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doctrine sociale

  • Satan dans l'Eglise

    Redisons-le avec autant de force qu'il est possible, et quoi que cette force puisse paraître ridicule : il n'y a pas de "doctrine sociale chrétienne" possible. En effet, aucune société n'est possible a contrario sans exaltation de la chair et de la vie, dont Jésus-Christ fait remarquer la faiblesse. Parce qu'il est de chair, l'homme est faible ; parce qu'il vit, il n'a pas pour autant de part au salut ni à l'amour.

    Parler de "doctrine sociale chrétienne" est donc pécher contre l'Esprit de dieu en infirmant sa parole.

    La religion de la "doctrine sociale chrétienne", qui ne sera jamais mise en vigueur car elle impossible et a pour seule fonction la ruse, mérite d'être qualifiée de "complot de pharisiens et de veuves". Elle en a la puissance et la fonction, se confondant avec l'antichristianisme puisqu'elle vise à empêcher l'apocalypse.

    On impute parfois à tort au seul clergé catholique romain d'avoir rétabli la "culture de vie" païenne ; cependant la morale puritaine, en apparence plus austère, n'a pas moins un mobile érotique. La récompense promise à ceux qui respectent l'éthique puritaine a souvent une connotation sexuelle ; de même l'attitude extatique de certains religieux paraît une satisfaction d'ordre sexuel et non spirituelle.

  • Marx chrétien ?

    La réponse à cette question est relativement simple et on peut la présenter sous la forme de l'équation suivante : "Existe-t-il une doctrine sociale marxiste ?"

    - Si la réponse est "oui", dans ce cas Marx ne peut être considéré comme un chrétien, amoureux de la vérité, car les évangiles et la parole divine forment un rempart inexpugnable, une barrière de feu contre toute tentative de doctrine sociale. "Mon royaume n'est pas de ce monde !" : peut-on être plus clair et désigner plus nettement la théorie du royaume chrétien ou de la démocratie-chrétienne comme un culte solaire déguisé ?

    - Si la réponse est "non", alors on peut commencer à envisager Marx comme un penseur chrétien de la fin des temps.

    C'est un fait établi que Marx a lu attentivement la Bible, rédigé des sermons chrétiens dans sa première jeunesse - et je n'ai lu nulle part sous la plume de Marx, contrairement à Nietzsche, qu'il tenait la Bible pour un tissu d'âneries. Le fait est également avéré de la détermination d'Engels contre le christianisme truqué de sa caste.

    La preuve que le marxisme n'est pas une doctrine sociale, on la trouve dans le "marxisme-léninisme", qui est la preuve que le marxisme seul n'est pas social. Comment prendre le pouvoir ? S'y maintenir ? Le distribuer ? A toutes ces questions, Lénine et Trotski ont dû répondre seuls.

    Marx est-il un économiste ? Si Marx est un économiste, alors c'est un économiste libéral. Nul critique moderne, à l'exception l'écologiste Nietzsche, n'est plus dissuasif de tenir l'économie pour une science, ni même un "art sûr".

    Sur l'évolution sociale de la société occidentale, contrairement à un préjugé répandu, Marx ne porte pas une appréciation positive. Là où Nietzsche discerne un phénomène de régression funeste, auquel il convient de remédier pour éviter ses conséquences catastrophiques, Marx voit un phénomène inéluctable, incarné par la bourgeoisie. A l'énoncé de la physiocratie libérale, Marx ne fait qu'ajouter que la pompe à fric physiocratique est, à terme, condamnée, comme si le capitalisme était le "stade terminal" d'une vie de dépense.

    Nietzsche et Marx ont en commun d'être des penseurs très peu "occidentaux". Le premier parce qu'il propose pour remédier à la décadence bourgeoise un modèle oriental. Le second parce qu'il place la science au-dessus de toutes sortes de civilisation, la science n'ayant pas, contrairement aux livres, de "sens de lecture".

    Où Nietzsche et Marx s'opposent radicalement : le premier conçoit que son choix de la civilisation implique de renoncer à la science et la vérité ultimes (luttant fermement pour cette raison contre tout ce qui vise une vérité ultime, comme l'histoire ou la métaphysique) ; pour Marx au contraire, tout l'art du monde n'est rien à côté de la science.

     

  • Humain, trop humain

    Il NE FAUT PAS que l'espoir en l'homme soit déçu, sans quoi l'économie s'effondrerait, à l'échelle mondiale. D'où la nécessité de renouveler les doctrines sociales mystiques à mesure que ces mirages se dissipent.

