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on n'est pas couchés

  • Merci Naulleau !

    Merci, M. Naulleau d'avoir souligné, à côté de la bravoure du Père Guy Gilbert ("On n'est pas couchés !", 1er mai 2010), la totale ineptie de ses propos sur le plan chrétien au-delà du "Dieu est Amour" pour lequel aucun séminaire de formation n'est nécessaire ; l'ineptie vient sans doute à Guy Gilbert d'avoir été élevé dans une famille nombreuse exemplaire et de louer par conséquent les "valeurs familiales". Cet éloge ne figure nulle part dans le Nouveau Testament chrétien où un observateur, même peu attentif, constatera que Jésus ne semble pas voir l'intérêt du mariage pour sa cause, mais "débauche" à sa suite -bien plus radicalement qu'une prostituée occasionnelle ne pourrait le faire-, quelques personnes mariées ayant sans doute charge de famille et qu'Il appelle "apôtres".

    Vous comprendrez, M. Naulleau, que c'est bien là précisément où le bât blesse lorsqu'il est question de pédophilie chez les catholiques, et sans doute au-delà du christianisme.

    J'invite M. Naulleau à vérifier par lui-même que les religions patriarcales anciennes, notamment le judaïsme, non seulement ne répriment pas la pédophilie mais parfois la banalisent. Mieux que ça, et pour ne pas sembler faire porter au judaïsme toutes les tares du passé, M. Naulleau pourra aussi vérifier que dans sa propre religion, la sienne et celle de son confrère Zemmour, c'est-à-dire en droit pénal français, la répression de la pédophilie en tant que telle est une mesure très récente et qui, en dehors de son avantage publicitaire pour la République et le socialisme, ne semble pas avoir eu d'effet concret.

    Je dirais même plus, M. Nolleau, il est de tradition constante dans tous les régimes patriarcaux, et celui dont vous vous réclamez n'échappe pas à cette tradition, bien qu'il s'en défende, de considérer la "progéniture" comme le prolongement de la famille ou du couple. La justification de 220.000 avortements/an en France ne déborde pas du cadre juridique qui a permis autrefois, dans des régimes patriarcaux plus "francs", de tolérer largement l'abus sexuel sur des mineurs. On peut tenir l'avortement comme un "crime social", exactement comme le "crime passionnel" ou l'abus sexuel sur des mineurs autrefois, la mode variant des crimes et des délits, et tous les "crimes sociaux" possédant la particularité d'être jugés moins sévèrement par le législateur, quand même qu'ils sont souvent les plus abominables (seul un crétin pourra ainsi trouver "romantiques" les abominables crimes passionnels, sujets souvent de mauvais romans de gare).

    Comme quoi le dévouement et l'orgueil démesurés peuvent voisiner chez une même personne : le père G. Gilbert. Car les propos théologiques ineptes de celui-ci heurtent des siècles de théologie chrétienne faisant l'éloge de la chasteté et non du mariage. A tel point que, dominante politiquement, l'Eglise romaine essaya même d'introduire dans l'institution païenne le compromis civil dit de "la chasteté dans le mariage", avec tout l'insuccès qu'on sait aujourd'hui, au plan de la politique comme au plan de la chasteté.

    Un dernier point a retenu mon attention dans le propos de M. Nolleau. Le point concernant sa propre aspiration à la sainteté. D'abord je lui propose une comparaison de la méthode catholique avec celle de l'écrivain. La méthode catholique est de n'avoir point de méthode (dans le genre faux-cul il n'y a guère mieux que Descartes), de se dispenser du problème de la foi, périmé par la venue du Christ, et d'avancer petit à petit. Peut-être reconnaîtra-t-il en quoi cette méthode peut aussi donner dans le domaine littéraire de bons résultats ?

