J'emploie exprès le vocabulaire mahométan, qui suscite mépris ou effroi dans l'Occident efféminé, retranché derrière la bombe A, les hautes murailles de l'argent, le sentiment de puissance technocratique, le babil de ses pseudo-savants.
Le djihad chrétien est formulé dans l'évangile de Matthieu, au chapitre X, citant le Messie :
"- Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre ; je suis venu apporter, non la paix, mais le glaive. Car je suis venu séparer le fils de son père, la fille de sa mère, et la bru de sa belle-mère ; et on aura pour ennemis les gens de sa propre maison. (...)"
Le Messie ne cache pas dans ces paroles que le combat contre Satan est un combat sans merci et sans trêve. La violente iniquité du monde est la première raison pour le Messie d'offrir un glaive à ses disciples.
L'Eglise romaine a pour mission d'empêcher le djihad chrétien, en lui substituant une "culture de vie" païenne, suivant une expression que les prêtres romains, profitant de l'imbécillité et de l'ignorance de leurs ouailles, n'hésitent pas à employer publiquement. Si on la rapporte au texte évangélique, on voit combien l'idée de paix civile mondiale, objectif des nations unies, non seulement heurte la culture païenne, au regard de laquelle la guerre est un élément fondateur de la culture, mais également le christianisme. A travers la "politique chrétienne", la morale soi-disant "judéo-chrétienne" des "grandes démocraties modernes", l'Antéchrist introduit donc un élément de zizanie majeur.
L'évangile a une dimension tragique, que l'on retrouve chez Shakespeare, seul et unique tragédien chrétien, qui met en évidence l'ultime complot catholique des pharisiens (Polonius) et des veuves (Gertrude), Shakespeare qui déchire par avance le voile de l'occultisme technocratique. La culture moderne, quant à elle, peut se résumer à une tentative d'ensevelir la tragédie sous le divertissement et la propagande, le cinéma, afin que l'homme ne sache même pas pourquoi il est né. Or, si l'on tire sur le fil de la modernité, qui consiste essentiellement à trouver refuge dans le temps, à faire le calcul d'une perspective infinie offerte à l'humanité, on remontera à la source de la philosophie catholique et des mathématiques chrétiennes. La modernité est pourtant une notion entièrement dépourvue de sens sur le plan historique. La parole divine juive ou chrétienne nous dit que les buts du progrès sont métaphysiques, et qu'à ce titre il ne peut y avoir aucun progrès sur le plan social, celui-ci étant le plus imperméable à la métaphysique. De quoi sont coupables les pharisiens et les veuves aux yeux du Messie ? D'avoir tiré une doctrine sociale de la loi de Moïse - d'avoir transformé un message spirituel en message anthropologique.
- Ce qui différencie le djihad chrétien du djihad musulman, c'est non seulement la dénonciation de la croisade comme une entreprise satanique, les documents attestant des pratiques rituelles sataniques des prétendus "croisés chrétiens", mais aussi la mise en évidence de la stratégie de l'Antéchrist pour maintenir son emprise sur l'humanité, le plus souvent possible.
A ma connaissance l'islam et le coran ne contiennent pas d'élucidation, comme les épîtres de Paul ou l'apocalypse, du piège tendu par Satan aux hommes. Au contraire, il me semble que pour lutter contre l'oppression de la culture occidentale, les moyens mis en oeuvre par les djihadistes musulmans sont recopiés sur la culture occidentale. La résistance par la terreur et l'assassinat des élites capitalistes trouve bel et bien sa justification dans la culture occidentale, bien avant la révolution française. A ma connaissance le coran et la religion mahométane ne contiennent pas d'avertissement, contrairement aux prophéties juives, contre la manière, voire la ruse du clergé, qui consiste à façonner une idée de dieu propice au clergé.
