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academie

  • Les Mots

    Reconnaître le mensonge dans les mots, comme Léopardi, est assez rare de la part d'un homme élite. En effet le piège dans lequel tombent les faibles est toujours d'abord rhétorique. Le style moderne est "sémantique", c'est-à-dire qu'il tente de faire croire que le langage a un sens propre.

    Le combat de Marx est contre la sémantique, sachant que les peuples sont systématiquement entraînés sur ce terrain par ceux qui les dominent et les exploitent. On dispose en France avec le jansénisme de l'exemple d'une pensée chrétienne pratiquement aussi idiote que le libéralisme dans le domaine économique, c'est-à-dire une pensée où la fonction religieuse devient le but religieux.

    En tant que Français, je renie la langue française et je vomis l'Académie française et l'académisme : pratiquement, ce sont les auteurs les moins français. Il faut être Québécois pour cultiver la langue française. La culture américaine découle plus de l'académie française que moi, car, pratiquement, l'académisme en art revient au culte de satan (n'importe quel artiste, ayant vu le faciès de Richelieu par Champaigne comprendra ce que je veux dire : c'est un portrait de l'iniquité).

  • Vert de gris

    Comme chacun voit midi à sa porte, le grand art pour Eric Orsenna n'est autre que

    le léchage du cul des puissants ;

    petite moustache brosse bien taillée pour ce radoub.

    Exemple donné par Orsenna : Le Nôtre ; ou plutôt : Le Sien.

    Rois, présidents, papes, généraux…

    Jamais cul n'est assez large pour l'académichien vert-de-gris.

    Naguère Edern-Hallier nous a ému, en chien errant délaissé par son Maître.

  • Plagiat

    Le dernier des académiciens, François Weyergans, traduit le système de Freud en français : il assassine son père dans le dos ("Franz et François"), avant de coucher avec sa mère ("Trois jours chez ma maman") et de reprendre le fonds de commerce familial, sans vergogne (le paternel de Weyergans donnait déjà dans le "conte moral", genre qui garantit le succès auprès des nonnes et des ménagères périménopausées). Freud est sans doute le seul à gagner à cette traduction, avec sa clientèle.

    Pour un Voltaire, combien de Pangloss et de trissotins ? De "chevaliers du subjonctif" grotesques ?