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Jésus et le patriarcat juif

Nous parlerons ici des Juifs authentiques, c'est-à-dire des disciples de Moïse, et non du "sionisme" qui est un fondamentalisme laïc.

La nature du nationalisme juif (sionisme) est assez complexe, puisque la souveraineté économique et militaire d'Israël repose "de facto" sur le soutien des Etats-Unis. D'une manière générale, le nationalisme est, au XXe siècle, une doctrine irrationnelle, qui répond au besoin de mobilisation des troupes et de l'opinion publique. Communisme et nationalisme sont en principe contradictoires : mais "de facto" le pouvoir soviétique a usé d'une propagande et d'argument nationalistes pour mobiliser la troupe et l'opinion publique contre ses ennemis.

La mystique nationaliste est très proche de celle du cinéma, dans la mesure où cet art se résume presque entièrement à la propagande. On ne s'en avise pas toujours, mais Shakespeare a sapé les fondements de la société du spectacle AVANT MEME que celle-ci ne présente un aspect d'attentat contre l'esprit et la dignité humaine évidents, presque quatre siècles avant que Goebbels ou Eisenstein ne songent à en faire un instrument du mensonge d'Etat.

Le patriarcat juif est donc pratiquement pur de la prostitution sans laquelle le cinéma n'existerait pas, car un Juif authentique reconnaît dans le cinéma une religion ésotérique (égyptienne). Le nazisme existerait-il sans le cinéma et son aptitude à subjuguer le peuple ? Hollywood, en exhibant ses grandes actrices de cinéma, a presque ressuscité, en plein XXe siècle, le principe primitif de la prostitution sacrée.

Le principe du patriarcat juif consiste à remettre entre les mains des hommes l'autorité et son fondement (la Loi). C'est un homme, Moïse, qui guide le peuple hébreu vers la Terre promise. Ce dispositif heurte la conscience moderne. Il serait plus juste de dire que la conscience moderne désigne le judaïsme comme une religion archaïque. C'est bien évidemment le cas du régime nazi, mais l'égalitarisme s'étend au-delà de la seule doctrine nazie : on peut pratiquement faire de l'égalitarisme un critère de la modernité, au même titre que le nationalisme (sous diverses formes plus ou moins hypocrites).

La logique juive est assez facile à comprendre : la Loi de Moïse est "contre nature" : elle s'oppose aux "cultures de vie" païennes primitives. La femme est plus "naturelle" que l'homme, plus proche de la Nature, l'emprise de la Nature sur elle est plus forte. Symbole de vie, le serpent de la Genèse a une connivence plus grande avec Eve. Contrairement aux cultures païennes qui postulent une complémentarité des sexes, le judaïsme établit une hiérarchie entre les sexes.

Et Jésus-Christ dans tout ça ? Quelle est la conséquence de l'abolition de la Loi de Moïse par Jésus-Christ ? Confère-t-elle une dignité égale à la femme ? La clef de compréhension est donnée par Paul de Tarse : le Christ abolit la loi, car le clergé juif a été incapable de comprendre le sens spirituel de la Loi : il l'a conservée, l'a thésaurisée, mais ne l'a pas fait fructifier. Pour cette raison Paul explique que Jésus abolit la Loi sans l'abolir : comment est-ce possible ? Le Christ révèle le contenu de la Loi.

Le mariage juif ne tient pas compte, selon Jésus-Christ, de la signification spirituelle de la Loi : il en fait une application juridique séculière. Jésus prend la défense d'une femme adultère qui, malgré son inconduite civile qui lui vaut d'être lapidée selon le code juif, était moins éloignée de l'esprit de la Loi que ses accusateurs ("....car elle a beaucoup aimé"). La Loi est conçue pour affranchir l'homme de la nature... mais elle peut aussi affranchir la femme, bien que ce soit plus difficile.

Les partisans réactionnaires du droit romain diront que Jésus-Christ a introduit le laxisme dans les sociétés humaines ; c'est à peu près l'argument de ce pendard de Nietzsche, qui mélange les technocrates romains avec les philosophes grecs. Jésus-Christ indique plutôt qu'une société humaine peut s'affranchir du droit pour s'organiser, comme elle peut s'affranchir de la Nature. La Loi de Moïse aurait dû conduire les Juifs, non pas à la multiplication de prescriptions inutiles, voire iniques, mais à une société de règlement à l'amiable.

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