- Je ne suis pas croyant, mais je suis très attaché à la culture catholique… je me pose des questions…
Il ne se passe pas une semaine sans que je lise ou entende ce propos dans la bouche d’un journaliste ou d’un essayiste. L’incendie récent de vieilles cathédrales gothiques stimule ces professions de foi identitaire.
L’approfondissement de la Foi, exigé par le Messie de ses apôtres, permet de reconnaître dans cette sorte de discours le satanisme le plus répandu et le plus actif, notamment en France et en Italie, dans tous les pays de « culture catholique » - étiquette absolument dénuée de sens spirituel.
Ajoutons que la « culture catholique » et l’islam sont deux phénomènes identiques, très proches du nationalisme laïc.
Ladite « culture catholique » ou « culture chrétienne » est en réalité un produit dérivé de la philosophie animiste de Platon.
La religion des Pharisiens, ennemis de Jésus-Christ du temps de sa vie publique, peut elle-même être définie comme un judaïsme identitaire, c’est-à-dire un judaïsme coupé de la Foi des prophètes juifs, un judaïsme institutionnel.
Comme l’homme se nourrit de pain et de vin, le chrétien se nourrit de la Parole divine. Il est donc le plus éloigné de l’idée de pain mystique ou de vin mystique, d’art mystique, de culture mystique.
Le satanisme identitaire a un équivalent aux Etats-Unis, une formule encore plus grossière, qui tient compte de la culture particulière de cette nation "ultime" ; connue sous le nom d’« évangile de prospérité » et propagée par les fameux « télévangélistes » ; après le sacerdoce, le mariage, voici la martingale élevée au rang de sacrement.
Avant d’être confirmés dans la Foi par l’Esprit, les premiers apôtres eux-mêmes ont fait le pari de suivre Jésus, aveuglément, comme des enfants suivent leurs parents. La Foi donne la vue aux aveugles, qui ne se laissent pas abuser par le faux-semblant satanique de la "culture chrétienne", du "génie du christianisme", de "l'évangile de prospérité", de la "démocratie chrétienne"...
Commentaires
Pour faire simple, la culture catholique (et tous ses avatars) est un vernis de christianisme, sans le fond : la foi. D'ailleurs, le fait que l'épisode du covid à notamment conduit à vider les églises à sans doute pour but d’affaiblir la foi.
Pour faire simple, la culture équivaut, depuis l'origine de l'humanité, à l'idolâtrie.
Or la religion juive, et plus encore le Nouveau Testament, ne tolèrent pas l'idolâtrie ; on ne peut être idolâtre et disciple du Messie. Les Pharisiens contemporains du Messie incarnent la "culture juive", c'est-à-dire un judaïsme vidé de sa substance spirituelle.
Les pharisiens chrétiens aujourd'hui sont, de même, partisans d'une culture chrétienne vidée de sa substance spirituelle sous l'influence de Satan, dont la "culture chrétienne" est le principal masque selon Shakespeare.
On peut résumer le théâtre de Shakespeare au dévoilement de Satan derrière la "culture chrétienne".
que la culture soit l'équivalent de l'idolâtrie, c'est évident quand on a des yeux pour voir et des oreilles pour entendre, ayant été moi-même un suppôt bien involontaire de Satan, aveugle et sourd, je l'aurais mauvaise de pointer les nouveaux pharisiens. Cependant quels arguments aurait pu me convaincre au mieux de mon erreur, en supposant que je fusse honnête (attaché à la vérité). Bien sûr l'argument d'une seule vérité, en gros qu'il ne peut y avoir deux vérités contradictoires mais c'est un peu trop "mathématique" comme argument. Une suggestion?
L'idée que l'idolâtrie éloigne l'homme de Dieu ou de la Vérité est de F. Bacon. On trouve déjà bien sûr l'idée dans l'Antiquité puisque le judaïsme s'oppose à l'idolâtrie, à la représentation de Dieu pour cette raison (mal comprise par les mahométans), tandis que le paganisme repose sur l'idolâtrie.
- F. Bacon ajoute que l'idolâtrie sépare aussi l'homme de la connaissance scientifique ; autrement dit une culture technicienne ou technocratique peut être décrite comme une idolâtrie de la connaissance scientifique.
- Et bien sûr l'idolâtrie la plus pernicieuse de toute, le satanisme, et là Bacon s'avance derrière le masque de Shakespeare, est l'idolâtrie chrétienne du Dieu chrétien.