud

    La croyance est couramment répandue aux Etats-Unis dans le caractère scientifique du freudisme, alors même que cette nation apparaîtra vite à la plupart des visiteurs étrangers comme un asile psychiatrique à ciel ouvert; chez les hommes, une pédérastie (= passion furieuse de l'enfance) particulièrement marquée.

    Ce sont les malades qui ont la plus grande foi dans la médecine. L'aliénation un peu moindre des Français explique on reste assez méfiant en France vis-à-vis du freudisme. On y exige qu'il soit passé au crible de la critique comme toutes les doctrines officielles. Notamment, en quoi le freudisme n'est-il pas un substitut des poussiéreux sacrements catholiques, selon l'élucidation de Carl Jung lui-même ? Rappelons que les sacrements ont pour but et effet, de même que les dogmes, de rendre "sociale" une spiritualité chrétienne antisociale. Et que l'athéisme moderne (Feuerbach), hérite de cette subversion.

    L'intérêt de l'élite bourgeoise dans le freudisme est parfaitement clair, et il est inutile d'aller le chercher bien loin : le freudisme omet l'argent parmi les causes de la folie. Freud est un saboteur du judaïsme, et chez le juif freudien, il ne faudra pas creuser beaucoup pour découvrir un aliéné mental, comme chez le psychiatre de confession catholique romaine, manifestement ignorant que les évangiles fournissent des raisons de vivre opposées à celles que la médecine fournit (d'où les nombreux pamphlets chrétiens contre la médecine et les médecins).

    Rappelons que le point de vue chrétien empêche de voir la médecine comme une science, et non seulement de souligner la médiocrité des progrès qu'elle a accomplis au cours des millénaires : en effet la médecine se contente de fournir les moyens de vivre, quand l'homme requiert surtout un but, contrairement à l'animal qui ne saurait en avoir d'autre qui ne soit confondu à son art de vivre. La médecine est une "science sans conscience", comme dit Rabelais.

    Ainsi le sacerdoce psychanalytique consiste à placer la population des Etats-Unis sous camisole chimique, et il contribue à l'idéologie totalitaire, puisque la raison de l'homme moderne, ainsi que celle du robot, est dépourvue de but et coïncide avec son mobile. Comme le catholicisme romain inféode le message évangélique à une cause et une finalité étrangères au message évangélique -la famille-, le freudisme met la science au service de la raison d'Etat et de l'ordre public.