S'inspirant de méthodes révolutionnaires en usage en Occident, les djihadistes qui se préoccupent sincèrement de dieu feraient bien de constater à quel point les révolutions occidentales ont peu contribué à faire reculer la bestialité, mais contribué seulement à Occident qui dissimule ses moyens d'oppression derrière des arguments de tartufe démocrate-chrétien.
Commentaires
"S'inspirant de méthodes révolutionnaires en usage en Occident, les djihadistes qui se préoccupent sincèrement de dieu feraient bien de constater à quel point les révolutions occidentales ont peu contribué à faire reculer la bestialité."
Si vous parlez ici du redoutable Etat Islamique, en passe de remporter le leadership du djihadisme et dont l'ambition est gigantesque, vous leur prêtez une motivation qui n'est pas ni dans leur propagande, ni dans leur objectifs, et à peine dans leurs méthodes. Ils ne veulent non pas "faire reculer la bestialité", mais faire avancer le califat, l'établir, étant entendu que pour eux, s'efforcer au califat est une obligation première de la foi musulmane, et que cette obligation revêt un caractère eschatologique très décidé.
L'eschatologie islamique, d'après certaines lectures, se déploie à la suite d'un ballet militaire, et la figure du Prophète est très martiale elle même. Que les actionnaires du monde puissent tirer idéologiquement parti de la terreur n'éteint pas la soif apocalyptique, parfaitement déchaînée parait-il, des combattants de l'EL. Plusieurs journalistes ayant rendu visite à L'EI ont rapporté qu'ils n'avaient jamais vu autant de joie et d'enthousiasme dans une zone de guerre.
Ajoutons qu'il ne s'en prenne pas tant aux élites occidentales, l'affaire Charlie étant totalement épiphénoménale du Djihadisme, même si ce genre de symbole à des conséquences décisive, qu'aux "apostats", et qu'ils ont pour projet d'exterminer tout les chiites (une figure importante de l'EL confirmait même que oui, les chiites était bien 500 millions, mais qu'il faudrait en effet tous les tuer, et que l'EL s'y appliquerait). Ajoutons qu'ils sont dans leurs manœuvres présente, beaucoup plus féroces avec leurs "faux frères" musulmans qu'avec les chrétiens et les juifs, leur lecture des textes permettant, dans leurs lois de la guerre, un statut d'inféodation, assorti d'un impôt, pour les chrétiens et les juifs.
Car, bien plus qu'imprégné d'esprit révolutionnaire occidental (ce qui reste à prouver), ils sont, d'après nombre d'observateurs, de fins littéralistes, très à cheval sur la théologie islamique. (Je parle des têtes pensantes, plus que des légions furieuses qui composent le gros de leurs rangs, et qui même s'il doit être plus mélangé, est d'après les observateurs tout de même très versé dans le légalisme et la théologie coranique)
Les méthodes terroristes de l'Etat islamique sont des méthodes, si ce n'est inventées en Occident, du moins largement perfectionnées par les Occidentaux. Comparativement à une armée conventionnelle, les commandos terroristes se distinguent par leur détermination, qui pallie le nombre réduit des troupes et l'infériorité en termes d'armement, et par l'usage de la communication et des médias.
- L'attentat contre "Charlie-Hebdo" ne me paraît pas secondaire - il est bien destiné à durcir la position des élites occidentales afin de rallier un maximum de mahométans pauvres à la cause de l'Etat islamique.
- Le djihad chrétien est lui aussi présenté comme une guerre spirituelle, et le fils de l'homme qui vaincra la bête de la terre et les nations à la fin des temps est aussi un guerrier ; j'ajoute qu'il y a une dimension eschatologique évidente dans le marxisme-léninisme, où la vérité est posée par Marx comme un équivalent de dieu ; et cet aspect est également décelable dans la révolution française et chez certains philosophes des Lumières.
