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thierry henri

  • L'Argent du Beur

    Le pire, ce sont encore ces intellos bobos : Finkielkraut, Bruno Gaccio, etc., qui feignent d'ignorer que le football est une entreprise politique bourgeoise crapuleuse DEPUIS LE DEBUT. Sans compter ses effets d'abrutissement sur les familles les plus modestes. Non seulement les industriels français ont importé une main-d'oeuvre africaine à bon marché pour effectuer les tâches ingrates pour pas un rond, mais ils l'ont flanquée devant la télé et les matchs de foot.

    L'impossibilité pour un politicien qui le souhaiterait de remettre en cause le foot tient non seulement au poids de l'industrie dans ce secteur, mais aussi au fait que le football "participe du lien social" comme disent les sociologues dans leur langage vulgaire. Un point qui permet de laver Marx du soupçon qui pèse sur lui de n'être qu'un "sociologue". Marx et Engels savent trop bien l'aspect "cultuel" de la culture. Le communiste qui ne voit derrière ce "ciment social" autre chose que le meilleur moyen pour la bourgeoisie de communiquer aux ouvriers, aux employés et aux fonctionnaires sa religion de l'argent ne peut être qu'un ancien stalinien qui n'a lu qu'une version de Marx amputée.

    Marx tenant d'ailleurs à juste titre les réactionnaires en général pour des imbéciles nostalgiques complètement coupés des réalités historiques (excepté Balzac), n'a jamais ignoré la menace particulière que les sociaux-démocrates, plus rusés, font courir à la vérité.

    Probable que si les fils d'ouvriers n'avaient pas été détournés de Marx vers le football, la politique et la sociologie, les flonflons de la Marseillaise en guise de cache-sexe, la France ne serait pas aussi bas aujourd'hui. Même le milieu anar pourtant plus radical semble ne pas avoir évolué depuis Marx ! Incapables les anars de voir quelles sont les deux catégories d'individus qui font référence à Nitche en dehors d'eux: les curés démocrates-chrétiens (Onfray y compris) et les supporteurs du PSG, et que la meilleure interprétation du surhomme de Nitche est le super-héros de la culture yankie qui est un super-flic au-dessus des lois (un peu comme un chef d'Etat).

    Etant donné le lien politique entre le foot et la guerre, je ne peux m'empêcher de penser à "Henry V" où Shakespeare brocarde comme dans quelques autres pièces l'esprit chevaleresque façon Chrétien de Toyes, avec une bonne longueur d'avance sur les "Monty Python", et non sans souligner contrairement à eux le caractère satanique d'une telle littérature. Si Shakespeare avait été entendu, la littérature romanesque moderne ne serait jamais née. Les intellos-bobos d'aujourd'hui sont les Tartuffe jansénistes d'hier.