Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Demain la Révolution

Opposer le libéralisme à l'étatisme, c'est comme opposer la télévision publique d'Etat à la télévision privée de Bouygues. Seule une cervelle exposée aux spots télé ou aux clips vidéo durablement peut croire qu'il y a réellement opposition.

Ce qu'"Arte" dit pour un public d'instituteurs laïcs, TF1 le répète dans le langage du petit peuple des supporteurs de foot.

La meilleure protection du capitalisme, depuis le début, c'est l'Etat : en France, en Allemagne, au Royaume-Uni, partout. Sans l'Etat et ses flics, il y a longtemps que les industriels "libéraux" auraient été "raccourcis" par le prolétariat.

Sans la police chinoise, pas de Jeux Olympiques ni de capitalisme chinois. A tel point que le destin du capitalisme chinois et de la dictature militaire chinoise sont indissociables. Et les Etats-Unis dépendent désormais pour une large part de la capacité de la junte militaire chinoise à endiguer une révolution fort probable des esclaves chinois. On recommande à la junte de faire alors appel à des conseillers très spéciaux comme Guy Sorman ou Jacques Attali.

Le capitalisme est lié à l'initiative privée, dit-on sur les plateaux de télé. Le panurgisme des yankis est une preuve suffisante du contraire. Sous prétexte qu'il est noir, Obama est un type bien ; sous prétexte qu'il n'est pas blanc, Obama est un sale con : voilà à peu près le niveau de l'initiative privée aux Etats-Unis. Alain Madelin a une gueule d'initiative privée, peut-être ? Il a surtout une gueule de con qui répète la même rengaine depuis trente ans, et qu'on nous ressort avec cette vieille peau imbaisable de Marie-France Garaud, comme si la France ne sentait pas déjà assez le moisi comme ça, après tant d'années de gaullisme.

 

Commentaires

  • Pour parer à la révolte des gueux, on a substitué la force brute par la technique, l'éducation, le dialogue, le verbiage, la démocratie. Puis on a opposé les sans-grades aux petits sergents du capitalisme, persuadant les premiers de la supériorité de fait des seconds et inversement. Spendius a raison lorsqu'il dit que le Capitalisme est facteur d'enrichissement. A ceci près qu'il n'est pas généralisé et strictement cantonné aux sociétés ou-et classes sociales "clientes". Le degré d'enrichissement lui-même est normé, ceci afin que le sacro-saint principe de frustration (sans lequel la société capitaliste se casserait la figure) demeure et fasse rêver donc consommer. A l'identique pour la culture, véhiculée comme instrument de domination. Dire à un pauvre qu'il n'a pas a fiche en l'air son usine car en Occident, au nom des droits de la femme et de Robert Badinter, il n'a rien compris a ce qu'est un homme civilisé ; voila la plus belle des dégueulasseries pacifistes. Une révolution orange en somme.
    Par contre, sachez-bien que tous les kapos hypocrites de la Démocratie du lecteur du Figaro à celui de Libé, dès que leur portefeuille d'obligations se casse la tête, sont les premiers à réclamer de l'autoritarisme.

    Sorman et Attali devraient faire un petit tour dans quelques usines Indiennes, jouer au gentil animateur de cellule de reclassement.

  • Non, l'enrichissement ne ressort que de bilans comptables truqués. La France n'est pas sortie enrichie de cent cinquante ans de capitalisme : elle en est sortie appauvrie, dans sa science, dans son art, qui sont les vrais joyaux.

    Ce sont bien des avions conçus par des ingénieurs capitalistes qui font venir des hordes de touristes en France et entrer des "devises" : mais les ruines qu'ils viennent admirer ne doivent rien au capitalisme si ce n'est le fait d'être appelée "ruines".

    L'industrie capitaliste a en outre contribué à liquider par la chimie près de six millions d'enfants depuis les années soixante-dix et transformé peu à peu la France en un asile de vieillards séniles.

    Le petit Spendius a l'imagination ravagée au point de croire qu'il n'y a pas d'autre mode de vie possible que le mode de vie capitaliste fondé sur l'escroquerie publicitaire et l'exploitation.

  • "Le petit Spendius a l'imagination ravagée au point de croire qu'il n'y a pas d'autre mode de vie possible que le mode de vie capitaliste fondé sur l'escroquerie publicitaire et l'exploitation."

    C'est reparti...vous oubliez la star academy, aussi!


    Il y a quand même beaucoup plus de style dans le marxisme du mouton que dans celui du lapin. On s'attaque au lapin en premier (c'est le plus con, donc le plus facile)

    "La France n'est pas sortie enrichie de cent cinquante ans de capitalisme : elle en est sortie appauvrie, dans sa science, dans son art, qui sont les vrais joyaux."

