Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

yves congar

  • Misère de la religion

    Affirmation grotesque du cardinal Y. Congar (1904-95) dans un dico. de théologie de la supériorité de Martin Luther sur saint Augustin !, Thomas d'Aquin !! ou... Blaise Pascal ? Mme de Staël ou Jean-Paul Sartre ne sont pas aussi sottement germanophiles et rétrogrades que ce Congar.

    Qu'est-ce que l'infâme carreur de cercle préhistorique de Blaise Pascal vient faire dans cette loterie ? Difficile de prendre le concile de Vatican II au sérieux, dont ce Congar incarne la légèreté ; plus difficile encore que de prendre "Mai 68" et le ludion Cohn-Bendit au sérieux.

    "(...) les commerçants ont entre eux une règle commune, qui est leur sentence principale et le fondement de toutes les pratiques financières. Ils déclarent en effet : 'J'ai le droit de céder ma marchandise aussi cher que je peux.' Et ils considèrent cela comme un droit. En fait, c'est faire place à la cupidité et ouvrir toutes grandes les portes et fenêtres de l'Enfer."

    Martin Luther, "Du commerce et de l'usure".

    Aussi limité et attardé soit Luther sur le plan théologique (par rapport à l'humanisme et même la scolastique péripatéticienne), il n'est pas malhonnête ; plus proche en vérité de la politique menée à Cuba aujourd'hui que des manigances de ces banquiers d'affaire boches capitalistes imbéciles qu'on voit à la télé persister à défendre leur religion de la plus-value après deux guerres mondiales et une guerre froide meurtrière entre les Etats-Unis et la Russie qui continue de tuer.

    Dans son traité sur le commerce et l'usure, Luther propose d'ailleurs un système de contrôle des prix (assez utopique) tel que celui que F. Mitterrand tenta de mettre en place en 1981 et que les banquiers firent capoter illico.