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L'Essence de la Laïcité

Les professeurs parlent couramment de MYTHOLOGIE romaine, grecque, égyptienne, voire chrétienne. C'est une façon pour la religion laïque de se situer au-dessus de la foi naïve, dans le domaine des certitudes.

Voilà toute la MYTHOMANIE laïque, celle de Lévi-Strauss par exemple, qui se teinte logiquement chez ce 'manchot empereur' de la science d'une nuance d'admiration pour les sociétés tribales. Le serpent se mord la queue, puisqu'en réalité le tribalisme présente de nombreux points communs avec la religion laïque ; il n'y a donc aucun exotisme chez Lévi-Strauss, mais une réflexion narcissique, comme si la Vérité grecque avait prévu l'imbécillité de Lévi-Strauss, ou que Lévi-Strauss était un type d'halluciné qui se répète à travers l'Histoire, hors du temps.

Ainsi, la pratique du tatouage est un signe d'aliénation de l'individu à un groupe et il est caractéristique de petites sociétés qu'on peut qualifier de totalitaires, où le corps a peu d'importance et sert le cas échéant de support à une forme d'artisanat.

Véritables révélateurs du cercle laïc, Marx et Engels ont d'ailleurs discerné que la musique n'est pas le point d'achèvement de l'art, comme la philosophie bourgeoise le suggère, mais au contraire un signe rétrograde du temps. Hitler, par exemple, est un véritable chef d'orchestre qui soulève les foules en rythme et en mesure. Le métro, avec toutes ces femelles portant un casque diffusant de la musique électrique suggère l'état tribal de la religion laïque où les individus n'ont plus besoin de communiquer puisqu'ils pensent tous la même chose.

Il est parfaitement logique que l'armée des Etats-Unis totalitaires torture ses prisonniers à l'aide de la musique. La musique est par essence guerrière ou militaire. L'invention de la musique instrumentale au XVIIe siècle est le fait de statisticiens spécialistes de la balistique.

La superstition comme quoi la terre tourne autour du soleil, qui serait au centre de l'Univers, à laquelle les sujets de la secte laïque adhèrent automatiquement comme à l'évolution darwinienne, cette superstition a été répandue par une bande de théoriciens des cordes, des canons et des archets, grenouilles mondaines avides d'une gloire facile : Pascal, Descartes, Huygens, More, Newton, après Galilée, Bruno, Copernic, tous les chacals jansénistes ou anglicans. AUCUN GRAND SAVANT n'a jamais gobé un tel tour de passe-passe algébrique.

Si l'on prend dans la liste précédente le moins charlatanesque de ces possédés, à savoir Descartes, celui-ci n'a même pas pigé la physique d'Aristote qu'il prétend critiquer et tente d'en résoudre les paradoxes... comme si c'étaient des problèmes de robinet !

Alors en définitive quand cette gazelle de Lévi-Strauss qui fuit devant la réalité admire les tribus sauvages d'Amazonie, elle n'a pas complètement tort, car à leurs superstitions ces tribus au moins n'ajoutent pas l'orgueil immense de la secte laïque.

 

Commentaires

  • Argumentum ad serpentam: Nietzsche a rompu avec Wagner quand ce dernier s'est compromis dans la mythologie chrétienne et la torture musicale est couramment pratiquée dans nos régions par des éléments subversifs (sinon, comment qualifier ce qui est appelé Rap français ?).

  • C'est vrai que Descartes se foutait de la mythologie comme des premières chaussettes de Socrate ou de Démocrite, mais il eut le mérite, à l'instar de Platon et de Marx, de regarder devant lui et de réfléchir avec méthode.
    Ce n'est pas donné à tout le monde.
    Il pensa aussi sur la musique (baroque, pas bas rock hein) en une époque où Monteverdi et Biber inventaient la polyphonie ; comme quoi, il sut être d'un bon tempérament et au diapason de son époque !

  • Un véritable savant ne fait aucune concession aux probabilités, Lothar. Cela trahit une absence d'intelligence des nombres et de la géométrie. Seul un barbare peut croire au 'facteur temps', un barbare romain.

    Si les enfants de Descartes, les vedettes de la physique quantique, ultimes crétins, ne sont plus eux-mêmes désormais capables d'entendre leur père, cela n'est pas une question de probabilités mais de division. Satan divise pour mieux régner. Ces polytechniciens sont censés être des 'spécialistes'. Spécialistes de quoi ? Il n'y a qu'à écouter Jacques Attali, Giscard-d'Estaing ou Jean-Marie Messier pendant cinq minutes pour comprendre que ce sont des spécialistes de la branlette et rien d'autre.

    Judas finit par éprouver sur lui-même les lois de la balistique, pendu à une CORDE au figuier, l'arbre de la connaissance du bien et du mal, stérile à jamais dans sa fosse d'excréments.

