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michel houellebecq

  • Critique littéraire

    Michel Houellebecq est le plus grand écrivain américain vivant, et non "français" comme a pu le déclarer récemment un de ses admirateurs américains. Un Français qui prend Schopenhauer ou Wolfgang Mozart au sérieux, ça n'existe pas. Dans les familles de banquiers ou de comptables alsaciens, on lit peut-être ce genre de choses, mais ça ne veut pas dire TOUTES les familles.

    Michel Houellebecq is the best American pro-Writer, not 'French' as one of his American fans recently said. French people who do believe Schopenhauer or Wolfgang Mozart are serious do not exist. This is art for German bankers.

  • Créneaux

    Sur la différence entre deux auteurs proches, Weyergans (Freud) et Houellebecq (Raël+Schopenhauer), tous deux "auteurs de cinéma" et vedettes du "Salon du livre" : on peut dire que le public de Houellebecq est un peu moins "ménopausé" que celui de Weyergans, plus exigeant sur le style (avec l'âge, les femmes échangent leurs meubles Ikéa contre des meubles de style). Pourquoi une clientèle plus jeune ? Parce que Houellebecq, pendant six mois, a été en décalage avec le "politiquement correct", avant d'être rattrapé par Sarkozy (comme Le Pen).

    La tyrannie est un rêve de mère de famille modèle. Et l'enfant-roi n'est qu'un esclave. Le régime totalitaire est généreux avec le fayot du premier rang, y compris lorqu'il est à demi-assoupi sur son cahier comme Weyergans et pas un stakhanoviste préfacier comme Sollers ; de temps à autre il favorise aussi un cancre comme Houellebecq.

  • Feuilleton de la littérature

    Difficile de dire qui de Houellebecq ou BHL a été le plus mal élevé par sa mère.

    Difficile de dénicher dans leur "correspondance" quelque chose qui corresponde à une remarque intéressante sur la littérature. Je m'étonne que deux ans après sa mort on parle encore de Philippe Muray.

    Une seule observation digne d'intérêt et elle est sociale ou "socio-culturelle", c'est le constat par BHL que son paternel était antisémite, c'est-à-dire que pour lui le judaïsme était synonyme, comme pour un catholique, d'archaïsme. Comme quoi le père de BHL avait mieux pigé que sa "bête à concours" de fils le sens des "Mots".

  • Ex-aequo

    Michel Houellebecq ne semble pas avoir pigé que ce qui faisait son succès, comme Le Pen en politique, c'est qu'il piétinait les valeurs bobo, les sermons de Sollers, BHL ou Jean d'Ormesson.

    Alors Houellebecq au cinoche... qu'est-ce que ça peut bien foutre ? Les gens savent bien que le cinéma, c'est le conformisme même. Qui se souvient des films de Coluche, même parmi ceux qui trouvent Coluche impertinent ? Si Houellebecq pense que les gens s'intéressent à ses idées sur la vie et la mort recyclées de Schopenhauer, elles-mêmes recyclées de quelque stoïque crétin... On a quand même fait moins poussiéreux depuis !

    Ce qui est possible dans un bouquin, dénoncer les hypocrites prêchis-prêchas, au cinéma non. On imagine mal un journaliste au "Point", à "Europe 1" ou au "Figaro" dénoncer les trafics des avionneurs ou des industriels de l'armement vu qu'il vit de ces trafics. Même Goebbels le savait, que le cinéma n'était pas tant un art qu'un outil de propagande. Il n'y a pas d'artistes aux Etats-Unis, en dehors de quelques chanteurs populaires, mais question cinéma, il y a tout l'attirail.

    Houellebecq s'abrite derrière les mauvaises critiques, mais pour le public de Houellebecq une mauvaise critique de Jérôme Garcin c'est un compliment. La vérité c'est que H. avait gagné la première manche et qu'il a perdu la revanche. Maintenant c'est les bouquins de sa mère que les gens ont envie de lire. Il n'a qu'à lui prêter sa plume.