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marc-edouard nabe

  • Ma Vie sexuelle

    Ce qui m'a aidé à me débarrasser du sexe : le tempérament trop prévisible des femmes, ce mélange intime d'ennui et de fantaisie, exactement l'odeur de la société ou des monastères. En un mot, les femmes sont des escargots (j'emprunte la métaphore à Shakespeare) ; en cas de pluie on est sûr de les trouver dehors, et s'il fait trop chaud elles rentrent. L'esprit féminin s'étend de la gastronomie à l'esprit de l'escalier.

    Un monde exclusivement peuplé de femmes, voilà ce qu'il faudrait pour que l'utopie totalitaire ait le plus de chances. Surtout pas de membres virils, c'est ce qui fout le bordel entre les femmes et lézarde tout leur ciment. Ainsi le confesseur dans un couvent, ou le psychiatre dans une famille bourgeoise, soudée par la foi dans l'héritage.

    Je prends pour illustrer mon propos l'exemple d'une jeune et douce étudiante un jour croisée : bien élevée, d'un milieu bourgeois moyen, mais travaillant pour l'industrie pornographique sans complexe afin de se payer ses bouquins et, je suppose, quelques-uns des derniers gadgets hi-fi à la mode, téléphone portable ou autre, dont les jeunes femmes raffolent comme des sacs à main leurs grands-mères. Pas la gonzesse banale me direz-vous, puisque sans complexe ? Et pourtant : le laïus éthique habituel pour justifier son petit business. Une geisha nippone, qui par-dessus le marché a lu Sartre ou Kierkegaard !

    La plus noble idée du coït qu'on puisse avoir à mon sens, c'est l'idée païenne du "repos du guerrier", c'est-à-dire un truc bel et bien social, mais qui ne prend pas au moins les dimensions envahissantes du prêche d'un pasteur puritain ou de la monomanie de Sade. Et vous savez quoi ? Je ne suis pas loin de croire d'après mon expérience que, de la grenouille de bénitier féministe ou chrétienne en passant par le pédéraste, cette manière de concevoir la copulation, "le repos du guerrier", séduit assez largement les foules. Faut-il chercher plus loin la quasi-unanimité des autorités mondaines à défendre le violeur Polanski ? La populace contre lui manifestant plutôt sa haine des autorités mondaines, comme à chaque fois qu'elle laisse paraître son double-jeu.

    Pitié donc pour les petits garçons accrochés à leur mère-épouse (à commencer par mes ex-potes, les pauvres, que je ne crois pas assez stupides tout de même, pour en cas de divorce ou de veuvage prématuré songer à se remarier).

    NB : Je m'excuse auprès de ceux qui détestent les conversations sur le sexe comme celles dont les secrétaires ou les sportifs professionnels sont coutumiers. Ce chapitre intitulé "Ma Vie Sexuelle" est le brouillon d'une brochure que j'écris pour le compte d'un pote sur le thème plus général de la philosophie pédérastique de Frédéric Nitche : pourquoi elle séduit autant les journalistes, etc. (On reconnaîtra qu'il ne s'agit pas non plus d'un énième plagiat de Marx-Edouard Nabe au fait que celui-ci ne va pas jusqu'à dire du mal des femmes, à peine moins intouchables pourtant que les Juifs.)

  • Z comme Zannini

     

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    Il ne faut pas non plus exagérer la vilénie des éditeurs. Ce sont tout simplement des gens médiocres. Disons que c'est plutôt l'idée de l'art qui est très élevée dans l'esprit des gens. Ils ne s'attendent donc pas du tout à ce marigot de crapules en chemises BHL avec des faciès veules façon Poivre-d'Arvor ou André Malraux.

    Pas le temps de lire le dernier Marc-Edouard Nabe, vu que j'ai dix ou vingt pièces de Will en retard (voire trente), et que l'idée de l'apocalypse me poursuit de plus en plus près. Assez de minutes quand même pour saluer l'initiative excellente de Nabe de se passer d'un éditeur pour son dernier bouquin. C'est le sens de l'honneur minimum dans un milieu qui en est totalement dépourvu et s'en gargarise d'autant plus. Je pensais que Houellebecq ferait ça le premier, vu qu'il n'a apparemment pas grand-chose d'autre à branler. Mais visiblement il parvient pas à dépasser le niveau du romancier pour petites putes de DEUG de lettres modernes. Pire qu'un jazzman, un informaticien.

    Moi, pauvre profane dans le domaine du Salon du Livre, préférant de loin la fréquentation des peintres à celle des poètes, quoi qu'il y a une chiée de poètes-peintres en ce moment, à ramasser à la petit cuillère dans le caniveau... j'imagine qu'on ne peut pas être écrivain et se permettre de casser leurs gueules à Beigbeder, Sollers ou Jean d'Ormesson quand on les croise dans une foire au livre ? Voilà donc Nabe débarrassé de pas mal de ventouses et de cas de conscience. La foire aux livres est une invention de petites bourgeoises allemandes qui confondent les livres avec des meubles ikéa.

    D'ailleurs c'est pas bien grave d'écrire pour dix personnes plutôt que cinq cent mille. Même l'écrivain fachiste Chardonne, la crème du stylo, juge que pour quatre ou cent cent personnes, pourvu qu'elles aient pas les mains sales, c'est déjà beaucoup. Un fachiste ! Et puis surtout c'est vraiment pas le moment de passer un pacte avec le diable ou avec un éditeur.

    (Regrets que la page "Gueules de traîtres" de la page du site alainzannini.com soit en panne.)

  • La tentation d'Ikéa

    Marc-Edouard Nabe deux fois en deux semaines à la télévision ! La première aux côtés de Roland Dumas, la seconde de Rony Brauman. Je m’inquiète… Il ne faudrait pas que Nabe devienne un produit de consommation banale comme BHL. On le sait, Marc-Edouard, que tu vaux mieux que ces Sorbonnards et leurs étronimes slogans philosophiques de circonstance ! Ça doit être encore une histoire de gonzesses, ça, il doit vouloir prouver qu’il a la plus grosse à une grognasse quelconque.

    Prions donc pour que Nabe n’engraisse pas, qu’il ne devienne pas un “best-seller” bourgeois comme Onfray ou BHL. Dans son cas, la seule solution est de réclamer l’asile politique à l’Iran et de s’y exiler.

  • Table rase de la télé

    Après Alain Soral, c'est le dissident Marc-Edouard Nabe que Frédéric Taddéi a invité sur son plateau. Pour sortir son émission de la torpeur ? Parce que Nabe est le seul en France à être capable de défendre l'Iran intelligemment contre les beaufs et les bobos sarkozystes pour qui les Etats-Unis incarnent la nouvelle Rome, voire la nouvelle Athènes ?

     Nabe a dit la seule chose intelligente à dire sur la guerre en Irak et sur la probable guerre en Iran : ce n'est pas le vilain méchant George Bush, épouvantail à bobos, qui a décidé d'attaquer l'Irak, ce sont les médias démocratiques yankis. Deux universitaires juifs l'ont démontré d'ailleurs, la revue confidentielle Commentaire s'en est fait l'écho, mais l'opinion démocratique se soucie peu de ces détails et il semble que les rares Juifs à n'être pas atteints de paranoïa aiguë soient censurés.

     *

    Question de Taddéi, qui aimerait bien retrouver l'ambiance des plateaux de Polac, à Marc-Edouard Nabe sur le congrès révisionniste qui s'est tenu en Iran il y a quelques mois. Réponse de Marc-Edouard Nabe : .................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................