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judéo-christianisme

  • Satan dans l'Eglise

    L'antichristianisme, c'est-à-dire l'ultime opposition de Satan à la révélation divine ne doit pas être appelé "satanisme", mais plutôt "judéo-christianisme".

    En effet l'antichristianisme n'est pas une attaque frontale contre la Foi chrétienne, c'est une subversion de la Foi. L'attaque frontale a été subie par le Sauveur Jésus-Christ lui-même, qui a triomphé de Satan.

    L'Eglise, qui est comme l'Epouse du Christ s'apprêtant à le rejoindre, est en proie à cette subversion. Elle ne l'était pas au temps des premiers apôtres, pour qui les avertissements du Messie restaient mystérieux.

    L'arme de la Foi a été donnée à l'Eglise afin de triompher de Satan. La Foi n'est pas un "rapport intime" entre Dieu et le croyant, une sorte de courant électrique comme dans les religions païennes, c'est une arme. Le point commun avec une arme de fer et l'épée de la Foi est qu'il faut de la volonté et de la force pour s'en saisir.

    Le soin mis par certains traducteurs à traduire la parole divine dans toutes les langues de la terre est comparable au soin que mettent certains soldats à ôter de leur lame le plus petit point de rouille.

    Ce que j'énonce ici est conforme aux Evangiles, qui constituent une "religion de la fin des temps", c'est-à-dire une religion privée de toute perspective, contrairement à toutes les autres religions.

    Ce que je viens d'énoncer ici revient à dire que les "schismes", c'est-à-dire les divisions internes à l'Eglise, ont une cause interne et non externe. La volonté de mettre un terme à ces divisions est donc sainte, à condition de se rapprocher de la Foi et non de s'accorder sur l'erreur.

    - Qu'est-ce que le "judéo-christianisme", comment le reconnaître ? De façon simple, on peut dire qu'il consiste à contrecarrer l'enseignement de l'apôtre Paul.

    Il est remarquable que dans les doctrines chrétiennes qui constituent les plus grossières contrefaçons du message évangélique, on n'ose pas s'attaquer directement à Jésus-Christ, dont le nom sert parfois même d'appât, tandis que la Foi est réduite à des slogans à caractère philanthropique.

    Les épîtres de Paul expliquent le dynamisme de la Foi en Jésus-Christ, ce qui est mort dans la religion du peuple élu. C'est donc ce dynamisme que le "judéo-christianisme" s'efforce de contrecarrer, en présentant le message évangélique comme juxtaposé ou superposé à l'ancienne Loi de Moïse.

    On peut dire du "judéo-christianisme" qu'il est une religion à part entière, dans la mesure où il contredit non seulement l'Apôtre, mais les Juifs restés fidèles à la Loi deux mille ans après l'assassinat du Messie par le clergé juif, qui n'ont pas d'une certaine manière "renié cet assassinat".

    L'enseignement de Paul n'est pas arbitraire, il est synthétique et met en perspective les évangiles.

  • La Femme-piège

    La misogynie de Nitche n'est pas celle des anciens Juifs. Pour Nitche, le judéo-christianisme est une culture de mort féminine - c'est-à-dire la culture dominante des élites bancaires WASP yankees aujourd'hui, ou du consortium européen à quatre pattes ; or Nitche défend la culture de vie virile : l'aventure de l'éthique judéo-chrétienne se terminera selon lui de manière catastrophique. On peut voir dans les deux premières guerres mondiales le début de l'accomplissement de la prédiction de Nitche ; elles ont bien le caractère d'autodestruction d'une civilisation occidentale judéo-chrétienne, dont les nations se déchirent pour la plus belle part du gâteau colonial.

