Le football avec ses bavures est la honte de la bourgeoisie libérale à bout de souffle. Il exprime publiquement la trahison de la promesse faite aux classes moyennes de les conduire vers le progrès. Enfant de France, regarde-ça et méprise tes parents d'avoir été aussi lâches !
A l'aune de la promesse d'un Progrès il a été décrété archaïque d'être juif, chrétien ou musulman. Au l'aune de cette promesse il a été décrété irresponsable de voter pour Le Pen ou un parti d'extrême-gauche : péché de gros beauf ou de jeune con.
Au-dessus de l'enrichissement sans cause que Sarkozy a eu l'audace d'élever au rang d'idéal populaire, au-dessus de l'identité française qui n'est qu'un fantôme pour ahuris texans ou alsaciens, était la religion du progrès, que la religion romaine ou néo-nazie du football ridiculise parfaitement. Militant de gauche ou de droite, le bulletin de vote que tu me tends à l'entrée du métro, tu peux te le mettre au cul, je n'irai pas à l'abattoir avec toi.
Quoi de pire qu'un abruti supporteur de foot (ou de rugby pour le public féminin qui n'aime rien tant que voir des gosses se mettre sur la gueule entre eux), si ce n'est les intellectuels supporteurs de foot : Bégaudeau, Zemmour, Finkielkraut, Pierre-Louis Basse, Eric Nolleau, infinie chienlit gaulliste et socialiste qui n'a jamais senti aussi fort ; à quoi on peut ajouter le coq Jean-Michel Aulas sur son tas de fumiers. Cocu il finira, comme tout bourgeois lyonnais. L'encens répandus par les fumiers ne parvient plus à dissimuler l'odeur. (On ne pardonne à Blondin d'avoir été chroniqueur sportif que pour cette sortie, ce pénalty de défenseur : "Il n'y a pas qu'au Danemark que règne la pourriture.")