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albert dürer

  • Joie chrétienne ?

    Peut-on parler de "joie chrétienne" ? Y a-t-il quelque chose de réjouissant à se savoir dans la Vérité, tandis joie,chrétien,job,mélancolie,albert dürerque les autres cheminent dans les Ténèbres de l'ignorance ?

    La charité empêche ici de se réjouir de savoir autrui dans les Ténèbres, y compris quand il s'y obstine suivant une pente humaine.

    La plainte du prophète Job adressée à Dieu fait écho à cette question un peu théorique. Loin de se réjouir ou d'être satisfait de son sort, Job envierait plutôt les païens et leurs dieux souvent généreux, pourvoyeurs de dons.

    Sans l'assistance de l'Esprit saint, la Vérité demeure comme un petit trou de lumière au bout d'un tunnel, y compris quand on est chrétien. L'effort de l'Apôtre pour faire comprendre à ses disciples pourquoi seule la Foi sauve, à l'exclusion des oeuvres, n'est ni un mince ni un vain effort ; ce n'est pas un effort caduc non plus, si l'on se fie aux âneries proférées parfois par de soi-disant "chrétiens".

    Un païen au cours de son existence terrestre connaît une certaine quantité de jouissances physiques et une certaine quantité de frustrations physiques dont l'équilibre approximatif et précaire représente à peu près ce que l'on appelle "bonheur".

    Le bonheur et la joie de vivre des chrétiens ne sont pas si différents du bonheur et de la joie de vivre terrestres des païens, dont la pierre angulaire décelée par leur philosophe (Epicure) est la modération. Pour la même raison que l'Apôtre recommande d'accomplir des oeuvres sur cette terre, il est recommandable de cultiver la vertu comme font les païens ou les athées ordinairement, s'efforçant d'être ainsi en bonne intelligence avec la Nature.

    - Comme je l'ai déjà écrit ici : il n'y a aucune raison de voir dans l'aliénation mentale et les délires hystériques qui les accompagnent autre chose que le vice. Les chefs des communautés chrétiennes, à l'instar de Paul, ne devraient pas permettre à tel alcoolique ou tel illuminé de se proclamer "chrétien" ; encore moins soustraire aux autorités civiles des criminels ou délinquants, ce qui revient à préférer la gangrène à l'hôpital.

    Quelques mots sur la mélancolie, par lesquels j'aurais dû commencer. En effet, aussi heureux soit-il, l'athée n'échappe pas à la mélancolie, "humeur" que le peintre érudit Albert Dürer a figurée sous les traits de Satan, ange déchu, entouré d'objets symboliques. De la mélancolie on peut dire qu'elle est le propre de l'homme -les plus belles oeuvres d'art ont toujours un caractère mélancolique, parfois imperceptible au commun des mortels qui préfère la musique à des arts moins légers. La mort a pour effet de conférer aux plus belles oeuvres et aux plus grandes jouissances humaines une légère amertume.

    Le chrétien, lui, n'est pas condamné à la mélancolie, ni sous la forme aristocratique de l'art, ni sous celle, vulgaire et entraînant la déchéance, de l'alcoolisme.

  • Autoportrait de l'Homme en Christ

    Soyez Christ : Jésus ne vous en voudra pas. Seul le clergé redoute la concurrence. Ne faites aucune confiance au "génie du christianisme", vent de panique et non Paraclet. Il n'y a dans le christianisme qu'un seul génie, Satan.

    DurerAutoportrait.jpg

  • MON JOURNAL DE GUERRE

    On doit à Erwin Panofsky d'avoir numéroté les abattis d'Albert Dürer et d'avoir fait croire que le talent du peintre relève lui aussi de la médecine légale ou de la nécrophilie.

    Toujours ce goût des Allemands pour les fossiles !

  • FRENCH ATTACKS

    THANKS TO ERWIN PANOFSKY THE CARCASS OF ALBERT DURER IS NOW NUMBERED. BUT PANOFSKY MAKES PEOPLE BELIEVE THAT THE PAINTER IS A MEDICAL EXPERT HIMSELF.