    Les doctrines sociales chrétiennes sont les plus mystiques - le mariage chrétien, par exemple, est beaucoup plus mystique que le mariage païen. Il est vrai que les sociétés modernes se laissent guider par des rêveries en apparence chrétiennes. Sous le rêve communiste, on retrouve la même détermination en grattant un peu.

    On ne peut contredire Nietzsche sur le point que la société moderne vise un but "trop humain" (l'avenir), et que c'est ce qui la rend aussi absurde, la culture ayant de ce fait perdu son ancrage dans la nature. La culture moderne oppose à la nature, afin de s'en libérer, la pure rhétorique du "projet humain", dont la concurrence économique trahit la trivialité.

    En réalité, les évangiles et le salut chrétien ne font miroiter aucune perspective d'ordre anthropologique afin de s'émanciper de la nature, et tout ce qui relève de la "culture judéo-chrétienne" est mystification - la mystification dans le cadre de laquelle l'Antéchrist s'épanouit.

     

  • Satan et la Doctrine sociale

    Vaquette présente Du champagne, un cadavre et... par enquete-debat

    - Voici un énergumène qui a bien mieux compris que le crétin-démocrate Benoît XVI le caractère nécessairement diabolique des doctrines sociales, anciennes ou modernes.

    - "N'ayez pas peur !" est l'esprit du Christ le plus opposé au plan de la doctrine sociale, encadrée par Eros et Thanatos. Car la doctrine sociale est celle des lâches et des menteurs.

    - L'adhésion aux doctrines sociales chrétiennes modernes est le plus pur satanisme. Cette adhésion est d'ailleurs principalement le fait du "patronat chrétien" (sic), sans lequel nul ne prêterait attention à une doctrine qui combine le satanisme à l'ineptie ; car dorénavant les institutions chrétiennes ne disposent même plus du pouvoir de coercition pour faire appliquer un droit et une morale par conséquent TOTALEMENT VIRTUELS. Le démocrate-chrétien est le type de l'esclave volontaire de fantasmes tiédasses.

    - Savoir si l'intention du pape est bonne ou mauvaise importe peu. C'est le propre de l'enfer comme des doctrines sociales d'être pavées de bonnes intentions, nécessaires pour l'adhésion des plus pauvres, privés de tirer le seul profit moral ou thérapeutique escomptable, l'opium de telles doctrines. Molière, le plus grand théologien de France, illustre cette "bonne intention" dans l'aumône de Don Juan au pauvre, c'est-à-dire la tentative de corruption du pauvre par le riche, ou de l'esclave par le maître.

    - Ce Tristan-Edern Vaquette a parfaitement raison d'inclure la prostitution dans le plan social libéral, voire d'en faire le comble du bonheur social moderne... en Occident.

    Il n'est aucune doctrine sociale qui ne soit subordonnée à la quête du bonheur, même pas le nazisme, la fureur de vivre, ou le sadisme. En revanche, seules les plus diabolique occultent cette loi d'airain qui veut que "le bonheur des uns fait le malheur des autres" ; le discours de Vaquette est cohérent et raisonnable, à condition de ne pas tenir compte des 2/3 de l'humanité qui souffrent.

    Cette loi d'airain explique encore pourquoi, ni la perspective du bonheur, ni la doctrine sociale ne sont admissibles dans le christianisme, mais qu'elles sont bien "antichrétiennes" selon Nietzsche, suppôt de Satan déclaré, mais néanmoins meilleur lecteur de l'évangile que la plupart des papes, englués dans l'esprit juridique.

    Enfin, si le christianisme n'était pas antisocial, il serait inférieur à l'art ou à la science.

     


  • Avertissement aux Romains...

    qui se disent "chrétiens".

    Le message évangélique est pur de toute doctrine sociale et doit le rester. Enseignant le contraire, vous introduisez le droit et le régime de la propriété dans le chistianisme. Introduisant le droit et le régime de la propriété dans le christianisme, vous introduisez le SCANDALE au nom du Christ aux yeux des enfants, tous ceux qui ont un coeur plus pur que le vôtre. Vous commettez ainsi le pire des péchés. Mieux vaut encore se prévaloir de la joie et de la civilisation au nom de l'Antéchrist, en avouant le goût du mensonge et des plaisirs.