...autrement dit, il ne fait pas de doute pour moi que le combat de l'Etat islamique est dirigé essentiellement contre l'impérialisme occidental, qu'il trouve sa force de ralliement dans cet aspect, et non dans le coran ou l'islam. Par conséquent le combat de l'Etat islamique est analogue à celui du mouvement de libération marxiste-léniniste auparavant. C'est avant tout la conviction que les élites occidentales sont perverties et sataniques, impies, qui a un effet de levier en faveur du djihad islamique, bien plus que le Coran en lui-même.
Il faut écouter les prêches de Bagdadi, ou la mention à des motifs coraniques qui n'ont rien de décoratif est permanente, pressante, précise, et dans lesquels l'aspect eschatologique supplante de loin les motifs de détestation de l'Occident. Même ces aspects anti-impérialistes sont encodés en motifs coraniques très précis, que certain savant musulman anti-EL juge eux même précis, et la figure de Rome est souvent manifestée.
La force d'attraction de l'Etat Islamique doit à mon avis au moins autant à la piété et à la conformité théologique de son "calife" qu'au pourrissement et aux convulsions d'un Occident impérialiste honni.
La force d'attraction incroyable de l'EL se double qui plus est d'une série de conquête et de victoires militaires qui stupéfait nombre de hautes figures militaires occidentales, et qui ajoutent à son prestige. Vous semblez ne voir que l'aspect de terrorisme, mais savez vous que l'EL domine désormais un territoire plus grand que le Royaume Uni, et qu'il y administre, gouverne, statue légalement, qu'il est à la fois une armée et un état de plus en plus structuré ? On ne parle pas ici que d'agit-prop ou d’assassinat ciblés.
J'ajoute que, si la cible centrale de l'EL, ou le principal levier qui l'alimente était la détestation de l'occident le motif de l'extermination prochaine de million de chiite, contradictoire, ne serait pas aussi présent dans leur propagande.
La pureté de la théologie, voilà le noeud de l'attrait d'EL, à mon avis.
Par pureté théologique, j'entend plutôt conformité pointilleuse - et empressée - au corpus coranique, conformité certes débattue par certains savants musulmans, mais peu invalidée dans le fond, si ce n'est par quelques "imams républicains" ineptes et autre "islamistes des Lumières". Les musulmans les plus précis sur la critique de l'EL lui oppose souvent tout au plus une question de timing eschatologique, ou d'anachronisme théologique pour les plus réformistes.
Je ne juge pour ma part pas non plus la théologie coranique particulièrement pure de motifs humains, sa figure centrale Mohamed notamment, ce qui ne me suffit pas à invalider totalement ses prétentions prophétiques, pour l'instant.
Mépris biblique de la chair, je veux bien, mais en vertu de quoi pourrions nous juger que ce n'est pas Dieu qui dicta à Mohamed sa conquête militaire , son légalisme pointilleux, et sa théologie très charnelle et moraliste ? Que la tendance juridique et guerrière (au sens strict qui implique les corps, pas au sens spirituel que vous indiquez ici) porte en elle le fruit de l'iniquité, qu'elle puise ses racines dans le fruit de l'arbre et dans la désobéissance fondatrice de l'homme à Dieu, d'après votre lecture, qu'elle soit condamnée par les prophètes juifs et chrétien, d'après votre lecture, nous garantit t-il que l'eschatologie musulmane empressée (une connaissance parle d'une "religion de l'urgence eschatologique") ne soit pas le plan de Dieu pour ce qui est des temps derniers, malgré l'aspect humain de certaines motivations musulmanes, en vertu de celles-ci moi. Je ne suis donc pas certain qu'il faille en tout cas y voir une si banal idéologie séculière, banalement politique, et ne faisant pas avancer d'un iota l'histoire humaine, enchaînée bêtement aux vieux principes et aux vieilles méthodes de l'utopisme révolutionnaire occidental.