    On aimerait bien savoir de quelle "science" et "art" vous parlez. Déjà du côté de l'art, les artistes que vous admirez ont tous vécu un peu près à une époque capitaliste. Avant, vous admettez vous même que le XVIe siècle est chiant et débile, et la Renaissance n'a pas produit grand chose du coin des français. Vous détestez Descartes, Montaigne aussi j'imagine ne vous inspire pas grand chose, etc etc. Donc, quel "art" français pré-capitaliste vous parlez?

    Même chose pour la science: A part des philosophes pédants, la France n'a pas produit de grand scientifiques (et me lancez pas "Pasteur"...). L'unique scientifique français que vous aimiez, c'est Poincaré, qui a vécut pendant ces fameux "150 ans" de capitalisme.

    Donnez-nous des noms, et des faits, mon beau lapin, au lieu de discours moraux à deux sous. J'ai cru que la morale, c'était pas votre truc?

    "Ce sont bien des avions conçus par des ingénieurs capitalistes qui font venir des hordes de touristes en France et entrer des "devises" : mais les ruines qu'ils viennent admirer ne doivent rien au capitalisme si ce n'est le fait d'être appelée "ruines"."

    ?

    "L'industrie capitaliste a en outre contribué à liquider par la chimie près de six millions d'enfants depuis les années soixante-dix et transformé peu à peu la France en un asile de vieillards séniles."

    ...Et Lénine a légalisé ce massacre.

    (c'est bon, ça le calme ça)

    Je pense que la personne à l'imagination ravagée, c'est vous. Même pas La Voix n'arrive à vous calmer. "Ce n’est qu’aux yeux de votre secte dont vous etes l’unique membre, que je suis hérétique" - tout est dit.

    "A ceci près qu'il n'est pas généralisé et strictement cantonné aux sociétés ou-et classes sociales "clientes"."

    Le capitalisme a malheureusement du mal à s'adapter à d'autres sociétés car elles n'ont pas les conditions nécessaires. Lisez-moi ceci:

    http://www.schizodoxe.com/2008/02/25/le-capital-mort-ou-pourquoi-les-pauvres-sont-ils-riches/

    (C'est pas Mises, je vous jure - quoi que je pourrais lancer le récent nobélisé Krugman, défenseur de la mondialisation et du libre-échange (c'est bizarre ça, que Lapin n'aie toujours pas reçu de Prix Nobel d'économie, au fait?))

    Pour le reste, je ne vais certainement pas nier devant vous la société médiocre et hypocrite occidentale. Je constate seulement que vous ajoutez au problème par vos diagnostics foireux et vos 1000 "ismes" (marxisme, communisme, positivisme, etc) par minute.

  • La fin du XVIIe siècle et le début du XVIIIe siècle marquent un tournant dans la construction du capitalisme. Ne serait-ce que parce que le capitalisme est indissociable de la création de grandes banques à l'échelle d'Etats centralisés comme la Grande-Bretagne ou la France de la Régence.

    Le capitalisme dans lequel les banques sont le meilleur soutien de l'Etat qu'elles financent, et l'Etat le meilleur soutien des banques en cas de faillite, date de cette époque.
    L'historien F. Furet a souligné le rôle précurseur de l'Angleterre, qui dès le XVIIe siècle a commencé à se vautrer dans le machinisme.

    L'idéologie bourgeoise libérale a pour seule vocation d'entretenir le mythe d'un Etat indépendant du Capital et vice-versa. Comme le pouvoir de l'Assemblée nationale est entièrement fictif, si vous voulez, et entretient le mythe d'une contribution de chacun à la société civile.

    Surtout sous la Ve République. Observez que la réduction des pouvoirs du Parlement de la IVe Rép. à la Ve Rép. correspond à une réalité économique. Le pouvoir économique s'est lui aussi concentré entre les mains d'une pseudo élite de plus en plus réduite et, qui plus est, totalement ignare ou presque. Marx a raison, l'Etat laïc mène à la bêtise de Pinault et Arnault, à la bêtise de Daniel Bouton, et au bout du compte à l'anarchie. Pour Marx le totalitarisme est une forme d'anarchie.

    Pour J. Michelet, la France est morte en 1812. Et Marx qui la connaissait par sa littérature ne s'attendait pas à la trouver aussi médiocre.
    Michelet espère dans un redressement, une réforme. Mais on voit bien qu'après Napoléon-le-Sanglant, précurseur d'Hitler, il n'y a eu peu ou prou que des syndics de faillite à se succéder.

    La France n'est plus qu'un fétiche qui pend à la ceinture d'ultimes crétins comme Tillinac ou Fillon, Dominique de Villepin, Jean-Pierre Chevènement, ct'e bande de métèques.

  • Vous avez bien appris votre poésie.

Les commentaires sont fermés.