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Satan et le mal

La tradition catholique romaine a beaucoup oeuvré afin d'effacer Satan et l'antéchrist, ce qui revient à barrer à l'homme la voie du salut. L'exhortation évangélique est au contraire à déchiffrer le nombre de la bête.

La fausse doctrine de l'Eglise romaine a oeuvré selon une méthode facile à comprendre, et que d'autres institutions chrétiennes ont imité. Elle y a oeuvré en incorporant les principes sataniques du droit romain, et ce faisant elle a joué le rôle de matrice des nations européennes.

Un fidèle catholique n'accorde à aucun système légal, à aucune philosophie naturelle le caractère universel, que ce système fonde un régime monarchique de droit divin, recopié sur le culte égyptien satanique, ou qu'il fonde un régime démocratique bourgeois.

Chacun sait dès le plus jeune âge, presque instinctivement, ce qu'il est naturellement bon ou mal de faire. Or Satan n'est pas "le dieu du mal", mais le dieu de la connaissance du bien et du mal. Satan est donc, du point de vue chrétien, un dieu vertueux et non un dieu mauvais.

La coexistence de valeurs juridiques et de l'esprit évangélique au sein de la culture catholique romaine a bouleversé les valeurs juridiques et les mathématiques rationnelles d'une part, tout en portant atteinte à l'esprit chrétien d'autre part.

G.K. Chesterton, moraliste anglais converti au catholicisme romain a eu ce mot : "Le monde moderne est plein d'anciennes vertus chrétiennes devenues folles." C'est inexact : il n'est nulle part écrit que dieu récompense la vertu, mais l'amour. Shakespeare, bien mieux que G.K. Chesterton, élucide le phénomène de l'invention de la "vertu chrétienne" par les élites catholiques pour leur propre profit. Derrière toute doctrine sociale chrétienne se cache un élitisme ; et derrière la doctrine sociale démocrate-chrétienne se cache l'élitisme le plus sournois de tous les temps.

A l'heure du jugement dernier, qui a lieu ici et maintenant, le catholique romain peut toujours se justifier en disant qu'il n'est pas raisonnable de la part du Messie de n'avoir pas prévu des règles pour ordonner la vie de ses disciples. Mais se justifier n'est pas aimer.

La connaissance du bien et du mal est presque instinctive. Savoir distinguer Dieu de Satan, au contraire ne se peut sans l'aide de l'Esprit.

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