Je considère toutefois, à titre d'hypothèse de travail disons, l'Islam comme une puissante hérésie, comme un paganisme profond imbibé de motifs bibliques et d'universalisme chrétien (la figure de Jésus y est citée comme prophète, sous le nom de "Aïssa", et la Oumma est une traduction politique de l'universalité anti-tribale formulée par l'Evangile, entre autre motifs concordants). Paganisme qui n'est pas du tout subverti d'ailleurs par ces motifs bibliques, mais au contraire galvanisé, renforcé dans son ensorcellement et sa puissance de cohésion social (les vertus politiques de l'idée d'universalisme, ultra fédératrice, ici comme ailleurs ?)
Un détail intéressant : l'Islam, qui marrie le biblique et le païen à une haute intensité, est à la fois anti-artistique, d'après les plus pieux littéralistes (et les destructions de hauts lieux historiques et architecturaux sont relayé par l'EL comme des actes de salut d'une bravoure quasi hollywoodienne, en témoigne), et ultra morale (la charia et le califat sont des principes légalistes et politiques contenus dans le Coran).
L'Islam ne pourrait t-il pas, par sa référence au Christ et au Dieu de la bible, être une figure plébéienne de l'antéchrist ?
Par définition les mouvements de masse sont culturels, et étant culturels ils ne peuvent pas être purs, ni même théologiques, ni même scrupuleux.
- Le coran est une doctrine sociale, un discours anthropologique, et par conséquent il ne peut être eschatologique. Toute forme de société humaine s'accommode nécessairement du péché - la doctrine sociale des papes romains est fornication pour cette raison. Les évangiles, entièrement apocalyptiques, soulignent de la première à la dernière ligne que le principal mobile d'occultation de la vérité, et donc de dieu, est le mobile social.
- Je persiste et signe : les meilleures chances de l'Etat islamique sont dans la mise en oeuvre d'une propagande et de méthodes terroristes directement inspirées du modèle occidental. Avec l'argument démocratique, les élites capitalistes parviennent à berner les foules pendant un certain temps, avant que la démocratie ne se retourne contre ces élites.
- En faisant de l'islam "une figure plébéienne de l'antéchrist", vous rejoignez mon propos sans vous en apercevoir ; c'est en effet à peu près ce que je dis de l'idéologie démocratique occidentale : elle constitue la subversion la plus efficace des évangiles ; et par ailleurs j'ajoute que c'est l'argument démocratique sous-jacent qui est le facteur principal du succès de l'Etat islamique, notamment la confiscation des "révolutions arabes" par l'Occident. L'islam des Lumières est au contraire de ce que vous en dites, parfaitement cohérent. A côté de la révolution française, terroriste, plébéienne et encadrée par des soldats, on retrouve bien une philosophie de la réforme politique et sociale par des moyens juridiques, dont la tentative a échoué (les élites bourgeoises, à travers le catéchisme bourgeois, se sont efforcé de faire oublier l'échec de la philosophie des Lumières).
- Lisez donc la démonstration du pasteur luthérien J. Ellul que l'islam et le catholicisme romain sont deux religions identiques ; elle s'achève sur une pirouette d'une tartuferie extraordinaire, mais il est difficile de contester que l'islam et le catholicisme ont en commun, par le biais du platonisme, de concilier le droit naturel païen et les prophètes juifs, cela même alors que les prophéties de ces derniers soulignent que le droit naturel est la loi de Satan.
"En faisant de l'islam "une figure plébéienne de l'antéchrist", vous rejoignez mon propos sans vous en apercevoir."
Je m'en aperçoit très bien au contraire.
Soyons clair. Je juge le corpus coranique impur, d'un paganisme très anthropomorphique, j'estime que c'est une religion ultra-morale et pour tout dire féminine (Il y'a dans le coran la centralité d'un symbolisme lunaire, d'après nombre de fins traditionalistes) et sa vision de Dieu ne me convainc pas, ni ses conclusions. La pureté que j'évoque chez EL est une pureté de conformité à la doctrine, une intransigeance psychorigide et tout à fait dégagée du baratin occidental sur l'islam, du type "religion de paix, intégration, compatibilité démocratique, islam laïque" etc. C'est la pureté d'une conformité à une doctrine que je juge elle même impure que j'évoquais.
