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complot illuminati

  • Illuminati et subversion du christianisme

    L'essayiste français Jacques Ellul ne parle pas de complot illuminati, mais de "subversion du christianisme" par les Eglises officiellement chrétiennes.

    Un lecteur attentif de Shakespeare constatera que le problème de cette subversion est déjà central dans la mythologie chrétienne de Shakespeare, à la fin du XVIe siècle. Les personnages de traîtres à l'esprit et à la lettre du christianisme abondent en effet dans le théâtre de Shakespeare : Copernic (alias Polonius), Gertrude, Thomas More, Wolsey, et bien sûr tous les rois "de droit divin" (dont même l'Eglise romaine officielle ne nie pas le satanisme désormais, bien qu'il serait plus utile de dénoncer dans la démocratie le même processus théocratique païen, et un stratagème idéologique plus pernicieux que le nazisme).

    Cette subversion est un phénomène décisif, au point qu'il est pratiquement impossible de comprendre l'histoire de l'Occident moderne sans l'intégrer. La contre-culture du complot illuminati peut donc permettre aux jeunes générations de recouvrir la conscience historique à qui elle a été délibérement ôtée pour le besoin de justification de l'éthique ou de la morale républicaine (voire remplacée par le culte identitaire nazi, instrument du fanatisme et du populisme).

    Complément de cette note sur mon nouveau blog parallèle : http://shakingspirit.overblog.com/complot-illuminati-2

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    The French essayist Jacques Ellul is not talking about the 'illuminati conspiracy', but about the "subversion of Christianity" by Christian official churches - Roman catholic first of all, then others.

    A careful reader of Shakespeare will find that this subversion is already the main subject of the Christian mythology of W. Shakespeare, at the end of the XVIth century - that there are many traitors to the spirit and the letter of the Gospels in the theater of Shakespeare: Copernicus (aka Polonius), Gertrude, Thomas More, Wolsey, and of course all the kings from "divine right" (which even the Roman Church does not deny Satanism now, though it would be more useful to condemn democracy, which is not less made with same theocratic pagan trick, and is more pernicious than nazism was).

    This betrayal must be understood, because it is major point in modern history of the Western world. What is prohibited as Jesus-Christ says -civilization aka Kingdom of God in this World- should be betrayed by clergymen and official Churches (to better cover up the truth at the source). USA are playing this game now, after Roman catholic Church before, of universal lie in the name of Ethics and Civilization. Between science, truth, and power, you must choose says Christian Revelation and Shakespeare, because they cannot go together.

  • Le Complot illuminati (1)

    Fut popularisée naguère une théorie du complot dans laquelle l'Eglise catholique romaine jouait le premier rôle néfaste : le célèbre roman de Dan Brown, "Le Da Vinci Code". C'est peu de dire que ce roman piétinait allègrement les faits historiques. Ainsi Galilée, qui remit l'astronomie égyptienne ou pythagoricienne à la mode, bénéficiait de l'appui d'un parti d'Eglise puissant (le même parti que le peintre-photographe-ivrogne Caravage), loin d'être un dissident, à une époque où l'Eglise romaine couvrait tout le spectre politique. Le "Da Vinci Code" n'est donc pas très éloigné du catéchisme ou de la mythomanie laïque républicaine.

    - Plus récemment s'est développée sur internet une théorie du complot illuminati. Avec le mouvement de hackers "Anonymous", la thèse du complot illuminati est un des principaux leitmotivs de la contre-culture actuelle, raillée comme il se doit par les médias officiels. Après s'être servi d'une théorie du complot contre les juifs pendant des lustres, les médias osent se moquer de ceux qui voient des complots partout, dont on peut penser que la mentalité dérive du matraquage médiatique d'informations, autrefois baptisée "rumeur", et qui fait partie intégrante du mode de gouvernement totalitaire moderne.

    Même si la théorie du complot illuminati est superficielle (précisément à cause de la fausse définition du complot qu'elle propage), certains aspects, contrairement au "Da Vinci Code", sont véridiques. La politique ou la morale est essentiellement un complot à l'origine. Le secret est une valeur morale ou politique, tandis que la vérité ne l'est pas. Adepte de vieux principes maçonniques démodés, le conseiller du président Guaino, combattant les hackers anonymous qui dévoilent des complots militaires, a plaidé pour l'opacité contre la transparence.

