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tchador

  • Politique jamais plus

    Olivier Besancenot, qui m'a donné l'impression d'être tenu en laisse par sa gonzesse lorsque je les ai croisés en ville, a décidé de présenter aux élections une femme musulmane voilée, "et féministe quand même" ajoute-t-il.

    Bon là je dois dire que le tchador + le féminisme + le syndicalisme, ça commence à faire un peu trop. L'opposition de principe entre le tchador et le féminisme, pour le coup Besancenot n'a pas tort, cette opposition -bis repetita- n'a pas lieu d'être et se situe exclusivement au niveau du niveau social et des manoeuvres cyniques politiciennes.

    Certains musulmans (les chrétiens pensaient la même chose au moyen âge) croient que le tchador empêche la femme de se donner au premier type qui passe ; en réalité il sert surtout à retenir l'homme dans son foyer. Dans le sexe, c'est TOUJOURS l'homme qui est le plus possédé, non la femme. Hélène de Sparte trouve le moyen de se sortir vivante de la guerre de Troie déclenchée par une bande de cocus et de lâches. Le talon de cet imbécile d'Achille, c'est sa mère mais aussi cette petite nonne du Temple d'Apollon dont il est épris. Toujours le problème au talon indique le goût pour l'inceste. Cela fait trois mille ans que les plus grands esprits de la terre disent et répètent que le sexe n'est pas fait pour l'homme viril (un jeu de Romain), d'Homère à François Bacon en passant par Aristote, et c'est pas quelques connasses féministes hyper sexistes qui vont y changer quelque chose.


  • L'équation tchador

    "Oui, la burqa doit disparaître. Aussi sûrement que son projet est de faire disparaître les femmes du paysage." (Valérie Toranian, "Elle", 22 janvier)

    Ce que cette idiote féministe de "Elle" oublie de dire, c'est que le projet concurrent de sa gazette pour femelles basses de plafond et hautes de châssis est de multiplier le style de la pute bourgeoise dans le paysage, pour le plus grand bonheur des petits pédés capitalistes. On se doute que le business de crèmes autobrozantes qui est le fondement du féminisme de madame Toranian s'effondrerait si toutes les femmes étaient voilées. Le voile d'hypocrisie des bobos n'est pas moins épais que le tchador, bien au contraire.

    Quoi qu'il en soit, il faut voir que le "système tchador" et le "système string apparent" sont identiques, synallagmatiques. Ils traduisent tous les deux un phénomène d'oppression politique, QUI N'EPARGNE PAS PLUS LES HOMMES QUE LES FEMMES. Des deux systèmes, c'est le tchador le moins dangereux car le moins hypocrite. Le moyen âge chrétien fut lui-même le moment d'une intense gnose juridique autour du mariage ET d'une intense prostitution.

    Rien d'étonnant non plus à ce que le sociologue soixante-huitard Pascal Bruckner, quarante ans après l'éloge du libertinage fasse celui du mariage bourgeois. De la même école, André Glucksman serait plus honnête s'il complétait sa démonstration que Sarkozy est le pur produit de Mai 68, en ajoutant que Mai 68 est le pur produit du gaullisme.

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    Il n'y a pas que chez Pascal ou Racine que l'on retrouve cette alternative truquée, puritanisme ou libertinage. L'emmerdant marquis de Sade lui aussi était à la fois un obsédé du cul et de la politique, c'est-à-dire des deux sujets les plus ennuyeux de la terre aux yeux d'un artiste, à moins de les aborder sur un plan eschatologique, comme Shakespeare ("Mesure pour Mesure"). Il est probablement un élément à la décharge d'une aussi médiocre littérature de la part de Sade, c'est son emprisonnement. En tant que tel celui-ci excite en effet l'obsession sexuelle et celle de la politique, qui n'est jamais qu'un dérivatif puritain au sexe. L'hypocrisie est une vertu sociale et féminine, vantée parfois aussi par des pédérastes (Eric Zemmour) : il faut s'attendre dans un régime totalitaire, selon Marx, à une forme d'hypocrisie d'une épaisseur inégalée. Le comble à mes yeux est d'une société française qui fait l'apologie du sado-masochisme (le "porno-chic" des publicités parues dans le magazine "Elle", les mannequins du couturier Lagerfeld, espèce de Méphistophélès à paillettes, etc.) en même temps qu'elle condamne les pratiques des camps de concentration nazis.

