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Rousseau contre Darwin

"C'est en un sens à force d'étudier l'homme que nous nous sommes mis hors d'état de le connaître." J.-J. Rousseau.

En effet l'invention de la psychanalyse n'a fait qu'accroître l'énigme humaine.

Quant au darwinisme, il explique tout, sauf le propre de l'homme. Il serait intéressant de connaître le préjugé de Darwin sur l'homme car la science moderne est une science sociale. La distinction des sciences sociales et des sciences "dures" est une vaste blague.

- Ah mais, arrêtez, on a des preuves, des tas d'indices qui corroborent le transformisme ! Les flics ne tardent pas à débarquer avec leurs indices.

 

Commentaires

  • Darwin n'était quand même pas aussi con que nos cadres sup à prétention, prenant l'économie pour une science, l'éthologie pour une rationalité quelconque et le darwinisme pour le fin mot de l'Espèce. Car Darwin, à la fin de sa vie, insiste sur le fait que l'Amour, et lui seul, explique non seulement l'assomption de l'homme au firmament de la Création, mais encore sa persistane miraculeuse malgré l'oeuvre antéchristique du Temps.
    De toutes façons, ça fait belle urette, en ralité, que l'idée darwinienne d'une évolution graduelle à peu près logique de l'espèce humaine est battue en brèche par les biologistes les plus sérieux ; lesquels semblent avancer l'hypothèse de mutations soudaines de l'être humain, sous la pression de phénomènes qu'il s'agit d'élucider. Cette idée plus modeste (moins stupidement positiviste), ménageant à l'être de l'homme un espace d'indétermination relative dans lequel, au rebours de l'intelligence animale, peut se nicher l'Esprit et l'action de la grâce), me parait plus plausible et plus intéressante.
    Il n'y a que les pignoufs capitalistes pour confesser à l'affligeante superstition darwinienne, tout empressés qu'ils sont de justifier et leur exploitation propre, et par contrecoup celle de leur prochain.
    PS : très intéressante tes notes récentes Lapin, j'attends toujours de te lire PDF...
    Bien amicalement

  • Je ne suis pas d'accord avec vous, Guit'z. L'hypothèse transformiste de Darwin est une hypothèse plus scientifique que l'évolutionnisme contemporain, dans la mesure où Darwin, tout en restant prudent, propose l'explication assez univoque du "struggle for life" ou de l'adaptation.
    Tandis que les évolutionnistes aujourd'hui partent du principe que le transformisme est un fait avéré, et fournissent aux mutations des explications très différentes, parfois contradictoires entre elles. On bricole l'hypothèse de Darwin, qui très tôt a été démentie par des observations contradictoires.
    Je propose cette comparaison avec des enquêteurs de police ; Darwin croit tenir un suspect ; les évolutionnistes, aujourd'hui, sont persuadés d'avoir découvert dix coupables d'une même action, le transformisme. Dix suspects ne sont pas un progrès sur un seul, dont on a pu suivre la piste et constater qu'elle débouchait sur des preuves contradictoires, des espèces qui n'évoluent pas, et pour autant ne disparaissent pas, et l'inverse.
    Quand votre dentiste vous explique que la dentition de l'homme va se réduire de plus en plus, étant donné le peu d'usage qu'en fait l'homme moderne, ce n'est plus de la science mais de la superstition darwinienne.
    Elément de suspicion majeur : il est très rare que les évolutionnistes ne croient pas au progrès social (humain), notion improbable et beaucoup plus religieuse que scientifique.
    Amicalement

  • Y a pas plus menteur qu'un dentiste, à part sans doute un pêcheur ukrainien. Rien que mon exemple par exemple d'ex suppôt de Satan, si j'ai presque plus de dent c'est parce qu'elles ont trop grincé, donc je m'en suis trop servi, CQFD. Comme dit Paul, si leur chute a été la richesse du monde, et leur amoindrissement la richesse des païens, combien plus en sera-t-il ainsi quand ils se convertiront tous.

