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principe

  • Vaseline capitaliste

    Le désormais fameux "principe de précaution" français vise à limiter les dégâts du principe d'irresponsabilité au coeur de l'économie capitaliste centralisée. Il est l'équivalent dans notre régime républicain du (beaucoup plus efficace) système d'actions judiciaires en vigueur aux Etats-Unis.

    Cette irresponsabilité, les médiats ne sont pas parvenu dernièrement à la dissimuler complètement aux profanes, vu l'amplitude du dernier séisme. L'impéritie des cinq cent familles qui dirigent la France a éclaté à la figure des Français. Question d'identité nationale, on peut penser que les Français ne sont pas la population la plus enthousiaste à se faire enculer par le genre de VRP qu'il est convenu d'appeler 'élu' ou 'représentant du peuple'.

    Autant dire que le "principe de précaution" est une cautère sur une jambe de bois, qui a de quoi faire marrer les escrocs libéraux dans leurs barbes. Qu'on ne s'y trompe pas, les plus malins sont ici les inventeurs du "principe de précaution" et non leurs détracteurs. Le principe de précaution ne change rien à l'état de fait de l'économie capitaliste, dans un sens ou dans l'autre. En revanche il contribue à faire gober au plus grand nombre cette théorie selon laquelle l'Etat se préoccupe du sort des citoyens, ce qui constitue dans le type d'Etat totalitaire "mou" où nous sommes un rôle religieux essentiel (la violence est subie par les populations du tiers-monde).

    Rejoignant la haine chrétienne du monde ou de la société, Karl Marx en son temps a reconnu dans le socialisme la plus grande ruse.

    On peut comparer le libéral de droite et celui de gauche à deux boutiquiers. Le premier veut le beurre et l'argent du beurre ; le second sait bien qu'il vaut mieux réserver un petit pot de cette graisse pour enduire les maux des sans-grade, et mieux protéger ainsi le fonds de commerce d'éventuels mouvements de colère. La meilleure preuve en est que Sarkozy après Chirac, sans oublier ce crétin de Fillon, ont vite dû remiser leurs petits programmes "made in USA" pour militants de l'UMP dès lors qu'ils ont été confrontés à la réalité de la tactique électorale et gouvernementale.