  • Platon voulait interdire la musique à l'exception notoire des rythmes militaires. C'est-à-dire que plus de deux millénaires avant nous, la musique n'était ni exclusivement guerrière ni propre à faire marcher les foules, loin s'en faut. Elle ne l'était en fait que dans une moindre mesure, ou en tout cas pas assez selon Platon. En quoi un joueur de flûte peut-il galvaniser les masses? On réserve ça pour les pastorales, pas pour les épopées.
    Pour la musique électrique, je vous assure qu'il existe des exceptions. Non seulement, il y a une assez large part de la population qui ne raffole pas des produits sur-médiatisés (et pas nécessairement par principe, ce qui ne serait qu'une hypocrisie) mais encore - chose plus rare, je le concède - il existe des individus qui aiment la musique électrique tout en détestant la mentalité tribale qui attire souvent les jeunes. On peut également, tout en restant mélomane, s'opposer à la musique dans les lieux publics - pour deux raisons principales : la première c'est que personne n'a rien demandé et la seconde, que la musique choisie est si laide qu'elle vous donnerait plein d'arguments contre la musique en général. Ce n'est pas qu'une trop large diffusion de la musique la dévalue, c'est qu'elle est généralement, pour une trop grande part, exécrable. Pour que le portrait soit parfait, même s'il ne court pas les rues, j'ajoute qu'on peut aimer la pop et s'ennuyer aux concerts (à cause du son assourdissant) et détester la fréquentation des boîtes.

  • L'armée est sans doute aux yeux de Platon la seule chose dont on ne puisse se passer. Vous savez que les artistes n'aiment guère Socrate et Platon, rhéteurs qui incarnent la décadence grecque, la 'docte ignorance' contre laquelle Aristote a résisté autant qu'il a pu : 'La poésie, c'est le mensonge.' Pour ce qui est de la démonologie, Aristote n'a rien à envier à un curé démocrate-chrétien, bien au contraire (de l'intérêt de lire Homère plutôt que les billevesées de Kant ou Cicéron).

    S'il faut des chefs d'orchestre comme Hitler ou Napoléon pour aliéner de grandes foules, l'histoire du joueur de flûte de Hamelin enseigne qu'avec un simple pipeau, on peut déjà beaucoup contre l'humanité. Sans oublier les meneurs de cobras, bêtes à sang froid émotives en diable, de vraies femelettes comme qui dirait. C'est parce qu'il faut un sang-froid à toute épreuve doublé d'une intelligence très limitée que les femmes font les meilleurs soldats (les Allemands, en 1940) ; et les meilleurs musiciens. Une femme ne résiste que très rarement à un type en uniforme ou qui joue de la guitare.
    Je vous paraîtrais manquer de nuance si je disais que les femmes sont les seules à porter des casques dans le métro, qui diffusent de la musique en permanence : il y a pas mal d'hommes aussi, je ne suis pas aveugle. Mais la vérité est une chose que les femmes redoutent énormément de voir en face, ce n'est pas seulement le sexe de l'homme qui les effarouche, et la musique électrique est un moyen très pratique de se boucher les yeux.
    Vous savez qu'elle est utilisée par l'armée yankie comme moyen de torture ? Eh bien le mec qui a eu cette idée est un petit génie très au fait des effets de la musique sur les corps.

    Aussi décadent soit-il, Platon n'est pas un de ces crétins de philosophes actuels qui pullulent à la télé ou à la radio, faute d'une clientèle spontanée pour leurs insanités ; Platon n'ignore pas le pouvoir de la musique sur les nerfs et qu'elle a le pouvoir d'enfermer par ses rythmes circulaires un homme aussi viril soit-il dans la passion et les émotions. On est au niveau de la morale, et c'est à la science que Platon ne parvient pas.

    Vous attribuez le tribalisme aux rappeurs de banlieue, mais ça n'a pas de sens. La sympathie pour le diable des Rolling Stones est le fait de petits bourgeois diplômés de sup. de co.
    Il est plus logique de voir le tribalisme dans une assemblée de bourgeois réunis pour écouter un concert de W.A. Mozart.

    La musique est donc essentiellement tribale, c'est-à-dire guerrière, et pas 'religieuse' ni 'sacrée' : seuls les soldats sont 'au diapason'. A moins de confondre Dieu avec le Diable, comme Pythagore et la phénoménologie.

    Le paradoxe apparent, c'est que l'idéologie allemande, bien que l'Allemagne soit surtout 'continentale', cette idéologie allemande est une idéologie 'maritime'. La mer est le territoire d'expression privilégié des phénomènes, le phénomène sonore en premier lieu, et tout un tas de mirages crépusculaires que leur philosophie reflète.

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