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dawkins

  • Créationnisme

    L'épistémologie c'est la fin de la science, la queue de la comète.

    Je propose la métaphore suivante afin de mieux comprendre le principe, l'épistémologie qui gouverne la science évolutionniste. C'est comme un inspecteur de police qui serait confronté à un suspect, sur le point d'avouer, lorsque son adjoint introduirait tout à coup dans la salle d'interrogatoire cinq nouveaux suspects, avec des mobiles et des alibis différents. À son commissaire qui l'interroge sur les progrès de l'enquête - vu que les médias exigent des nouvelles fraîches -, cet inspecteur répond : « On avance, chef, rendez-vous compte, on a pas moins de cinq nouveaux suspects ! » Mathématique, n'est-il pas ?

    Les créationnistes yankis se sont parfaitement insérés dans la lacune de la théorie "néo-darwinienne". Ils sont utilisés comme repoussoir par les évolutionnistes, mais en réalité les hypothèses sont exactement les mêmes. D'ailleurs le créationnisme est illustré depuis des lustres par Spencer, par Bergson, sans que ça choque aucun journaliste.
    Les créationnistes yankis mettent en lumière la fin de la pseudo-science du plagiaire Darwin et de l'épistémologie impotente de Kant ou de Popper. Voilà ce qui met en rage les néo-darwiniens.
    Les créationnistes sont aussi indispensables aux évolutionnistes pour exister que les racistes sont utiles aux antiracistes. Ou que la droite libérale à la gauche libérale. On est en présence, non pas d'une dialectique mais d'un raisonnement binaire manichéen. Hegel et Marx n'ont rien à voir avec ces palinodies, avec le scandale qui consiste à désunir la politique, la science et la poésie, pour mieux les anéantir par le raisonnement philosophique.

    La palme du crétinisme mathématique, je la décerne à l'évolutionniste Stephen Gould, en tête de gondole à la Fnac. Car il n'y a pas de hasard. Du point de vue scientifique, même le fanatisme religieux laïc de l'évolutionniste Richard Dawkins est préférable car, au moins, lui n'est pas détourné de son objectif par une tonne de démagogie niaise. Le fanatisme est un humanisme.
    Du moins c'est un fait historique que nul prétexte n'a fait plus de victimes que le prétexte de défendre la démocratie ou celui d'instaurer la paix et les droits de l'homme dans le monde entier, de faire respecter le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Un prétexte qui continue de faire des victimes par centaines tous les jours.