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delacroix

  • Art et Peuple

    Si même des artistes libéraux comme Delacroix ou Baudelaire, à demi possédés, ont pu discerner le caractère diabolique de la photographie (comme Aristote plus de deux millénaires auparavant), qu'en sera-t-il des chrétiens face au cinéma, "image animée de la bête", selon l'évangile ?

    Les Anglais ont cette vieille expression, qui remonte peut-être à Samuel Johnson ou Shakespeare, du temps où l'art et les artistes n'étaient pas entièrement conçus pour méduser le peuple : "Le diable habite la maison.", pour signifier à quel point le diable est familier de l'homme, prié dans l'ancien culte romain païen à l'intérieur du domicile ; il était naturel que le cinéma s'invite au coeur du foyer, comme le culte prométhéen est au coeur de l'inconscient collectif.

    "S'ils ont appelé le maître de la maison Belzébuth, combien plus les gens de sa maison ! Ne les craignez donc point : car il n'y a rien de caché qui ne doive se découvrir, rien de secret qui ne doive être connu. (...)"

    "je suis venu apporter, non la paix, mais le glaive. Car je suis  venu séparer le fils de son père, la fille de sa mère, et la bru de sa belle-mêre ; et on aura pour ennemis les gens de sa propre maison (...)" Matth. X, XI.

  • Lumière de Lucifer

    Pour reconnaître la photographie comme un art, il faut se placer sur le plan social, dont la ruse consiste à prêter à des choses pratiques ou triviales un caractère spirituel, de façon théorique (ce que les Allemands appellent "éthique pure", et devant quoi ils se prosternent).

    Un Français comprendra facilement que la principale cause de la conversion des barbares allemands au bouddhisme est technocratique. Autrement dit le bouddhisme, culte paysan primitif, dont le meilleur usage est anxiolitique, résulte de l'évolution technique, qui place l'homme dans un contexte animiste. Nombre de penseurs occidentaux ont le mérite de rappeler qu'une technocratie est nécessairement un régime théocratique, dont le b.a.-ba est d'inculquer un mode de pensée spéculatif. Je lisais récemment le propos d'un mage moderne, expliquant que l'idée de récompense ou de paradis est au coeur de l'inconscient de l'homme. Il est plus exact encore de dire qu'il est au centre de l'inconscient collectif dans un régime totalitaire. L'Allemagne nazie fut mobilisée à l'aide d'un millénarisme de cette nature.

    L'homme qui s'efforce d'être libre voudra se débarrasser de cette puce qui lui a été implantée dans le cerveau, pour ne pas se retrouver comme un chien à qui son maître jette un os pour le tenir en haleine, jusqu'à la dramatique et cocasse immolation par le feu du type qui vient de comprendre qu'il n'y a plus d'os dans le garde-manger, archétype de l'homme manipulé. Quelle raison l'individu a-t-il  d'adhérer à la société ? Voilà une question taboue dans un régime totalitaire, et pourquoi la culture est faite pour imperméabiliser l'homme contre le christianisme et toutes les doctrines qui prônent la vérité et la liberté.

    Toute la philosophie allemande moderne, que Karl Marx a justement déclaré nulle et non avenue, l'est pour la raison qu'elle est entièrement prévisible. Les clichés allemands ont une vocation thérapeutique. La cinématographie de Hegel contient toutes les autres. Pour ma part j'ai d'ailleurs complèment cessé d'aller au cinéma, dont j'avais perçu assez jeune le rôle de médication à l'usage des femmes ou des personnes mélancoliques, après m'être cogné G.W.F. Hegel-le néo-Platon. Si la médecine psychanalytique était faite sérieusement, elle devrait considérer la cinéphilie comme un symptôme de névrose. A l'instar de Hitler, on doit considérer les responsables politiques qui avouent leur passion pour le cinéma, comme des criminels en puissance.

