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télévision

  • Culture de mort = 666

    La fascination qu'exercent le cinéma et la télévision, en particulier sur les femmes et les jeunes enfants, les vieillards, est analogue à la fascination qu'exerce la mort sur les mêmes catégories.

    L'homme moderne a déjà un pied dans la tombe, car sa culture le soumet à la certitude de sa fin prochaine.

    Dès lors que vous posez comme l'apôtre Paul l'équation du péché et de la mort, vous êtes certain de rencontrer l'hostilité de tous les hommes d'Eglise qui ont signé un pacte avec la bête de la terre et se prosternent devant elle.

  • Totalitarisme médiatique

    Titre-gag d'un débat sur le service public : "Les médiats doivent-ils s'auto-censurer ?" Alors que les médiats ne sont QUE censure politique, morale et religieuse. Le procès des médiats est instruit par les médiats eux-mêmes : même les élus politiques sont plus exposés que les journalistes, Le Pen que Zemmour.

    Les journalistes prennent le public pour un imbécile s'ils croient qu'il ignore complètement que le pouvoir gaulliste a conçu la télévision comme un organe de propagande d'Etat. A la tutelle du pouvoir gaulliste n'a fait que se substituer celle, indirecte, des principaux cartels. Le monopole des médiats n'a pas d'autre explication. Ce sont d'ailleurs presque systématiquement des journalistes (Jacques Julliard, Alain Minc), qui prônent un système bipartite inspiré du modèle US encore plus verrouillé et imperméable à d'autres idées que les idées libérales.

    Dans l'histoire du totalitarisme et des religions, c'est sans doute un fait exceptionnel d'être parvenu pour les médiats atlantistes à faire applaudir par la France entière un président élu... aux Etats-Unis. Si ça n'est pas de l'hystérie religieuse, qu'est-ce qui en est ?

    Techniquement et financièrement, il pourrait très bien être mis fin à ce monopole religieux : on verrait alors se multiplier comme au XIXe siècle des médiats défendant des opinions beaucoup plus variées : bien qu'elle vient de subir une déroute historique, la religion libérale a à peine dévié d'un iota.

    Bien que lui-même libéral et prônant des idées esthétiques guère éloignées des idées nazies ultérieurement, le peintre Delacroix dès le milieu du XIXe siècle cernait le tropisme, la pente principale de la modernité-antimodernité capitaliste (pas de mode qui ne soit alternatif), qui "rapproche l'homme de ses désirs".

    Il est totalement faux de croire que le cinéma ou la télévision sont des progrès nécessaires. Tous les artistes majeurs du XIXe siècle ont exprimé leur mépris vis-à-vis de la photographie (sur ce point Delacroix et Baudelaire diffèrent de l'esthétique nazie), photographie qui, de fait, exprime la beauté de la charogne.

    Toutes les religions à travers les âges depuis l'Egypte antique jusqu'au nazisme ou au libéralisme se sont imposées en usant du pouvoir de fascination de la mort, celle-là même que la sexualité pédérastique libérale trahit. L'hérésie janséniste qui a fini par l'emporter définitivement sur les autres courants à l'intérieur de l'Eglise romaine au XIXe siècle à la faveur du mercantilisme, rejoignant ainsi le protestantisme, est elle-même appuyée sur des ressorts sexuels et doloristes sans grand rapport avec le Nouveau Testament.

  • Goebbels pas mort !

     

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    Parodie de débat sur "France 2" autour du piège de Christophe Nick, sa vraie-fausse émission de télé-réalité ("Le Jeu de la Mort") où des candidats sont poussés par une animatrice gourdasse à devenir des tortionnaires -8/10 franchissant le pas sans se poser de question :

    - Première imposture : seuls des imbéciles peuvent croire qu'un débat critique est possible dans les médiats officiels à propos d'un problème posé par le monopole de l'information et la propagande d'Etat ; c'est aussi naïf que de croire qu'on peut "moraliser le football". Comment les acteurs d'un système de propagande, en TOUT PREMIER LIEU PUBLICITAIRE ET INDUSTRIEL (ce qu'aucun des intervenants à ce débat truqué n'a mentionné), comment les complices et bénéficiaires d'un tel système pourraient-ils le critiquer justement ? L'un des intervenants n'a pas tardé à pointer du doigt les dérives... d'internet. Sans doute est-il scandaleux que l'Etat n'exerce pas le même contrôle sur internet que celui qu'il exerce sur les chaînes privées et publiques ? Depuis quelques mois des propagandistes expérimentés s'émeuvent d'ailleurs de l'absence de contrôle de l'Etat sur internet : Jacques Séguéla, Pierre Arditi, Alain Finkielkraut, etc.