    Ainsi, M. Nolleau pourrait exercer ses talents à la sainteté de façon un peu moins bénigne que sa consoeur Mlle Fourest (qui n'hésite pas à suggérer sur une autre chaîne l'ouverture d'un concile de Vatican 3 !? M. Nolleau pourrait notifier à des ecclésiastiques conviés devant lui à faire l'article une incohérence moins banale et en un sens bien plus grave et révélatrice que la pédophilie catholique, à savoir l'incohérence de la présence d'aumôniers militaires catholiques dans l'armée française quand le pacifisme le plus radical est prôné par les Evangiles. Voilà un point où il aurait été intéressant de connaître l'avis toujours sincère du Père Guy Gilbert, plutôt que son embarras sur les capotes ou la pédérastie. Je fournis même à M. Nolleau une excellente citation tirée de saint Jean en attendant qu'il trouve le temps, au milieu des tonnes de fadaises qu'il doit se coltiner, de le lire intégralement :

    "Si quelqu'un mène en captivité, il sera mené en captivité ; si quelqu'un tue par l'épée, il faut qu'il soit tué par l'épée. C'est ici la patience et la foi des saints." (Ap. XIII, 10)

     

    Ce genre de sentence évangélique avait le don de scandaliser Flaubert, alias Mme Bovary, alias Bouvard et Pécuchet. Je suis persuadé de l'intelligence de M. Naulleau, contrairement à beaucoup de curés aujourd'hui, à saisir comme Flaubert la nuance du christianisme au bovarysme, et de la rappeler aussi souvent qu'il le pourra dans son émission de service public.

    En espérant n'avoir pas trop abusé de son temps de lecture, et que M. Naulleau voudra trouver ma lettre assez affranchie comme ça, je le prie de bien vouloir agréer mes meilleures salutations catholiques, c'est-à-dire complètement irrespecteuses des parties religieuses dont, comme chacun sait les couillons ne peuvent détacher leurs yeux.

    LAPINOS

    PS : Je remercie aussi celui (ou celle ?) qui daignera bien faire suivre ma lettre à qui de droit, ne disposant pas de secrétaire et étant mal équipés pour ces choses-là.

  • Feu sur le Ramadan !

    La confiance utopique de Tariq Ramadan dans une possible "neutralité" de l'Etat laïc français, garantissant la liberté de culte, est typiquement mahométane. On retrouve néanmoins un tel a priori favorable vis-à-vis de l'Etat dans d'autres religions judéo-chrétiennes proches. Le jansénisme en France, théologie de la secte de Port-Royal-des-Champs (tout un programme) a ressuscité durablement le providentialisme médiéval au XVIIe siècle, rompant avec l'humanisme de la Renaissance. Sainte-Beuve a fourni une analyse sagace bien que partisane de l'idéologie janséniste. Cette analyse permet d'entendre tout ce qui lie le XIXe siècle romantique et bourgeois au "Grand Siècle" de l'absolutisme, par-dessus les "Lumières françaises" du XVIIIe.

    Le providentialisme, emprunt médiéval à la philosophie païenne romaine, en tant qu'il est procès de sacralisation du pouvoir politique, est inévitablement présent dans toutes les doctrines religieuses à tendance théocratique. Donc dans l'islam ou "les islams". Mais la philosophie nazie de G.W.F. Hegel, la morale existentialiste qui en découle est la déclinaison ultime de cette conception théocratique.

    Ce providentialisme peut aussi être comparé à une sorte d'idée maçonnique chrétienne, qui prête à la politique, qu'elle soit abstraite ou s'incarne dans un homme (ce qu'une idéologie peut difficilement éviter), qui lui prête peu ou prou le rôle de démiurge, de "grand architecte" traçant les plans du monde. Poussée à son point de rigueur et d'absurdité extrême (c'est ce qui en fait toute la valeur), le franc-maçon suisse Joseph de Maistre (cette géodésie totalitaire n'est pas sans rapport avec l'horlogerie) s'est fait le porte-parole d'une version quasiment "ottomane" de la France chrétienne (dont Baudelaire, sous l'influence délétère des spéculations juridiques de J. de Maistre, avoue le caractère satanique ; "Le prêtre, le poète et le soldat", ainsi Baudelaire résume-t-il l'arrière-plan moral et politique de son romantisme, plus romain que chrétien par conséquent).