    WHY DO GERMAN PEOPLE LIKE FOSSILS SO MUCH?

  • MON JOURNAL DE GUERRE

    Un penseur catholique s'intéressera à la peinture ; un penseur protestant à la musique. On peut remplacer "catholique" par "communiste" et "protestant" par "national-socialiste".

    Si Albert Dürer n'a pas basculé dans le camp de la Réforme vers quoi la pensée germanique arriérée le poussait, c'est parce qu'il était peintre.

  • FRENCH ATTACKS

    A CATHOLIC PHILOSOPHER WILL FEEL AN INTEREST IN PAINTING; A PROTESTANT WILL IN MUSIC. ONE CAN REPLACE 'CATHOLIC' BY 'COMMUNIST' AND 'PROTESTANT' BY 'NATIONALIST & SOCIALIST'.

    IF ALBERT DURER DID NOT REJOINED THE 'REFORMIST CAMP' ALTHOUGH HE WAS ON FAMILIAR TERMS WITH OLD GERMAN IDEOLOGY, IT IS BECAUSE HE WAS A PAINTER FIRST OF ALL.

  • Pour un art communiste

    Il y a une gradation dans la haine du bourgeois pour l'art. Ce qu'il méprise en particulier dans la peinture, où elle s'affiche, c’est la maîtrise technique : par exemple le fait qu’on ne peint pas de la même façon sur du bois, de la toile ou sur une muraille, sur un grand ou un petit format.
    Lorsqu’on parle de “siècle de la technique”, c'est un paradoxe amusant tant le dilettantisme de la bourgoisie dans tous les domaines est frappant - exceptés les domaines du football et de la gastronomie d'où la plaisanterie est exclue. Même lorsqu'un représentant de la société civile bourgeoise se pique de poésie, pour se distinguer, tel l'empanaché Dominique de Villepin, il ne peut s'empêcher de choisir des vers de mirmiton et de fuir systématiquement la poésie politique.

    Seule l’intention compte. Sur ce spiritualisme bourgeois repose la grande alchimie laïque et capitaliste qui permet de changer le plomb en or, la merde en objet d’admiration, de dociles crétins en artistes.

    La célèbre phénoménologie de Maurice Denis définissant la peinture comme : « (…) avant tout une surface plane recouverte de couleurs en un certain ordre assemblées. » a été détournée de son sens. Du manifeste d’un artisan affirmant la solidité de son art, on a fait une formule magique, le théorème de l’art schématique.

    Aux yeux des bourgeois, le “fauvisme” passe pour une révolution artistique qui confère une plus-value aux toiles des fauves. Un matérialiste tel que moi y voit au contraire une adaptation de la peinture de salon à l’opacité croissante des mélanges de couleurs, à la diminution de l'éclat du vermillon et de l'outremer - et même la terre faiblit.

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    Est-ce que ce n’est pas une preuve de matérialisme que de de prétendre posséder un métier, de garantir cinq siècles son travail, comme Dürer ? Le matérialisme des peintres de la Renaissance est exactement le même que celui de Karl Marx. Sans domination, sans intelligence de la matière, pour Léonard comme pour le théoricien du communisme, il n’y a que domination de l'esprit par la matière.

    La pensée de Marx, c’est la pensée de Hegel INCARNÉE. Aussi Marx est-il, plus encore que Hegel, dans le collimateur de la bourgeoisie iconoclaste, à l’instar des peintres de la Renaissance, trahis, changés en philosophes ou en géomètres-experts sans que les historiens d'art puissent s'opposer à ces préjugés.

    La victoire du communisme sur les Philistins doit être une victoire de l’intelligence sur la bêtise. Il ne s’agit pas de chercher à concurrencer la bourgeoisie mais de la renverser. Réclamer au premier chef une meilleure répartition des richesses, pour un communiste, voilà bien un signe de son asservissement aux Valeurs actuelles.