    Dans un petit résumé synthétique des éléments physiques qui déterminent le national-socialisme de Hegel, Karl Marx mentionne d'ailleurs le courant électrique.

    Baudelaire et Delacroix éprouvent vis-à-vis de la photographie un mélange de fascination et de dégoût. Il est significatif de leur écartèlement entre la lumière de Lucifer, et celle du christianisme.

    Les paroles de Jésus à propos des pharisiens : "Ils ne savent pas ce qu'ils font." est valable pour tous les mathématiciens et les cinéastes, l'art mécanique en général, qui n'est qu'une méthodologie. Nul mieux que Bacon-Shakespeare, pas même Marx, n'a discerné l'effet destructeur de la méthodologie sur la métaphysique. Le tocard allemand Descartes est bien plus néfaste que Hitler. Descartes est le modèle de l'ingénieur ; il ne comprend jamais rien de ce qu'il lit pour s'instruire : la vanité du raisonnement mathématique virtuel, selon Aristote : comprend pas ; que la culture de vie est un principe païen et non chrétien : comprend pas ; que le temps est une question physique et non métaphysique : comprend pas ; que Bacon tient la mécanique pour un art subalterne : comprend pas non plus. Descartes ne raisonne qu'en termes de rapport, c'est un méthodiste pur.

     

  • Totalitarisme médiatique

    Titre-gag d'un débat sur le service public : "Les médiats doivent-ils s'auto-censurer ?" Alors que les médiats ne sont QUE censure politique, morale et religieuse. Le procès des médiats est instruit par les médiats eux-mêmes : même les élus politiques sont plus exposés que les journalistes, Le Pen que Zemmour.

    Les journalistes prennent le public pour un imbécile s'ils croient qu'il ignore complètement que le pouvoir gaulliste a conçu la télévision comme un organe de propagande d'Etat. A la tutelle du pouvoir gaulliste n'a fait que se substituer celle, indirecte, des principaux cartels. Le monopole des médiats n'a pas d'autre explication. Ce sont d'ailleurs presque systématiquement des journalistes (Jacques Julliard, Alain Minc), qui prônent un système bipartite inspiré du modèle US encore plus verrouillé et imperméable à d'autres idées que les idées libérales.

    Dans l'histoire du totalitarisme et des religions, c'est sans doute un fait exceptionnel d'être parvenu pour les médiats atlantistes à faire applaudir par la France entière un président élu... aux Etats-Unis. Si ça n'est pas de l'hystérie religieuse, qu'est-ce qui en est ?

    Techniquement et financièrement, il pourrait très bien être mis fin à ce monopole religieux : on verrait alors se multiplier comme au XIXe siècle des médiats défendant des opinions beaucoup plus variées : bien qu'elle vient de subir une déroute historique, la religion libérale a à peine dévié d'un iota.

    Bien que lui-même libéral et prônant des idées esthétiques guère éloignées des idées nazies ultérieurement, le peintre Delacroix dès le milieu du XIXe siècle cernait le tropisme, la pente principale de la modernité-antimodernité capitaliste (pas de mode qui ne soit alternatif), qui "rapproche l'homme de ses désirs".

    Il est totalement faux de croire que le cinéma ou la télévision sont des progrès nécessaires. Tous les artistes majeurs du XIXe siècle ont exprimé leur mépris vis-à-vis de la photographie (sur ce point Delacroix et Baudelaire diffèrent de l'esthétique nazie), photographie qui, de fait, exprime la beauté de la charogne.

    Toutes les religions à travers les âges depuis l'Egypte antique jusqu'au nazisme ou au libéralisme se sont imposées en usant du pouvoir de fascination de la mort, celle-là même que la sexualité pédérastique libérale trahit. L'hérésie janséniste qui a fini par l'emporter définitivement sur les autres courants à l'intérieur de l'Eglise romaine au XIXe siècle à la faveur du mercantilisme, rejoignant ainsi le protestantisme, est elle-même appuyée sur des ressorts sexuels et doloristes sans grand rapport avec le Nouveau Testament.

