Jean Tulard volant au secours de l'Histoire menacée par le gouvernement Sarkozy, cette blague ! Si Tulard est historien, alors moi je suis carmélite et Max Gallo c'est Karl Marx.
D'une part l'histoire recèle beaucoup trop de vérités dérangeantes pour avoir jamais été enseignée sérieusement dans l'Université française. Les Etats sont aussi hostiles à l'Histoire que les Eglises furent à la théologie apocalyptique. L'art historique n'est pas moins "maudit" que les autres arts visionnaires, recouvert de flots de musique (comme le montre le mythe de la nymphe Echo, l'art musical -ô combien mimétique- est narcissique : l'art des fous).
D'autre part, J. Tulard est le représentant d'une abjection historique française qui consiste à honnir Hitler et le vouer aux gémonies tout en célébrant la mémoire d'un dictateur non moins sanglant qu'Hitler, à savoir Napoléon Ier, qui n'hésita pas comme son cousin germain à recourir à l'assassinat politique pour parvenir à ses fins, ni à terroriser les populations civiles.
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Il n'est guère difficile de prouver que le régime nazi est très fortement apparenté au régime napoléonien sur le plan idéologique, qu'il y a là deux sécularismes similaires. C'est même plus facile encore que de démontrer que le nazisme n'est qu'une variation du capitalisme. La nostalgie du paganisme romain fut même affichée officiellement à la fois par le régime nazi et par le régime de Napoléon Ier (Au centre de la civilisation romaine et qui pousse les chrétiens comme les communistes à la haïr : le culte du destin, symbolisé par la svastika aryenne.)
Un Français qui possède un minimum de dignité ne peut critiquer cette religion de la bourgeoisie allemande que fut le nazisme, la philosophie d'Heidegger ou de Jünger, cette parodie d'humanisme, sans balayer aussi devant sa porte. Faute de quoi ce n'est qu'un vil opportuniste façon BHL ou Tulard.
Si Dominique Venner actuellement est le seul (à ma connaissance) à être l'auteur d'études historiques soulignant la ressemblance entre les politiques d'Hitler, Napoléon Ier voire Louis XIV, et non à bâtir une fantasmagorie du régime nazi (que les jeunes Français sont de moins en moins disposés à gober malgré les heures de propagandes télévisées hebdomadaires dispensées sans qu'aucun historien proteste contre ces méthodes, profitant plutôt des plateaux télé pour fourguer leur camelote prétendument historique), ce n'est sûrement pas étranger au fait que D. Venner se tient à l'écart de l'Université qui propage une gnose RE-LI-GIEUSE. Quid des études d'historiens allemands démontrant que la politique nazie est la seule politique socialiste (keynésienne) véritable au XXe siècle ?
Les progrès considérables que Marx et Engels ont fait faire aux études historiques sont une avancée CONTRE la religion bourgeoise et n'auraient pu être enseignées au sein de l'Université allemande d'où est sortie au contraire la religion nationale-socialiste de Hegel.
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Je pourrais citer cinquante exemples frappants montrant que l'histoire aujourd'hui, dans les collèges, les lycées et l'université a moins à voir avec l'histoire qu'avec ce que les laïcs appellent pudiquement "l'éducation civique", pour éviter de parler de religion ; je dois me restreindre à quelques exemples au cours de cette semaine. (A SUIVRE)