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euthanasie

  • Vive l'euthanasie !

    Je voudrais dire ici, en peu de mots, pourquoi il est logique pour un chrétien de proclamer : "Vive l'euthanasie !"

    Tout d'abord il me faut revenir sur le propos grotesque, pour ne pas dire ubuesque, du pape Jean-Paul II, mettant sur le même plan l'avortement et l'euthanasie !? Il traduit l'ignorance radicale des lois de l'économie. L'avortement de masse, pratique typiquement occidentale (industrielle et capitaliste), ne saurait être mis sur le même plan que l'euthanasie : la vie d'un enfant potentiel n'a certainement pas la même valeur économique que celle d'un vieillard agonisant.

    Il est important de noter ici le défi lancé par Jean-Paul II à la raison naturelle, c'est-à-dire au bon sens paysan - tout en relevant au passage que le consentement à l'avortement de masse révèle un aspect fondamental du capitalisme : c'est une économie mystique, une "culture de mort". Un chrétien ne saurait se soumettre au capitalisme pour cette raison qu'il est une religion de morts-vivants.

    (...)

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  • Culture de Vie ?

    L'affaire Vincent Lambert, du nom de cet homme grabataire, maintenu artificiellement en vie, illustre parfaitement comment la "culture de mort" s'avance sous le masque de la "culture de vie".

    On touche ici au coeur de l'apostasie démocrate-chrétienne.

    Un homme de bon sens, je ne dis pas "un chrétien", fera d'abord cette observation que Vincent Lambert est maintenu artificiellement en vie, selon une machinerie médicale, c'est-à-dire humaine. Parler de "vie" au sens absolu n'a guère de signification. La vie empiète sur la mort et réciproquement.

    L'authentique "culture de vie" païenne, dont la "morale du surfeur" fournit un bon exemple contemporain, s'oppose à la souffrance. F. Nietzsche prône ainsi un art permettant de tenir la souffrance à distance (son erreur est de croire que la tragédie correspond à cette sorte d'art).

    De ma connaissance de l'art, je déduis que l'art du sculpteur est de ceux qui correspondent le mieux au rôle que Nietzsche a voulu réassigner à l'art (en vain).

    La culture de vie païenne autorise à mettre un terme à la vie quand cette dernière comprend trop de souffrances. Bien sûr il s'agit là d'un critère largement soumis à l'appréciation personnelle ; les ressources humaines sont inexplicables par le seul registre de la psychologie ou de la biologie. L'instinct de survie ne permet pas de caractériser l'homme contrairement aux autres espèces.

    Quoi qu'il en soit, la culture de vie païenne ne consiste pas dans la défense fanatique d'un principe abstrait.

    Quelle est donc cette mystérieuse "culture de vie" que des groupes de pression démocrates-chrétiens, voire des prêtres soi-disant chrétiens, invoquent pour s'opposer à ce que les médecins cessent de nourrir l'organisme souffrant de Vincent Lambert ?

    On doit remarquer ici que c'est exactement la même "culture de vie" qui justifie l'opposition de groupes de pression similaires à la peine de mort.

    En langage chrétien authentique : "vie", "royaume", "guerre", ont un sens spirituel ou métaphysique. Il va de soi que la guerre de l'amour prônée par Jésus-Christ ne justifie pas l'emploi d'armes. Pour la même raison, la "vie éternelle" n'est pas la vie biologique. Il n'y a donc pas de "culture de vie chrétienne" - l'expression est entièrement dépourvue de signification.

    Les chrétiens fidèles doivent voir dans le détournement de la Parole une manifestation de Satan, comme elle paraît plus évidente dans les "croisades" ou les guerres dites "de religion", qui opposèrent violemment les chrétiens entre eux.

    La puissance de Satan éclate aux yeux de tous ou presque dans les crimes pédophiles commis contre les plus faibles, mais cela ne doit pas faire oublier que Satan possède presque tout le monde, hormis les chrétiens que le contre-feu de la foi préserve.

    L'histoire de toutes les Eglises chrétiennes sans exception, nous disent les prophéties, est celle d'une résistance à Satan qui se termine par la victoire de ce dernier.

    Toi, catholique romain éclaboussé par les crimes de tes prêtres ; toi, luthérien vautré dans la doctrine sociale chrétienne, que vas-tu faire de la défaite de ton Eglise ?

    Mettre le feu à toutes les cathédrales gothiques de France, symboles du triomphe de Satan, n'aurait aucun effet. Seules les portes du cénacle de la Foi prévalent contre l'enfer.