    J. de Maistre se rêve en éminence grise d'un homme providentiel, Napoléon fournissant un exemple de criminel de guerre à la hauteur de son espérance (L'espèce de fièvre mystique de J. de Maistre évoque celle de Goebbels ultérieurement, même si la haine systématique de l'art, trait dominant chez de Maistre -haine quasi proustienne- fournit "a contrario" de précieux renseignements sur ce qui échappe au domaine de la seule mécanique ou du droit. La s–ret‚ du mauvais goût de cet horloger savoyard force en effet l'admiration.)

    A juste titre, Voltaire voit dans le jansénisme une sorte de reviviscence du judaïsme, iconoclaste et destructrice pour l'histoire. De fait le romantisme ne fait que sonner le glas de l'art, dont le cancer remonte à la période baroque. Rares sont les critiques qui au cours des derniers siècles ont su discerner dans la peinture de Rembrandt ou Rubens, par-delà leur virtuosité, les marques du délitement musical de l'art.

    Le contrat social de J.-J. Rousseau en revanche se rapproche assez de l'idéal de T. Ramadan. La rhétorique laïque grossière d'Eric Zemmour (petit "soldat belge" du cartel médiatico-militaire Dassault - "On n'est pas couchés", France 2 le 26 sept.) qui lui est opposée, T. Ramadan doit la prendre pour ce qu'elle est : un discours RELIGIEUX évacuant l'histoire, par quoi TOUTE thèse d'un pouvoir temporel neutre, repérable à son caractère statique, devra nécessairement passer. L'idée païenne du destin, véhiculée par Hegel jusqu'à nous sous la forme du providentialisme est en effet incompatible avec la recherche d'une logique historique. La propagande cinématographique capitaliste a poussé loin comme sa grande soeur nazie la destruction de la science historique, sans compter la tentation totalitaire récente de légiférer sur l'histoire.

    En l'occurence l'effacement des crimes de guerre atroces de Napoléon (ou de Gaulle) par Zemmour*, le refus d'en tirer la leçon (et au premier chef de voir la troublante ressemblance entre le régime napoléonien et le régime nazi, parfaitement équivalents sur le plan philosophique) s'apparente non pas à du "négationnisme", mais carrément à une négation cléricale de l'histoire elle-même.

    Goebbels pas mort !

    Deux exemples de mensonges grossiers, propagés à la vitesse du son par les médiats :

    1/ L'opposition binaire sans cesse réaffirmée entre un Etat "garant de l'intérêt général" et de grands groupes industriels et bancaires menant leur barque à leur guise - contre l'évidence que ces deux systèmes centripètes s'inscrivent dans le même cercle et ne peuvent être compris séparément. Pas de dictature ou de totalitarisme sans le sophisme, même sous-jacent, de la "loi naturelle". Le projet économique capitaliste COMME la doctrine de la nation laïque projet‚e vers l'avant reposent sur l'idéologie de la "loi naturelle" ; une loi naturelle d'engendrement, dont il faut avoir lu Aristote comme Marx pour comprendre qu'il s'agit d'un mouvement inéluctable de corruption. Shakespeare lui-même a vu venir cette pourriture et la nomme "Danemark", en référence à l'Apocalypse de Jean. Croire au destin revient à s'y soumettre. La mort préside au capitalisme comme au nazisme auparavant.

    Le voile de ténèbres baroque a ressuscité dans une Europe qui les avait vaincus, à l'instar des Grecs plus de deux mille ans auparavant, la fortune et le destin romains. Hitler n'est qu'un pion dans ce jeu d'échec.

