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littéraire

  • La Revue Z

    La Revue Z, littéraire et satirique, vient de paraître ; on peut se la procurer sur Amazon.com (n°ISBN : 979-8871742525).

    Je contribue à cette nouvelle revue (illustrée) notamment sous la forme d'un article portant sur le danger que représente la prose de George Orwell ("1984" en particulier) pour l'intelligentsia contemporaine, soi-disant "libérale", en réalité coercitive. Si Orwell ne représentait pas une menace de dissidence, il ne serait pas trahi, saboté, diffamé.

    La revue publie aussi une étude sur la philosophie de Shakespeare afin de compenser le retard pris par les études françaises sur les études anglo-saxonnes.

    Sommaire complet ci-dessous :

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  • Shakespeare philosophe

    Ce billet pour annoncer la publication prochaine, courant janvier, d'une nouvelle revue littéraire pas comme les autres, la "Revue Z" ; pas comme les autres car elle sera indépendante de la mode, sans être une tour d'ivoire littéraire ; pas comme les autres car elle sera abondammentshakespeare,revue z,littéraire illustrée.

    Je contribue à cette opération sous la forme d'un article intitulé : Pourquoi Orwell dérange toujours autant les intellectuels ?

    La revue publie aussi une étude sur la philosophie de Shakespeare : les Français sont mal prédisposés à voir en Shakespeare un philosophe à part entière ; l'étude est donc conçue pour compenser ce handicap.

    Cette revue contiendra de surcroît des actualités, des critiques, des nouvelles... en somme tout ce qu'une bonne revue littéraire doit contenir (180 p. environ, disponible sur Amazon.com - éditée par l'asso. Zébra : zebralefanzine@gmail.com).

  • Shakespeare et la Musique

    Je donne ci-dessous des extraits d'une étude d'une vingtaine de pages sur SHAESPEARE & LA MUSIQUE à paraître prochainement dans une nouvelle revue littéraire ("La Revue Z" - pour + d'infos écrire à zebralefanzine@gmail.com).

    L'omniprésence de la musique dans le théâtre de Shakespeare (surtout les comédies) a valu au dramaturge anglais le surnom de "barde" ; nous montrons dans cette étude que Shakespeare développe un point de vue philosophique complet sur la musique, et qu'il ne s'est pas contenté de la mettre au service de sa dramaturgie.

    Intro

    Le retard de la France à traduire Shakespeare se double d’un retard à admettre le dramaturge anglais comme un philosophe à part entière ; mais avant de nous pencher sur la place de la musique dans la philosophie de Shakespeare - philosophie qui recourt au procédé de la fable -, voyons d’abord pourquoi et comment Sh. incorpore la musique à sa dramaturgie.

    Les études savantes déclenchées par la présence -pour ne pas dire l’omniprésence de la musique dans le théâtre de Sh-, mentionnent d’emblée l’expansion de la musique au cours du règne d’Elisabeth Ire ; cette expansion coïncide avec celle du théâtre en Angleterre. Dès le début du XVIe siècle, l’Angleterre a la réputation, entre toutes les nations d’Europe, de s’adonner à la musique avec un enthousiasme exceptionnel. On estime que la Renaissance anglaise est avant tout littéraire et musicale.

    Un érudit a dénombré mille références à la musique dans les pièces de Sh., dont une centaine de chansons ou ballades, tantôt inventées par l’auteur, tantôt puisées par lui dans le répertoire populaire de son temps.

    On ne s'attardera pas ici sur ce qui a été déjà exposé en détail par des spécialistes dans de nombreux articles dédiés à la musique au temps de Sh. ; nous en avons dit le minimum en préambule pour nous attacher à l’usage original de la musique par Sh., en tant que dramaturge, puis à son propos sur la musique en tant que métaphysique ; la musique eût en effet ce statut élevé dans l’Antiquité (les pièces de Sh. situées dans l’Antiquité y font plusieurs fois référence), mais aussi au Moyen-âge et à la Renaissance, du fait de l’appropriation par la culture occidentale de la culture antique.

    La musique dans le théâtre de Shakespeare n’est pas seulement ornementale ou destinée à le rendre plus attractif et populaire. Les moyens du théâtre public commercial, qui étaient ceux de Shakespeare, ne lui permettaient pas de rivaliser avec le théâtre de cour, beaucoup plus richement doté en musiciens et chanteurs qualifiés. Seule une poignée de musiciens et acteurs-chanteurs était employée par le théâtre du « Globe ».

    Sh. met la musique au service de sa mise en scène, précédant ainsi l’usage par les metteurs en scène de cinéma d’accompagnements musicaux pour « créer une atmosphère » ou stimuler les sens du spectateur ; de surcroît les chansons qui émaillent les pièces (dont les mélodies se sont envolées avec le temps) jouent un rôle de révélateur des personnages, qui s’expriment ainsi sur un autre registre, moins conscient.

    Plan de l'étude :

    - Une Comédie parfaite (Etude de l’intrigue dédoublée et des personnages de « La Nuit des Rois ».)

    - Eloge de la Folie (De l'importance de comprendre Erasme pour comprendre Shakespeare.)

    - La Musique démystifiée (Sh. et la musique comme métaphysique.)

    - Miroir, mon beau miroir… (Sur les limites de l'anthropologie.)

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  • Critique littéraire

    Au-delà du style et de l'expérience de la férocité de l'entreprise bourgeoise, il faut dire que L.-F. Céline se situe à mi-chemin entre satanisme et christianisme, pas très loin de Baudelaire, mais de façon moins consciente car Baudelaire a compris que l'avènement de la laideur, c'est-à-dire de l'esthétique propre à la bourgeoisie, a un lien avec la révélation chrétienne.

    Céline n'est donc pas vraiment "moderne" au sens où le projet de l'esthétique moderne consiste à tenter de faire oublier, non seulement le Christ mais aussi Satan, en les noyant dans la rhétorique et la démagogie. En cultivant l'émotion, les esthètes modernes cultivent l'imbécillité.

    Satanique l'enrôlement du jeune Ferdinand dans un régiment de dragons, par goût de l'aventure et du sang. Satanique le carriérisme de Céline inculqué par ses parents, désireux de faire prendre à leur fils unique "l'ascenseur social". Le volte-face de Céline, lui, est sans doute humain, un réflexe de survie. Les anciens combattants qui ne passent pas par la critique des assassinats par procuration qu'ils ont perpétrés finissent le plus souvent comme des loques humaines ou des automates.

    Comment continuer d'aimer la démocratie quand on a fait la guerre la plus démocratique de toutes, la guerre la plus atroce ? C'est comme un enfant de choeur violé par un curé catholique. Il y a peut-être des Céline en puissance parmi les soldats israéliens excités à la défense de leur pré carré "au nom de dieu", quand le sionisme est une doctrine d'adorateurs du veau d'or équivalente de la démocratie-chrétienne européenne.

    - Chrétien car ce que le bourgeois condamne, exécute, crucifie, emprisonne, est toujours plus près du Christ que de Satan. C'est le froid glacial entre Jésus-Christ et Ponce-Pilate, non entre le Christ et les larrons condamnés à mort. La démocratie est d'ailleurs la tentative de séduire l'homme du peuple la plus éloignée du christianisme, puisque elle est assimilable à une tentative de l'acheter. 

  • Critique littéraire

    L'écrivain de sexe féminin se soucie du style, l'écrivain de sexe masculin se soucie de sincérité, et l'écrivain asexué se soucie de science.