  • PSssit: comme je connais ton sens de l'hospitalité je squatte ta caverne, cause que j'arrive plus à m'y retrouver dans la mienne, trop de transinformatication, je suis à deux doigts de jeter la souris. Serais-je en train de me transformer en Troglodyte mignon (de la famille des Troglodytidés ordre des Passériformes)? l'instruction est en cours le faisceau d'indice se resserre... ma Pénélope me dit toujours tu ressembles de plus en plus à Colombo avec ta vielle chignole et ton pardessus du précambrien. Si je pouvais comme lui tous les confondre à la fin ces vénaux assassins j'irais jusqu'à m'ôter un œil fumer des cigares et même acheter un basset (je déteste les bassets c'est vicieux comme race cela dit je compatis, ça doit pas être facile d'avoir de six petites pattes pour un clebs, je compte les oreilles pour des pattes elles touchent terre).
    PDF ça veut pas dire pédé français? merde il est gonflé le duc de Guiz !

  • J'ai lu jusqu'au bout, attendant très patiemment l'allusion homosexuelle. Une fois encore, vous voilà confondu Fodio !

  • Prenez garde Captain à ne pas prendre des clin d’œil pour des coups de pied de l'âne. Cela dit y a patience et patience, quand le christ engueule ses apôtres, en supposant qu'il leur ait jamais montré de miracles vous croyez qu'ils l'aurait toléré, l’engueulade la colère le scandale? l'amour entre homme c'est peut-être pas ce que vous imaginez, même patiemment.

  • et votre patience est pas très "relevant" comme dirait Churchill vu la longueur de ma contribution. Fodio ni tangere comme disait César à son cheval préféré. Captain, je vous invite pas dans ma caverne mais si vous en trouvez l'entrée ramenez-moi donc un exemplaire du NT que j'y ai laissé par inadverastationnement, vous serez tout ce qu'il a de plus comment dire... sympa!

  • merde/pardon, ma langue a fourché, inadverstationnemmentance voulai-je dire.

  • "je squatte ta caverne"
    "deux doigts"
    "mignon"
    "le faisceau se resserre" (fessceau ?)
    "fumer des cigares"
    "vu la longueur de ma"
    "merde"
    "ma langue"

    Ne niez pas, tout vous accable, je ne fais que vous citer !

    PS, j'ai pas compris la blague sur le NT, mais j'ai trouvé l'entrée. Trouvé l'entrée... hmm.... nous y revoilà.

  • Me souviens plus quel trouduc a dit donnez-moi dix lignes de n'importe qui et je vous le fais exécuter sur l'heure, a fortiori l'enculer, et vous vous n'avez besoin que de quelques mots; à ce petit jeu Captain on est tous des boulangers. Je note que vous ne dites rien de la blague sur César, j'en suis déçu du cul. Pour le NT Lapinos vous a récemment invité à l'ouvrir, mais vous êtes capable d'y découvrir la lune, tous des pédés ces apôtres. Et quand le christ répond à Pilate tu le dis je le suis... je vous fais pas un dessin hein.

    Oui j'ai vu que vous aviez trouvé l'entrée de mon truc, moi-même d'ailleurs ça va faire des vacances à L., mais comment vous le dire sans vous froisser..., ..., ... ça va pas le faire n'est-ce pas... z'êtes pas le mauvais bougre pourtant (il advint que le dernier que j'ai taclé tel quel ( mon beau-père) a fini par me prier d'aller me faire enculer dans ma France de merde, vous voyez ça d'ici... et comme Pénélope l'a tout complètement PAS désapprouvé... bref si vous auriez une piaule avec deux petits trous sur le 220 et le ouifi histoire que je me mette enfin sérieusement au boulot (au fait vous êtes où en France? si vous êtes pas loin de Paris je pourrais aussi aller me jeter quelques bières avec L de temps en temps. Ha mais vous pourrez aussi venir je vous promets qu'on vous touchera pas sans érection et puis L. adore parler des prochaines révolutions en Chine ou en Inde quand il a un verre dans le nez, ça le rend tout gai (ou alors c'est moi qu'étais paf et c'était pas ça qui le faisait sourire aux anges mais ce sourire m'est resté gravé à tel point que je pourrais même en faire une caricature)).