    Complot médiatique contre la science traduite comme un complot

    Une illustration : le philosophe Luc Ferry, ex-ministre dont la philosophie est tellement circonscrite qu'elle possède toutes les caractéristiques d'une religion d'Etat elle aussi, ce clerc légitime à mots à peine couverts l'interdiction (renforcée récemment) faite aux parents d'élèves de concurrencer l'Education nationale en enseignant directement leurs enfants, par la raison que cette institution est la meilleure garante de la diffusion d'un idéal républicain commun. Libérer l'enseignement reviendrait à mettre en danger la foi dans l'Etat garant des libertés individuelles et de l'intérêt général, et n'irait sans doute pas dans le sens "capitaliste" qui est celui de Luc Ferry. La libre concurrence des idées est une liberté que l'Etat libéral totalitaire réprouve.

    2/ Deuxième mensonge convergent et aussi grossier, le mensonge selon lequel la "Révolution de 1789" marquerait un virage "humaniste" dans l'histoire de France, et même, la franchouillardise débridée de certains laïcards aidant, dans l'histoire de l'Europe, malgré le retard de plus d'un siècle de la France par rapport à l'Angleterre sur le terrain des idées et des efforts de la classe bourgeoise pour s'emparer du pouvoir. Si Tariq Ramadan a étudié de près la litt‚rature française comme il prétend, il peut constater :

    - que les régimes bourgeois qui ont suivi de près la Révolution ne correspondent en rien aux idées de Voltaire ou J.-J. Rousseau ; Napoléon et sa polytechnique assassine sont typiquement inspirés par la philosophie romaine - jusqu'à Stendhal qui prétend s'inspirer de la prose du code Napoléon ; tandis que Voltaire prend ses distances avec la théodicée germanique de Leibnitz :

    - que la France n'a jamais connu depuis la Révolution un régime de liberté d'expression aussi large que celui qu'elle connut sous Louis XV. Si Voltaire souhaite la libéralisation du régime de Louis XV, encore trop autoritaire à son sens, ni lui ni Diderot n'ont été traqués par la censure comme Marx et Engels l'ont été dans toute l'Europe il y a un siècle et demi seulement, à une époque où la presse représentait une force libre de contestation, danger écarté pour l'oligarchie désormais, notamment du fait de la fin de la lutte des classes en France dès le milieu du XIXe siècle (Déjà du temps de l'ORTF le danger n'existait pas, et personne n'a jamais vraiment pris la menace révolutionnaire des foules d'étudiants de Mai 1968 au sérieux, en dehors de de Gaulle lui-même et de quelques "bons pères de famille" bourgeois, vite rassurés.)

    Existentialisme et pédérastie

    La "révolution sexuelle" a d'ailleurs un aspect pédérastique notable, et nul n'est plus porté à se prosterner devant le Léviathan qu'un pédéraste (Il existe même une association de "gays" chrétiens baptisée... "Jonas" ; Jonas est d'ailleurs le "Juif errant" contre lequel la révolutionnaire Simone Weil a les mots les plus durs, ne le cédant en rien à Voltaire pour ce qui est de l'antijudaïsme. On peut fort bien s'abstenir de stigmatiser les "gays", tout en soulignant à quel point leur sexualité repose sur l'angoisse, et combien la propagande totalitaire joue sur le registre de la sécurité civile. Du reste l'homosexualité, déterminisme inventé au XIXe siècle, n'est que la conclusion rationnelle du mariage ; les pédérastes sont probablement beaucoup plus sensibles que d'autres au caractère incestueux d'une sexualité "hétérosexuelle". Moi-même j'ai fréquenté quelques pédérastes dont les mères ressemblaient comme deux gouttes de sperme à la puritaine BCBG Christine Boutin.

