Nul ne détrônera Jésus-Christ de sa place d'Ennemi public n°1, qui le fit condamner à mort par la foule juive de préférence au "droit commun" Barrabas.
Les Barrabas d'aujourd'hui le savent sans doute, c'est-à-dire ceux que la cruauté ou la violence de leurs crimes fait passer pour les ennemis du genre humain. Ils savent que le genre humain, en réalité, ne peut pas se passer d'eux, comme il ne peut pas se passer de la mort ni de la peur ; c'est ce qui explique qu'au jour de leur procès, certains assassins affichent une grande sérénité et sont loin d'être rongés par la culpabilité - ils savent qu'ils contribuent à la justice.
D'ailleurs je n'ai lu nulle part que Napoléon mourut étouffé dans les remords.