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  • Humaine Eglise

    L'abbé Mugnier (1879-1939) dans son Journal passe son temps à dénigrer l'Eglise catholique, son clergé imprégné d'un "esprit de sacristie". Néanmoins, cet abbé resta dans le giron de l'Eglise et continua d'accomplir ses rituels.

    Avec quelle personne se comporte-t-on ainsi ? Avec sa vieille mère, dont on cerne les limites, qui nous irrite avec ses manies, mais que l'on ne peut se résoudre à laisser.

  • Au Trou !? (n°11)

    Le n°11 du fanzine satirique hebdomadaire "Au Trou !?" vient de paraître. Au sommaire cette semaine :

    - L'indignation "made in France" (Porteur)

    - Simone Weil contre Jacqueline de Romilly (Télémax)

    - Le Courrier des Lecteurs (par ma pomme)

    - Choses vues dans le poste (chronique télé de Bardamor)

    - Un conte d'Alphonse Allais illustré.

    - Des caricatures de Philippe Sollers, Xavier Niel, Le Pen, Ben Ali, Cornélius Dupree, Jacques Vergès, etc., par Zombi, Proust et ma pomme.

    (Le précédent n°10 peut être lu gratuitement sur le site Calameo.fr accessible à partir de mon blogue.)

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  • Mon Journal de guerre

    En attendant mon "Journal de guerre 2008-2009" à paraître bientôt (ou bien tard), voici le mois d'avril au format PDF, encore assez éloigné de la forme définitive plus tranchante que j'entends donner à ma petite entreprise indépendante de démolition de la religion "judéo-chrétienne" - et sans oublier que contracter avec un éditeur, l'exemple passé de Diderot, ou plus récent de Céline le prouve, c'est comme vendre tout ou partie de sa science au diable. Mieux vaut faire pute si on a le sens de l'honneur.

  • Et merde pour le cinéma !

    De toutes les étiquettes françaises, c’est l’étiquette gaulliste qui me répugne le plus. Je peux causer avec un Français musulman, un Français bouddhiste, un Français lepéniste, un Français juif, un Français cégétiste, un Français qui fait la manche, un Français écologiste, un Français royaliste, voire un social-démocrate, mais un Français gaulliste, j’avoue que j’ai du mal, je dois « prendre sur moi ».

    Il paraît logique d’inculper plutôt ceux qui ont eu entre les mains les moyens de tenter quelque chose d’autre que le résultat qu’on a sous les yeux : une parodie de pays civilisé parsemé de supermarchés Leclerc, de cubes de béton estampillés Portzamparc ou Jean Nouvel, entrecoupé de bocages en jachères ou d’élevages intensifs, dirigé par un président anglophile qui sait à peine parler anglais, avec des académiciens plus gâteux les uns que les autres.

    Pour le gaulliste Jean Galtier-Boissière, de la première heure mais que j’ai découvert récemment aux Puces, c’est différent. Un peu à la manière forte de Le Pen ou de Jean Dutourd, il a cette façon franche de s’expliquer et de mépriser ouvertement l’opinion commune des gonzesses des deux sexes qui prennent le « Journal de 20 heures » pour paroles d’Evangile à ne surtout pas contredire.

    Son Journal sous l’Occupation, puis la Libération, est très instructif à côté de la mythologie laïque débitée par des instituteurs-adjudants au taquet, qu’on peut entendre à l’école dans une morne ambiance, de sept à vingt-sept ans, pour ceux qui font des études supérieures, vu le taux de chômage dissuasif.

    Bien que Galtier-Boissière ne soit pas communiste, au contraire, il me plaît de recopier sur mon blogue des extraits de son Journal, pour l’édification des foules qui passent par ici.

    « 30 août 1944 : Le Bourget a été pris d’assaut par les Leclerc.

    Ainsi, tandis que de Gaulle descendait tranquillement les Champs-Elysées, acclamé par une foule délirante, les Allemands s’accrochaient encore à la banlieue parisienne.

    Une femme tondue a protesté de son patriotisme :

    - Mon cul est international, mais mon cœur est français !

    Le long du Boul’Mich’ les terrasses de café s’emplissent de nouveau, dont les pare-brise sont étoilés par les balles de mitrailleuses. Les dégâts qui semblaient considérables dans les rues vides, se révèlent minimes depuis que la circulation a repris. Sur les trottoirs, les taches de sang noir s’effacent sous les pas des promeneurs.

    Les restaurants réservés aux FFI ferment aujourd’hui. Après les avoir couverts de fleurs de rhétoriques, les vrais militaires donnent le choix aux combattants en veston : s’engager dans l’armée régulière ou rendre leurs arquebuses.

    Les bons bourgeois ont manifesté quelque inquiétude à l’aspect « Commune » des barricades et de leurs défenseurs en salopettes. De plus, la police étant en grève pendant l’insurrection, une certaine pègre qui surgit des bas-fonds en temps de crise, a pillé et rançonné. Dans l’ombre des héros de l’insurrection se sont glissés des bandits, comme des détrousseurs de cadavres sur les champs de bataille.

    L’Académie française expulse les deux Abel.

    Identités révélées.

    Durand (dans la clandestinité : Dupont)...

    Mais nous ignorions aussi bien ce Dupont que de Durand. Et de même : Arthur Duconneau (dans la clandestinité : Jupiter). »