    Toute la philosophie existentialiste ou presque, d'ailleurs, qui est une théologie chrétienne invertie, peut être résolue à une sorte de querelle familiale intestine. Le problème que se pose la philosophie laïque de la "fin de l'histoire" (sic) et la question de savoir ce que devient la famille au-delà de la pédérastie, ces deux problèmes n'en sont qu'un, parfaitement grotesque. D'une part parce que la philosophie et la science la‹ques se sont toujours tenues à l'écart de l'histoire ; d'autre part parce que le droit de la famille est un principe de dérogation à l'inceste qui évolue au gré de l'organisation patrimoniale et politique.

    Existentialisme et pédérastie peuvent être compris ensemble comme le triomphe apparent de Dionysos sur Apollon (Dans le seul but pour Apollon d'asseoir plus solidement son pouvoir ; la République bourgeoise n'a pas inventé l'idée de substituer pour une plus grande efficacité le divertissement à la terreur policière.)

    La voie antiromaine

    Le progrès de l'islam ne peut se faire que dans le sens d'une reconquête scientifique, d'une théologie de la Libération par la science. Même si l'interdiction formelle de servir deux maîtres -Dieu et César- n'est pas dans l'islam comme elle est dans le Nouveau Testament chrétien, l'histoire montre que les autorités politiques font toujours un usage policier des doctrines religieuses, jusqu'à les subvertir complètement comme c'est le cas avec le national-socialisme de Hegel et ses lieutenants du désordre que sont les philosophes existentialistes, amphigouriques suppôts qui ne se connaissent pas eux-mêmes. Et la science est forcément un combat, comme le révèle la vision de Jean, car de la Libération les systèmes étatiques fondés sur la peur ne veulent pas.

    Sur le chemin de cette reconquête, il est d'ailleurs un savant musulman qui pose de très sérieux jalons : Averroès, "au seuil de l'histoire", et donc de la révélation, moins près de la pente théocratique que ne l'est Thomas d'Aquin lui-même. Un thésard démocrate-chrétien pas très sérieux (Rémi Brague) a tenté récemment à coup de néologismes vaseux de démontrer l'apport décisif de Rome à la civilisation européenne ; thèse proche de celle du pape Benoît XVI, parfaitement antihistorique comme toute thèse boche qui se respecte. Le pape n'hésite pas d'ailleurs à se référer à des philosophes parfaitement abscons comme Adorno ou Horckheimer, Popper, Heidegger, branleurs de l'espèce susdite qui font regretter amèrement au Français que je suis que toute la philosophie allemande et pollack ne se soit pas suicidée à la suite d'Hitler et de son état-major, au lieu d'émigrer aux Etats-Unis.

    Non, ce qui caract‚rise la pensée occidentale, comme Aristote en son époque décadente, en quoi elle est différente des pensées orientales ou romaine, c'est bien plutôt par son matérialisme radical, celui de François Bacon (ennemi juré de J. de Maistre) ou de Karl Marx (On en décèle notamment la radicalité au fait que, contrairement à la très grande subjectivité des philosophes épicuriens ou romains, Aristote comme Bacon -la dialectique marxiste-, excluent l'idée animiste de vide, déguisé en "Néant" dans la mystique providentialiste, qu'elle soit chrétienne, nazie, athée, capitaliste. Ce qui me fait dire que Bernanos ne va pas assez loin, parlant du hasard comme "le dieu des imbéciles", car un chrétien doit savoir reconnaître Lucifer dans la roue de Fortune et ses rayons puissants.

    *Pourquoi Zemmour peut exprimer publiquement chaque samedi soir des idées qui ont valu récemment à Le Pen les foudres de l'Inquisition médiatique ? Cela dit presque tout de la société civile française depuis la Libération. Phénomène Zemmour-Le Pen analogue à la condamnation de Louis-Ferdinand C‚line pour propos antisémites et l'absolution des industriels de l'automobile et de l'aviation ayant pourtant mis leur polytechnique de mort au service de l'Allemagne nazie. Industriels actifs pour ce qui est d'exciter le patriotisme vindicatif, mais dont la seule patrie est l'argent.