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madelin

  • Demain la Révolution

    Opposer le libéralisme à l'étatisme, c'est comme opposer la télévision publique d'Etat à la télévision privée de Bouygues. Seule une cervelle exposée aux spots télé ou aux clips vidéo durablement peut croire qu'il y a réellement opposition.

    Ce qu'"Arte" dit pour un public d'instituteurs laïcs, TF1 le répète dans le langage du petit peuple des supporteurs de foot.

    La meilleure protection du capitalisme, depuis le début, c'est l'Etat : en France, en Allemagne, au Royaume-Uni, partout. Sans l'Etat et ses flics, il y a longtemps que les industriels "libéraux" auraient été "raccourcis" par le prolétariat.

    Sans la police chinoise, pas de Jeux Olympiques ni de capitalisme chinois. A tel point que le destin du capitalisme chinois et de la dictature militaire chinoise sont indissociables. Et les Etats-Unis dépendent désormais pour une large part de la capacité de la junte militaire chinoise à endiguer une révolution fort probable des esclaves chinois. On recommande à la junte de faire alors appel à des conseillers très spéciaux comme Guy Sorman ou Jacques Attali.

    Le capitalisme est lié à l'initiative privée, dit-on sur les plateaux de télé. Le panurgisme des yankis est une preuve suffisante du contraire. Sous prétexte qu'il est noir, Obama est un type bien ; sous prétexte qu'il n'est pas blanc, Obama est un sale con : voilà à peu près le niveau de l'initiative privée aux Etats-Unis. Alain Madelin a une gueule d'initiative privée, peut-être ? Il a surtout une gueule de con qui répète la même rengaine depuis trente ans, et qu'on nous ressort avec cette vieille peau imbaisable de Marie-France Garaud, comme si la France ne sentait pas déjà assez le moisi comme ça, après tant d'années de gaullisme.

     

  • En deuil

    La bande-dessinée, je lui dois comme à Kipling ou Mark Twain, Stevenson, de m'avoir préservé du cinéma. De toute évidence, comme j'ai pu le constater très tôt en observant mes condisciples, le cinéma rend con à très grande vitesse, plus encore que l'abus de "shit" ; à peu près à égalité avec le football - spécialement les westerns et la science-fiction !

    Aussi la mort de Raymond Macherot me fait-elle de la peine. Il n'y a plus beaucoup d'auteurs de bédé pour enfants comme Macherot aujourd'hui. Les séries les plus vulgaires, le genre "Astérix et Obélix", imité des "comics" yankis, écrasent le reste de la production. Il faut voir la ruée des mères de famille qui se précipitent à Noël dans les supermarchés pour acheter le dernier "Titeuf" ! Sans compter que, vu le niveau intellectuel désormais, on continue de lire des bandes-dessinées après douze ans et le public "adulte" est aussi large que le public des enfants.

    Aussi médiocres soient "Titeuf" et "Astérix et Obélix", d'ailleurs, ils valent encore mieux que le cinéma dont on bourre le crâne des gosses yankis dès la maternelle et qui s'en prend directement à l'imagination. Il n'y a pas que les caméras de vidéo-surveillance qui sont le symbole du totalitarisme laïc.

    Macherot, écologiste de gauche, était aussi connu dans certains milieux "réacs" madelinistes où son personnage de rat noir incarnant le mal avait été récupéré. Difficile aujourd'hui de faire plus politiquement correct que Madelin. C'est Macherot désormais le vrai paria. Comme je demandai un album pour mon neveu dans une boutique parisienne SPECIALISEE dans la bande-dessinée, le mec me répond : "Qui c'est ça Macheron ? "Chlorophylle et les Rats noirs" ? Hein ?"  : ça m'a donné envie d'acheter une batte de baseball au "Bon Campeur" et de revenir saccager sa vitrine pleine de mangas japonais.