    - Deuxième imposture : le débat est orchestré par Christophe Hondelatte, animateur d'une des émissions de propagande télévisée les plus écoeurantes qui soient, dans laquelle des crimes sordides sont montés en épingle, histoire de persuader le populo. qu'un "serial killer" rôde dans chaque quartier et que la police joue un rôle efficace de prévention et de répression de la criminalité, qui ne cesse d'augmenter en même temps que les effectifs de la police.

    Il y a une vingtaine d'années, les lecteurs des gazettes donnant dans le voyeurisme criminel comme Hondelatte étaient considérés plus ou moins comme des pervers ; aujourd'hui Hondelatte met cette criminalité en scène de façon racoleuse sur le service public pour servir la soupe à Sarkozy et l'aider à rendre parano. et manipulable une population vieillissante de plus en plus facile à effaroucher.

    Vis-à-vis de certains criminels, l'émission d'Hondelatte a en outre un caractère didactique, car elle enseigne comment les assassins se font pincer, quelle genre d'erreur les trahit, d'où un assassin peut déduire les principales bourdes à ne pas commettre. Comme dans l'affaire de l'infanticide Courjault, il s'agit de pointer du doigt un bouc émissaire pour disculper la société capitaliste (qui a largement légalisé l'infanticide en l'occurrence, pour le plus grand profit de l'industrie chimique et pharmaceutique). Un débat critique sur la propagande totalitaire orchestré par Christophe Hondelatte ? Pourquoi pas par Carla Bruni tant qu'on y est ?

    (A suivre)

  • Salaud de Pie XII

    Je sais depuis assez longtemps que Pie XII, dans le domaine de l'art, sous des airs d'intello. n'était qu'un vulgaire iconoclaste (à croire qu'il n'y a pas d'imposture intellectuelle sans lunettes).

    Ainsi : "La fonction de tout art est de briser le cercle étroit et angoissant du fini, dans lequel l'homme est enfermé tant qu'il vit ici-bas, et d'ouvrir comme une fenêtre à son esprit aspirant à l'infini." où on voit que Pie XII définit l'art chrétien comme l'art païen, c'est-à-dire environ comme les mathématiques, où le zéro et l'infini sont équivalents, même si on peut jongler avec (les mathématiques sont très proches des arts du cirque, la simplicité des enfants de la balle en moins), avec cette caractéristique propre au mathématicien qui est d'ignorer ce qu'est un cercle, ce que la science et l'art savent et disent déjà depuis près de trois mille ans !! La réflexion est typiquement nazie ; mais les nazis, qui ont gobés Darwin à fond, sont plus près de la grand messe et du cirque que de la science : des polytechniciens ; si on donne à un polytechnicien un pinceau pour peindre, il peindra un pinceau.

    Mais je viens d'apprendre par la télévision que Pie XII, non content de dire des conneries "ad infinitum", a béni publiquement la télévision au moment de sa naissance ! Il a vu en elle un instrument de civilisation à l'échelle mondiale ; ben merde alors ; là pour le coup je doute qu'Adolf Hitler aurait été assez stupide, à la place de Pie XII, pour se prononcer de façon aussi irresponsable dans le même sens. C'est là un quitus donné à un médiat dont il n'a pas fallu attendre longtemps pour se rendre compte qu'il repose comme le cinéma sur la pornographie, c'est-à-dire qu'il excite chez l'homme dès le plus jeune âge les instincts les plus bas afin d'en faire rapidement une brute nazie en puissance, mobilisable dès que nécessaire.

    On sait que les Yankis ont inventé la torture hypocrite par la musique, qui fait peu à peu basculer dans la folie. Je suis tenté de croire que par le cinéma ou la télévision, qui ne sont jamais que des stimulus musicaux plus puissants, l'effet serait encore plus radical, celui d'une chambre noire, peut-être même trop puissant pour satisfaire aux exigences du tortionnaire, qui est d'effrayer sans provoquer l'arrêt cardiaque trop vite.