    Là, Bacon a mis dans le mille en citant le christ par Luc, même si Segon donne une traduction légèrement différente (de manière à frapper les regards). Après on te chicanera qu'il parle du royaume de dieu et pas de la science mais si dieu est la vérité donc la sagesse consiste à chercher cette vérité sans toutefois négliger (euphémisme, ça doit être du kif) la parole de dieu, les Écritures. Faut être bouché comme une gonzesse philosophe moderne pour en faire une simple clause de principe (la femme Le Doeuf). L'Esprit est libre et pour l'homme de bonne volonté c'est quand même une bonne surprise de découvrir qu'il en sait plus sur la vérité qu'il l'aurait soupçonné; difficile de faire semblant d'avoir de l'esprit toutefois à moins d'avoir deux nichons et une paire de fesses... de manière à frapper les regards. Je parle de l'esprit de Bacon, loin d'être aussi "grave" que celui de Le Doeuf, ça te pénètre à ton insu ( là! sage! Captain!) Où sera le corps, là s'assembleront les aigles.
    Pour ce qui est du scandale je commence à y voir plus clair, y a à voir et à entendre, colère et colère, je reste éveillé et rends grâce à dieu pour sa patience et vazy comme je me botte le cul comme un footballeur au chômdu.

  • Franchement, ça me botterai bien (le cul ?) mais j'suis un peu excentré de la Sainte Capitale, et j'ai jeune marmot dans une piaule à peine plus grande que sa mère, ça risque d'être un peu étroit, d'autant que faut aussi y mettre son père, dans la dite étroitesse...

    Cela dit, j'avais pas compris la joke, mais j'me suis levé ce matin avec une pensée jumelle : "Allez, on arrête les conneries, j'ouvre la Bible !" Comme quoi, même quand je comprend rien, y'a quelque chose qui souffle ou qu'il veut qui me fait comprendre faut croire.

  • En bref, vous êtes encore plus dans la merde que moi. En tous cas sage décision (ouvrir le NT) si elle précède l'action et que des fruits en résultent. Là en attendant, vous me faites penser aux jésuites du temps de Bacon qui, eu égard à leurs superstitions quod meliores eo deteriores (meilleurs ils sont pires ils sont) et j'ai envie de vous dire comme disait je sais plus qui à son ennemi "talis quum sis, utinam noster esses" (tu es tel que j'aimerais que tu sois des nôtres).
    Enfin, convenons tous deux que dans le domaine de l'esprit et de sa présence médiatique (disons sur ce blog) il s'en trouve un qui éclipse les autres du fait même de son absence.

  • "Il eeesst des nôoooootreu, il a lu la Bible comme Lapinoooooo-oo-sseeeu"

    Non, ça me touche, un jour Inch'Allah.

