Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

alain de la morandais

  • Fornication catholique

    Le péché de fornication est la pire chose dont on puisse accuser un chrétien. La colère du Christ Jésus est chaque fois déclenchée par elle contre ses disciples ou les Juifs, tandis que Jésus n'a pas de réaction en face du blasphème des païens.

    Le clergé romain est le principal responsable de l'occultation de ce péché contre l'esprit de dieu, afin de retarder l'apocalypse pour le compte de la bête de la terre. En faisant croire que l'on peut prévenir la fornication par la morale sexuelle, alors que la fornication EST la morale sexuelle.

    Idiot utile, le "père" Alain de La Morandais (tu n'appelleras "père" que ton dieu et ton dieu seul, dit l'écriture sainte), est convoqué par les chaînes de propagande capitaliste, télévision ou radio, dès qu'il s'agit de fournir une explication aux paroles de l'évêque de Rome, son chef, en matière de morale catholique. Les authentiques chrétiens n'ont pas de chef et sont responsables de leur propre salut, et M. de la Morandais s'exprime au nom de son club de branleurs capitalistes, et en lui seul. De même quant un éditorialiste du "Figaro" a l'audace de se dire "chrétien", ne voyez-là qu'une manifestation de la ruse de Satan.

    Le divin La Morandais, prêt à toutes les galipettes pour cinq minutes dans la lumière des projecteurs, déclare à des centaines de milliers de Français, voire des millions, que "le plaisir sexuel est un don de dieu" (!) ; la preuve, il l'a lu dans un traité du pape Karol Wojtyla. Sans rire. Bien sûr le fromage et le pinard des moines sont un cadeau de dieu, à ce compte-là. Voilà comment on efface les paroles du Messie sur la faiblesse de la chair dans l'Eglise catholiques - exactement comme on vend des savonnettes à la télé. Spirituellement, il n'y a aucune différence entre ces deux propositions.

    Si j'avais dix-sept ans aujourd'hui, l'âge pas très sérieux où les sociétés totalitaires s'efforcent de maintenir leurs citoyens, je me convertirais sans attendre à l'islam, équivalent du catholicisme en moins femelle (comparez l'équipement du croisé chrétien aujourd'hui, et celui du djihadiste musulman). Et pourquoi ça ? Parce que la violence est une source immense de plaisir, et que ce plaisir vient de dieu, disent les crétins, en trempant leur biscuit dans une tasse de thé.

    Dix-sept ans est sans doute l'âge mental de M. La Morandais, car son idée du plaisir traduit cet âge, exactement comme les types de dix-sept ans appellent "amour" le coït, ce qui est une manière de le diviniser, à un point jusqu'où le paganisme n'a pas osé aller. Petit Roméo va en enfer guidé par un prêtre, nous montre Shakespeare, et cette leçon-là vaut soixante dix-sept fois sept fois les babils de La Morandais et du pape Wojtyla à l'attention des jeunes paroissiennes en fleur.