  • Vivons cachées ?

    La femme, en France, a bien le droit d'être une pute, mais pas celui d'être soumise. Le maquereau succède au mari. Telle est la religion féministe, plus bête qu'Eric Zemmour (mais tout aussi capitaliste).

    L'hypocrisie féministe qui consiste à dissocier le pouvoir de l'argent se retrouve curieusement chez Maurras ; on comprend ainsi que le féminisme est un pur produit politique et culturel, un sexisme ordinaire, plus bas encore que le sexisme méditerranéen qu'il dénonce, car fondé sur une conception du sexe et de la politique plus mécanique encore.

    Pourquoi deux poids, deux mesures, alors que n'importe quel imbécile est capable de comprendre que la soumission à l'argent est la pire des soumissions, puisque l'argent concentre l'essence du pouvoir politique (On note lorsqu'on est chrétien que les trente deniers versés à Judas sont la conséquence de sa déception politique : Jésus n'est pas venu pour régner sur Israël) ?

    Bien sûr parce que la loi politique/naturelle du plus fort implique que la conjuration des putains et de leurs maquereaux, auxquels il est permis depuis Fourier d'ajouter les bons pères et les bonnes mères de familles bourgeoises abonnés à "Madame Figaro", cette conjuration pèse beaucoup plus dans la société civile que les quelques péquenots musulmans et leurs femmes en tchador.

    Ensuite parce que la prostitution est le mode de soumission préféré du bourgeois, celui qui épargne le mieux son tabou de l'inceste et préserve son désir de consommation.

  • Impudique voile

    Vanter les mérites du tchador en tant qu'arme de séduction pour les femmes qui le revêtent est l'argument le plus astucieux de la défense. Comme la morale capitaliste est largement fondée elle-même sur la séduction et la suggestivité, elle reste sans voix contre le "sexy tchador". Ne reste plus qu'à organiser un concours de beauté entre femmes iraniennes et femmes californiennes pour trancher le débat.

    Les adeptes du voile pourraient même pousser le bouchon plus loin et avancer que la chirurgie esthétique est elle aussi pour certaines femmes un masque intégral.

    La séduction des fillettes exploitées par la presse féministe (les magazines féminins sont certainement le groupe de pression féministe le plus puissant), à l'opposé du modèle musulman, est d'ailleurs relative ; on doit éprouver la sensation d'avoir déjà un pied dans le cercueil en serrant contre soi un mannequin de Karl Lagerfeld, dont les défilés de haute couture font penser à des danses macabres.

    Là où les femmes musulmanes qui défendent le port du voile et les féministes qui s'en offusquent se rejoignent presque, c'est pour peindre les hommes comme des brutes épaisses contre qui il convient de se protéger. Pour moi qui me suis toujours assez soigneusement gardé des principes féminins, c'est une idéologie assez difficile à gober !

    Bref, on est typiquement dans le débat de société débile dont les politiciens et les journalistes font leurs choux gras, et où on n'est pas étonné de voir une grenouille de bénitier laïc du calibre d'Elisabeth Badinter s'engouffrer.

    Cette tactique a déjà été employée par Jacques Chirac naguère pour jeter de la poudre aux yeux de son électorat, et je me souviens de deux jeunes juives télégéniques fraîchement converties à l'islam, escortées de leur paternel athée, qui se répandaient dans les médiats avec leur numéro cocasse sous le prétexte habituel de donner de l'étoffe au débat démocratique. Rebelote avec Sarkozy, même si celui-ci avec son conseiller Bauer délégué aux questions de sécurité intérieure est bien placé pour savoir que les jeunes femmes musulmanes ne posent aucun problème d'intégration dans la société française, au contraire de leurs frangins parfois cagoulés.