Quant à l'aspect eschatologique, je l'évoque indépendamment de mes jugements sur la dite eschatologie. Le corpus islamique contient un récit eschatologique détaillée, et c'est une grande part de l'attrait de cette idéologie à mon avis, comme le discours des membres de l'EL l'atteste, à tous les échelons, et ils se sentent manifestement partie prenante de son avènement. Leur plan de guerre, par exemple, ne se focalise pas sur la question israëlienne, comme nombre de mouvement islamistes le font dans leur propagande et leur pratique, et pour une raison simple, consensuelle : leur priorités sont indexées sur le calendrier eschatologique coranique, dans lequel Jérusalem ne sera pas repris avant d'autres lieux sacrés. Leurs mouvements militaires sont à peine stratégiques, d'où la désorientation première des élites militaires occidentales, et ils sont conforme aux prophéties islamiques sur l'avènement de la fin des temps. Qu'elles soient juste ou non, humaines ou non, elles ont malgré tout un caractère revendiqué, vécu, très décidé, de faire advenir la fin des temps, et conformément aux plans islamiques.
"L'islam des Lumières est au contraire de ce que vous en dites, parfaitement cohérent." Je ne l'ai pas dit incohérent, je l'ai simplement mentionné dans les critiques faites à EL. C'est l'Islam républicain et ses organisations communautaires que je juge ineptes, qui s'inféodent totalement au droit bourgeois et aux rapports de force politique en France, et qui troque le corpus coranique pour le catéchisme républicain.
Le débat est à peu près le même que pour les croisades : libérer la terre sainte est-il le motif principal d'abrutis, ignorants qu'il n'y a pas une seule ligne des évangiles qui justifie une telle entreprise militaire ? Ou bien les circonstances politiques et économiques jouent en faveur des gredins qui manipulent les abrutis ? Je réponds : les circonstances économiques sont particulièrement favorables à l'embrigadement de régiments de croisés, et donc décisives. Dans la guerre, quel que soit son prétexte, il y a toujours un motif sexuel. Pour fabriquer des soldats chrétiens ou juifs, il est absolument indispensable d'effacer des écritures saintes l'avertissement contre la chair.
Je le répète, les nations soi-disant chrétiennes ou la nation juive s'appuient sur une culture démentielle. Un païen ne peut pas bien saisir les raisons de cette démence. Il ne peut que la constater.
- Quant à l'islam, il n'est qu'un avatar du judaïsme. Le choc des cultures oppose des cultures identiques.
L'EL est semblable aux "sionistes chrétiens" (sic), avec cette même prétention de supplanter Dieu en hâtant l'apocalypse, le tout faisant fi des gouvernorats. D'un point de vue authentiquement chrétien, cela est aussi blasphématoire que grotesque de naïve prétention.
C'est un phénomène analogue à celui des croisades, à l'échelle de la planète. Les historiens qui se sont penchés sur les croyances, rituels, cultes pratiqués par les ordres monastiques guerriers, soi-disant chrétiens ont mis à jour un culte satanique de Baphomet. On retrouve dans la philosophie du prêcheur de croisade BHL des éléments-clefs de la philosophie catholique médiévale (justification de l'art, invention d'une éthique judéo-chrétienne improbable, etc.)
- Aujourd'hui la culture du soldat yankee est un mélange de rock satanique et de cinéma, de baptême chrétien, de patriotisme débile, soigneusement entretenue par les élites yankees. Il faut lire Dominique : la manière dont se clerc se lave les mains pleines de sang, une fois les bavures et les exactions commises par les soldats qu'il a encouragés à prendre les armes, est exactement semblable à la façon dont les intellectuels qui sèment la guerre au nom de grands principes creux procèdent aujourd'hui pour se blanchir.