    Si voir la vérité en face vous effraie, cent religions peuvent vous accueillir, selon votre mode de vie particulier, bénin ou extravagant, mais le Christ n'a cure de vos plans sur la comète ou cités idéales lamentables.

    Contre l'Enfer, nulle porte ne prévaudra, sauf celle de l'Eglise qui est au Ciel.

     


     

  • Assez de sermons

    "Comment moraliser le capitalisme ?" ose titrer une gazette chrétienne ! Seuls des hypocrites peuvent aujourd'hui demeurer aveugles sur le fait que le capitalisme repose sur l'exploitation de l'homme par l'homme. Comme Marx l'a vu, le capitalisme rend par lui-même hypocrite : il produit des banquiers, des publicitaires, des journalistes, des assureurs, des experts-comptables ou des frigides barjots "hyper-spirituels" (= branleurs cinéphiles).

    L'attitude du démocrate-chrétien vis-à-vis des Evangiles est la même que celle d'un boursicoteur vis-à-vis de l'art : il voit là-dedans une "valeur refuge". L'Enfer est pavé d'ordres d'achat et de sacrements de dernière minute.

    Si des chrétiens tels que Léon Bloy, Karl Marx, Engels, Lénine, ont été scandalisés et se sont mobilisés rapidement, c'est que les esclaves du Capital, ils pouvaient voir leur misère sous leurs yeux. Je mesure le temps que les curés et leur curetages m'ont fait perdre, bien que ma misogynie m'a toujours protégé d'approcher de trop près cette volaille.

    On annonce dans la gazette en question une nouvelle "encyclique sociale". C'est dans la branche "sociale" que les cathos ressemblent le plus aux sociaux-traîtres. "Patron chrétien" : le titre indique déjà qu'on va fouler aux pieds les Evangiles.

    Le déclic fut pour moi un curé belge, au coeur du paradis fiscal bruxellois, prêchant à quatre braves bourgeois pas mortifiés que le "jeune homme riche" de la parabole n'est pas vraiment riche. Argumentaire du style : "Les portefeuilles d'actions n'existant pas du temps du Christ (sic), le jeune homme riche ne pouvait l'être au sens où on l'entend aujourd'hui."

    Parlant de "doctrine sociale de l'Eglise", cet extrait de la doctrine de Jean-Paul II ("Centesimus annus") révèle toute sa stupidité :

    "Si sous le nom de capitalisme, on désigne un système économique qui reconnaît le rôle fondamental et positif de l'entreprise, du marché, de la propriété privée et de la responsabilité qu'elle implique dans les moyens de production, de la libre créativité humaine dans le secteur économique, la réponse est sûrement positive."

    1/ "Si... ou bien..." : définir un capitalisme à deux visages pour tenter d'en sauver la moitié. Ainsi font les gangsters avec leur magot quand ils sont sur le point d'être rattrapés par les flics.

    2/ "Système", "entreprise", "marché", "propriété privée" : aucune de ces théories n'a un quelconque caractère évangélique. Le syllogisme qui consiste à attribuer une "personnalité morale", c'est-à-dire une âme, à un système, un contrat ou une entreprise, n'est qu'une manière sophistiquée de s'en remettre à un fantôme, c'est-à-dire au diable.

    Luther lui-même qui dénonce l'usure se sauve en vouant aux gémonies cette merde-là. Consacrer le triomphe des banquiers boches sur Luther. Voilà à quoi cette encyclique abjecte revient. "Centesimus annus MERDABILIS !"

    3/ Le Nouveau Testament dit : "Qui veut gagner sa vie la perdra." Il ne dit pas quand, n'étant pas comme cette doctrine, aggripé au Siècle.

    4/ Les faits historiques sont là qui en disent long sur la créativité des entreprises capitalistes, leur ingéniosité à déguiser des armes de destruction massive en "outils de défense nationale"... et la responsabilité ! Parlons-en de la responsabilité, de cette doctrine de junker pollack qui bricole un inconscient pour mieux disculper la perversion destructrice des bourgeois. "Responsable mais pas coupable" : voilà derrière quels mots d'esprit la Synagogue de Satan croit se protéger du tonnerre.

    Le dernier pape peut-il faire autrement désormais que de solder ce compte plein de ratiocinages aussi bénins que scandaleux sur la créativité du capitalisme et des capitalistes, assassins multirécidivistes. Je serais à sa place, je me dépêcherais.