    - Surtout il faut comprendre que la foi et la raison sataniques de Nitche stimulent son projet de paix mondiale. Il manque une pièce dans le tableau de Nitche, car le plan de paix mondiale ne peut être que satanique du point de vue chrétien également, comme le serait une formule chimique censée apporter à tous la paix, mais qui au lieu de ça empoisonnerait tout le monde. C'est un fait constatable que les élites "judéo-chrétiennes", sous prétexte de sauver le monde, l'engagent dans les voies les plus périlleuses et suicidaires. Ce qui est faux, c'est qu'elle ne le font pas "au nom de la parole divine", contrairement à ce que prétend Nitche, mais en s'asseyant dessus.

    - On voit d'ailleurs que le "choc des cultures" est érotique ou sexuel, car la culture réfractaire à la culture des élites dominantes, au sein des Etats-Unis même, s'appuie souvent sur le même symbolisme satanique viril que Nitche. La veille leçon d'Homère de l'ensemencement de la culture par la guerre n'a pas pris une ride. Il incite à se rouler une pipe avec des miettes de culture moderne, et à en jeter le mégot au loin une fois la pipe fumée.

    - La misogynie des anciens Juifs, contrairement à celle de Nitche n'est pas d'ordre moral. D'où l'opposition du Christ Jésus à un groupe de Juifs qui veulent lapider une femme, au nom de l'ordre public. Elle est d'ordre apocalyptique ou historique. L'humanité trouve son origine dans le piège d'une femme. Elle pourrait bien trouver sa fin dans un piège féminin aussi. Car les femmes ont le don de toujours répéter les mêmes erreurs. En réalité ce sont les gens de robe qui assument dans l'Occident judéo-chrétien le féminisme. Et les apôtres ne sont pas gens de robes.

    - S'élevant au rang de dieu par le biais de calculs anthropologiques hasardeux, l'homme opte pour une représentation féminine de sa divinité, en raison du supplément d'âme des femmes, qui leur paraît échapper à la mort.

  • Dans la Matrice

    Être dans la matrice signifie être la proie du destin et s'illusionner sur le sens de sa vie. La culture est l'opium qui permet cela.

    Nitche s'interroge sur ce que peut bien vouloir Shakespeare -peu importe que celui-là soit sincère ou non. Ce que Shakespeare veut n'a rien d'énigmatique : faire table rase de la culture pour permettre d'y voir clair. Ce que Shakespeare écrit est terrifiant pour les élites occidentales. Comme tous les prophètes, Shakespeare s'adresse directement à l'homme du peuple, qu'il sait nécessairement plus détaché de la culture.

    Vis-à-vis de la culture, l'homme d'élite se comporte de la manière la plus stupide, comme le capitaine d'un vaisseau qui sombre dans la tempête et ne veut pas abandonner la nef qui justifie toute son existence. Les marins, eux, savent qu'il y a d'autres navires et d'autres capitaines semblables.

    Ainsi réagissent Nitche, ou encore Baudelaire, en hommes d'élite : ils haïssent la démocratie, cargo trop lourdement chargé qui prend l'eau de partout, mais ils n'ont pas d'autre solution que de contempler la ruine de cette théorie catastrophique, qui les emporte. Cette ruine aurait dû leur inspirer le mépris de l'élitisme, et non de la plèbe, car celle-ci n'a jamais songé à la démocratie : le concept lui a été inculqué par des hommes d'élites portant le masque du judéo-christianisme.

    Être dans la matrice implique aussi d'ignorer que le mensonge universel porte la marque du judéo-christianisme. Suivant cette ruse le maître dominera sur l'esclave jusqu'à la fin des temps nous dit Shakespeare. Plus fort le témoignage de la Vérité dans le monde, plus puissant l'effort du monde pour produire une musique consolante et mensongère. La culture de vie païenne est impuissante à faire barrage à l'histoire. Seule la culture de mort judéo-chrétienne et ses oeuvres faisandées peuvent fournir la dose d'occultisme et d'opium nécessaires au monde pour se projeter dans l'avenir.

    Et, dans sa chute, l'humanité entraîne Satan, dont quelques esprits nostalgiques veulent restaurer le culte... en vain. Shakespeare est pur, Shakespeare est sauf, accompagnons-le.