  • Je ne saisis pas la teneur de ton « désaccord », Lapin. D'autant moins qu'il ne me semble pas avoir contesté le relatif sérieux de l'hypothèse prosaïque de Darwin ; scientifique de son temps, dont le propos demeure peu ou prou circonscrit à l'univocité positiviste prévalant alors. Univocité intenable à laquelle s'accroche l'homo œconomicus sommaire et surmené de cette époque.
    Il n'y a certes pas davantage de caractère finaliste qu'eschatologique dans ce que tu appelles le transformisme darwinien ; appellation sans doute plus pertinente s'agissant de la démarche darwinienne, que celle d'évolutionnisme ; cette superstition contemporaine traduisant plutôt le simplisme démocratique ambiant ; simplisme auquel l'élite est intéressée depuis le premier jour, et superstition en effet prédestinée à tous les recyclages pervers. L'idée de « lutte », chez Darwin, n'étant que le moyen principal de l'adaptation – alors qu'elle constitue pour notre société déglinguée un projet politique tout à fait diabolique.
    Le struggle for life est une évidence qu'il suffit d'ouvrir les yeux pour constater dans la nature : sur ce point, je ne vois rien d'extraordinaire à son hypothèse transformiste comme tu dis (en rapprochant Darwin de Jean-Baptiste Lamarck – mon ancêtre !) De même, au plan biologique, les mutations apparentes de notre espèce ne me paraissent pas niables non plus, et restent à élucider. Ce qui me paraît contestable, c'est le réductionnisme biologisant ; posture dévote car le néant est le mouroir ensoleillé des vrai bigots.
    Et, encore une fois, Darwin lui-même insiste à la fin de sa vie sur le caractère irréductible du vivant, ainsi que sur le miracle « antinaturel » de la vie humaine. Hélas je n'arrive pas à retrouver une citation éclairante du naturaliste sur ce point, que j'ai lue récemment sur AgoraVox.
    Pour ma part, je reproche à la pseudo-science contemporaine son mono-déterminisme athée. Ce préjugé réducteur l'aveugle sur la vraie nature de l'homme – créature de Dieu – par enfermement de la Création dans les catégories de la nature et du droit qui en découle. L'homme est peut-être un singe promu, mais il n'en est pas moins un ange déchu. La science prétend donc montrer le visage atomique de l'Esprit, mais ne fait que de la réduction de tête. Il va de soi que l'homme explique le singe – et non l'inverse. Or cette observation, si elle pose l'humanisme, lui impose également une limite : faute d'un tel domaine de définition – ce que j'appelle notre espace d'indétermination – l'homme n'est plus que la démesure de toutes choses (et le compte à rebours apocalyptique s'enclenche).
    De sorte qu'un peu de science ramène à l'homme, et que davantage en éloigne. Un peu de science étreint le monde, davantage permet d'embrasser l'Esprit. C'est bien l'ange qui explique l'homme, quand bien même l'homme lutterait contre lui.
    Je ne sais pas si je suis clair, mais mon propos – modeste – ne s'aventurait pas au-delà.

  • - Le positivisme est une notion très vague que je préfère éviter (A. Comte, censé être le père du "positivisme", a beaucoup médit de la polytechnique et des polytechniciens en parfaite connaissance de cause, nous prévenant ainsi contre la connerie de l'ingénieur moderne, sa triple arrogance, bêtise, ignorance).
    - Mon désaccord : il y a bien une dimension eschatologique (truquée) dans l'évolutionnisme-transformisme darwinien. Trois indices dans ce sens : 1/il est beaucoup plus rationnel, comme fait Nietzsche, de fonder sur la biologie un conservatisme politique qu'un progressisme politique ; 2/l'évolutionnisme et la démocratie sont très souvent associés, or la démocratie a indubitablement une dimension eschatologique (truquée) ;
    3/contrairement à une idée répandue par les médias français dominants, les démocrates-chrétiens et l'Eglise romaine sont particulièrement favorables au darwinisme ; le transformisme est souvent prêché comme un dogme dans la presse démocrate-chrétienne, c'est-à-dire comme un domaine de la science sur lequel le libre-arbitre ne peut pas s'exercer. Les trois derniers évêques de Rome ont exprimé leur adhésion ou ralliement au darwinisme, ainsi que, de façon plus étrange, d'une conception de la science qui relève de la stupidité ou du complot. J'emploierai le mot de "propagande" pour définir exactement l'attitude de l'autorité romaine sur un sujet aussi grave que la science.
    - On dit généralement de C. Darwin qu'il fut élevé dans la religion anglicane (avatar du catholicisme romain), avant de devenir athée ou "libre-penseur" ; il s'agit ici largement d'une version destinée à coller avec le catéchisme scientifique en vigueur dans les écoles françaises ; l'athéisme de Darwin n'est pas plus net que la foi de Pascal ; mais surtout, la caractéristique de la religion de Darwin n'est pas la foi en dieu, c'est cette eschatologie truquée justement, la doctrine du "progrès social". C'est cette invention qui est typiquement catholique romaine et que l'on peut soupçonner Darwin d'avoir transposé dans la nature (comme Lamarck avant lui).
    Il n'est pas question de nier les mutations, observées déjà dans l'Antiquité par les savants naturalistes, auxquelles ils fournissent une explication presque diamétralement opposée. Aristote y voit une "erreur de la nature", pratiquement un phénomène de régression. Il faut ajouter que la caractéristique essentielle de l'homme selon Aristote (et de nombreux philosophes grecs) est sa capacité à penser contre la société, c'est-à-dire à s'élever au-dessus du plan politique "animal".

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