  • Brave New Gay World

     

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    Watched on French TV, Channel n°1: a kind of ridiculous medecine-woman who is teaching young men (of seventeen!) how to put on condoms before putting on somebodies. SS = Safe Sex after Social Security and Schutz Staffeln.

    This Channel n°1 is made with a bad mixing of commercials, hollywood movies or series and soccer. This is the Channel that low-educated French people are watching but that no French Politician can criticize because he would loose to many voters. Results of liberalism in Europe these last fifty years were not only to make people a little bit less rich than before (who cares?) but to make them the stupidest Euopean people of those last two centuries. 'Highway to Hell' is a good picture because the way to Hell is the widest.

    Argument of this technical lesson about condoms on TV is AIDS prevention of course. Big Brother is not watching you but taking care of you like a good God (Juno the Roman goddess).

    But in fact this very religious and ethical show is made for young boys to become the best CUSTOMERS. With industrial things, the relationship is a sado-masochist relationship too -or sentimental. This is remaining me French painter Delacroix who was from the liberal party at first. He is watching the woman as a beautiful art thing. Now people are just industrial things with no difference of sex. This is the progress of capitalism and feminism.

    Capitalism is of female gender because it is keeping men by the balls. Now capitalism looks like an old paederastic sexual offender who has enough money for legal prostitution. I am rather faithful in his soon murdering by a younger offender than him. Because it is just Natural ethical law to which devils are submitted.

  • Phidias, Raphaël et Millet

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    Je ne conteste pas l’autorité de Catherine Millet dans le domaine du cul, de la bite et du vagin. Je n’exclus même pas d’approfondir ma connaissance des mœurs contemporaines en feuilletant son autobiographie dessalée quand j’aurai fait le tour d’auteurs plus urgents.
    Mais je vois en rayon que Catherine Millet a aussi pondu un petit traité sur l’art contemporain. Un point de vue ontologique, j’imagine… Ça sent la thèse à plein nez : débandade, donc. Madame doit avoir une maîtrise d’histoire de l’art, ce genre de papelard qui vous pose une gonzesse. Comme quoi baiser et étudier c’est pas incompatible.

    Sans trop s’attarder, mais comme le bouquin est juste à portée de main, allons-y, disons que le discours de C. Millet a le mérite d’être moins obscur que celui de Jean Clair. Pour C. Millet, les adversaires de l’art contemporain, eh bien ce sont tout simplement des fachistes. Eh bé, comme ça au moins c’est plus clair. Transparent, même. On peut presque deviner dans quelle fac Catherine Millet a appris l’art contemporain de tenir des raisonnements aussi limpides.

    On sait bien d’où vient la force de pénétration des idées de gauche dans la société audio-visuelle et pourquoi elles se transportent aux quatre coins de la planète à la vitesse de la lumière.
    L’égalité, le progrès, le suffrage universel, le féminisme, les cimetières pour chien, le mariage des homos, c'est parce que ces idées sont stupides qu'elles sont parfaitement adaptées au monde moderne. C'est plus facile de faire gober au plus grand nombre que ces niaiseries sont frappées au coin du bon sens.
    Au bon sens traditionnel, tiré du fruit de l’expérience transmise de génération en génération, on a substitué le bon sens moderne, de gauche, dont le but est de faire le maximum d’écho dans la caverne démocratique, peu importe si c’est complètement idiot et si ça provoque des éboulements.

    Prenez l’idée coulante de métissage, par exemple : c’est du niveau du raisonnement d’un gosse qui, voulant faire un bon gâteau, pense qu’en additionnant un maximum d’ingrédients délicieux, il obtiendra le meilleur résultat. Mais cette idée de métissage est néanmoins typiquement le genre d’idée propre à séduire des types comme Fogiel, Ardisson, Ruquier… et leur public.