La démocratie-chrétienne représente l'antéchrist tel qu'il est décrit par l'apôtre Paul dans ses épîtres, comme la réplique de Satan à la parole divine.
Ce phénomène historique est observable par un enfant, dans la mesure où la démocratie-chrétienne assume un pacte apparent avec le veau d'or et les nations.
La doctrine satanique de Nietzsche, accusant les chrétiens d'être faibles et lâches, impuissants, se heurte à la réalité de nations démocrates-chrétiennes les mieux armées et les plus puissantes au monde, jusqu'à preuve du contraire.
Un mot de la foi démocrate-chrétienne, à travers le propos de Robert Redeker, philosophe converti au catholicisme : "Je m'aperçois que la structure de ma pensée est catholique [?], comme (toutes proportions gardées) celle de Bossuet ou de Malebranche, deux maîtres. Catholique pratiquant, je suis croyant un jour sur deux, j'alterne entre la croyance et le doute, c'est ce qui s'appelle avoir la foi. Si la foi n'éprouve pas en permanence le doute, si elle ne le vit pas et ne le surmonte pas, si elle n'est pas mystérieusement sauvée de ce doute, relevé de lui, elle n'est rien. (...)"
Comme je l'ai déjà écrit ici, le secret de la gnose ou de la mystification catholique romaine réside dans l'invention du purgatoire. A cette pure invention antichrétienne correspond une idée de la foi aussi fictive et étrangère à la parole divine - le concept probabiliste énoncé ci-dessus par le philosophe catholique Robert Redeker.
L'étrange notion de "structure de pensée catholique" évoque une quelconque méthode philosophique ou scientifique ; mais comme notre philosophe évoque immédiatement après l'effet d'une puissance mystérieuse et indéfinie (la providence ?), on peut en déduire que l'absence de structure ou l'instinct définit la pensée catholique ; l'intuition féminine ?
La foi chrétienne n'est pas alternance du doute et de la foi, car cette alternance est caractéristique de la psychologie et de la volonté humaines, dépendantes d'un concours de circonstances, principalement d'ordre biologique. La foi chrétienne n'est pas d'ordre psychologique ou vital, de même que, pourrait-on dire, l'amour véritable n'est pas une question de sentiments.
La notion de doute est couplée avec celle la preuve de dieu, dont les chrétiens se dispensent parfaitement. Le doute est au coeur de la culture occidentale moderne, mais non de la foi chrétienne.