    On entre ainsi dans le coeur de l'imposture décelée par la théorie du complot illuminati, qui a raison de faire de l'Eglise romaine une cible privilégiée et la matrice de nombreux mensonges de l'Occident moderne. En effet, ou bien "dieu et la vérité ne font qu'un", comme dit Jésus-Christ, et dans ce cas l'institution morale et politique, nécessairement chargée de lourds secrets, n'a pas lieu d'être ; ou bien l'Eglise romaine présente une vérité qui n'est pas dieu, mais préserve des pactes et intérêts bien humains, au détriment de celui-ci.

    Ici il faut indiquer que Shakespeare, qui est probablement le plus grand historien de l'ère chrétienne, mène déjà à cette conclusion dès la fin du XVIe siècle. Si on préfère, Polonius (alias Copernic) est déjà symboliquement un de ces "illuminatis", et le rideau derrière lequel il se cache représente la mystique catholique romaine truquée, indispensable pour dissimuler le paradoxe quasiment sexuel ou incestueux sur lequel s'appuie la papauté romaine. Celle-ci ne peut pas prôner le mensonge comme l'antéchrist (Nitche) directement ; ainsi elle prône une éthique christianisée, plus subversive encore.

    La théorie du complot illuminati a donc au moins le mérite de signaler la subversion de la vérité par les grandes nations dites "judéo-chrétiennes" ou "démocrates-chrétiennes" et leurs prêtres, étrangers au message chrétien. L'inconscient collectif moderne, où l'Eglise romaine joue un rôle-clef, a ainsi un usage afin de sidérer les masses et les inciter à participer à une sinistre croisade de plus, un complot "sui generis", c'est-à-dire bestial et anthropophagique. Ce faux ciel de l'inconscient collectif moderne, les plus jeunes gens parmi les nations ne peuvent que tenter de le détruire pour, enfin, y voir clair ; il est en effet la principale cause de l'aliénation moderne, la complexité des arcanes du monde étant pour les jeunes gens forts et purs une sorte de dragon qu'ils ne doivent surtout pas fuir : ou bien ils sont déjà morts et ne vivent plus que dans l'attente de la seconde mort, couloir de la mort qui n'a rien à envier à ceux des pénitenciers


  • Grande Tribulation

    Eh voilà, le 11/11/2011 a passé sans qu'aucun signe apocalyptique ou manifestation céleste extraordinaire ne se produise, du moins en apparence. Il reste que l'Europe n'est pas encore sauve. Les motifs des grands léviathans de s'entre-déchirer n'ont aucune raison de disparaître, ni l'hypocrisie de la "paix mondiale" d'apparaître au grand jour.

    L'idéologie européenne, en tant que kabbale chrétienne ou démocratique, a tout lieu de continuer de susciter le mépris et une grande méfiance de la part des chrétiens authentiques, c'est-à-dire attachés à l'esprit de Jésus-Christ, contenu dans ses paroles de vie éternelle, qu'aucune "doctrine sociale" inique ne peut se permettre d'altérer sans porter des cornes.

    La question n'est pas tant de savoir si le pape Benoît XVI est l'antéchrist ou non, que de comprendre que Satan est le maître de toute doctrine sociale. Nombre de religions païennes sincères, collectives comme la romaine, ou personnelle comme celle de Nitche, sont des démonologies, qui sous une forme naturelle ou une autre, rendent un culte à Satan. Il n'y a pas de "complot illuminati", liant le Vatican aux puissances capitalistes, au sens mafieux du terme, mais une chair ou une âme humaine orientée vers le complot, selon la Genèse et les écritures saintes. La nécessité de l'organisation de foules gigantesques est le principal facteur d'ennoblissement de l'impulsion bestiale personnelle à travers la morale et la politique. La rupture avec dieu n'a lieu dans l'ère chrétienne moderne, qu'en raison de doctrines sociales qui paraissent plus sûres que les divinités patrimoniales antiques.

    L'argument massue de l'athée moderne contre les religions, à savoir qu'elles ne sont que des garde-fou, se retourne aisément contre les doctrines sociales ou la monnaie. Le pari imbécile de Pascal - égyptien, non pas chrétien - est celui-là même que font les "traders" chaque matin ; et leur fièvre est religieuse, car ils manipulent les saintes espèces. Vidée de toute signification universelle, la culture moderne, plus baroque qu'athée, jouant le rôle de ciment social, a une portée exclusivement thérapeutique, y compris lorsqu'elle se complaît dans des thèmes macabres ou merdiques.

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    Les chrétiens doivent continuer de se montrer vigilants vis-à-vis des signes qui, dans le ciel, annonceront la tribulation des chrétiens, figurant dans l'apocalypse de saint Jean. La tribulation des chrétiens comparable à la mer de sang qui sépara les Hébreux de leurs poursuivants égyptiens, décrite dans l'apocalypse comme un étang de feu.