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mugnier

  • Humaine Eglise

    L'abbé Mugnier (1879-1939) dans son Journal passe son temps à dénigrer l'Eglise catholique, son clergé imprégné d'un "esprit de sacristie". Néanmoins, cet abbé resta dans le giron de l'Eglise et continua d'accomplir ses rituels.

    Avec quelle personne se comporte-t-on ainsi ? Avec sa vieille mère, dont on cerne les limites, qui nous irrite avec ses manies, mais que l'on ne peut se résoudre à laisser.

  • MON JOURNAL DE GUERRE

    Tant le mauvais goût de l'abbé Mugnier est sûr (Proust, Chateaubriand, Barrès, Nitche...), je ne peux m'empêcher de le voir comme le précurseur de tout le clergé catholique actuel.

    Ce genre de boussole inversée qui indique l'Enfer n'est pas absolument inutile contrairement à un type comme Sollers qui ne se trompe pas parfois (je n'ai pas d'exemple en tête).

  • L'importance de l'index

    Le Journal de l'abbé Mugnier a un avantage sur celui de Claire Fourier, il possède un index ! Je cherche ce que le superficiel abbé* rapporte à propos de Montherlant qui bénéficie de cinq ou six "entrées" dans mon édition.

    En 1921 Montherlant a le pressentiment de la deuxième guerre. Elle se dessine dans un délai de cinq ans, pense-t-il. Mugnier ne fait aucun commentaire. Il a beau être plutôt démocrate-chrétien, l'abbé n'est pas dans le même état d'hébétude où sont aujourd'hui les bourgeois de la même espèce, tous à peu près persuadés que le règne de la démocratie durera mille ans et qu'elle nous préserve ad vitam æternam des horreurs de la guerre ; pire, qu'on risque de faire tourner le lait qui permet de fabriquer le beurre catholique si on se déclare inquiet de la bêtise et de la collaboration des clercs.

    *Je définis l'abbé Mugnier : "Celui qui sonde le chœur."