- Je poursuis sur mon blog parallèle la critique d'Ellul. Elle s'avère utile pour éviter la récupération d'Ellul par les fondamentalistes républicains. On remarque que la laïcité de ces derniers, sur laquelle ils fondent leur neutralité religieuse, ne les empêche pas de citer la théologie chrétienne, quand ils pensent qu'elle peut servir leurs intérêts (je démontre que ce n'est pas le cas d'Ellul, contrairement aux sophismes du faux juif BHL ou du faux chrétien Alain Besançon, casuistes ignorants que la casuistique est nécessairement païenne ou pharisienne).
- La neutralité religieuse n'empêche pas non plus la République laïque de pactiser avec les Etats-Unis théocratiques, où la guerre de religion est prêchée sous le vocable sournois du "choc des cultures" ; où une partie de l'opinion publique est trompée par de soi-disant pasteurs chrétiens, à l'aide d'un sionisme qui défie la lettre et l'esprit évangélique, et s'appuie sur des citations grossièrement tronquées des prophètes Isaïe ou Ezéchiel.
- Derrière le fondamentalisme républicain laïc et ses thèses confuses, on retrouvera sans peine l'axe essentiel de défense de la propriété, à quoi toute l'argutie laïque républicaine se résout, étant ainsi parfaitement coupée de l'humanisme dont elle se prévaut abusivement, réduisant ainsi la philosophie des Lumières à la religion de la bourgeoisie.
- Les gosses qu'on veut forcer à l'instruction civique doivent s'interroger :
- si l'éducation civique républicaine n'est pas "confessionnelle", dans ce cas quel principe sacré incite-t-elle à respecter ? L'homme ? Mais l'histoire nous enseigne que les plus grands charniers humains ont été perpétrés par des régimes républicains.
- le travail ? Mais il n'y en a plus depuis que l'élite républicaine l'a confié au prolétariat asiatique ?
- la propriété ? Mais si nous ne sommes pas propriétaires et ne voulons par l'être, puisque Rousseau démontre qu'elle est le ferment de l'esclavage ?
- et comment se fait-il que le socialisme ne soit pas confessionnel, alors que l'histoire enseigne qu'il a été inventé par des clercs ?
- et à quoi bon l'éducation civique si l'historien Karl Marx démontre que la concurrence économique prévaut sur le droit, qui s'y adapte ?
Bref, la littérature française contient tout ce qu'il faut pour prévenir le négationnisme historique nécessaire de l'éducation civique, matière on ne peut plus statique et aussi vaine que le calcul mental.