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existentialisme

  • 666 = culture de mort

    L'existentialisme, du point de vue chrétien, n'est qu'un baiser à la mort, une façon (typiquement féminine) d'essayer de se concilier les bonnes grâces de cette puissance mystérieuse.

    Et plus malfaisant encore se trouve être l'existentialisme qui se pare de symboles religieux chrétiens : il n'est qu'un déguisement de l'athéisme.

  • Onanisme

    "L'existentialisme est un onanisme" : Karl Marx disqualifiait ainsi la culture bourgeoise (marquée par la philosophie allemande, de Hegel à BHL ou Ratzinger).

    Nous sommes désormais au point de pourriture extrême où cet onanisme est revendiqué publiquement ; ainsi un soi-disant "critique littéraire" pourra comparer la lecture, en cette période de rentrée littéraire, à la masturbation, et l'air pas peu fier, encore, de sa comparaison de marchand de livres. Il y a ne serait-ce qu'une vingtaine d'années, aucun journaliste n'aurait osé tenir ce discours de pourceau en public ; cet aveu est le signe que la caste bourgeoise ne connaît plus les limites de son pouvoir.

    La délégation de pouvoir du peuple à la caste bourgeoise censée le représenter repose en effet sur l'idéal du progrès, et non celui du bonheur. Le reproche de l'onanisme est un reproche lourd de sens dans la bouche de Marx : il comporte une menace de retour à la barbarie la plus primitive, sous l'égide de la caste bourgeoise ; car quand on ne progresse pas, on régresse forcément.

    La coïncidence de la révélation divine ultime avec la faillite politique des nations est la traduction de la vision apocalyptique de Jean. La ruine d'une civilisation, extrêmement coûteuse sur le plan humain, peut en effet n'être d'aucune conséquence sur le plan scientifique.

    La ruse bourgeoise consiste à faire passer la science dite "anthropologique" pour un progrès, alors qu'il ne saurait y avoir de progrès sur le plan humain. Pour étouffer la critique marxiste, on l'a ainsi ramenée à un discours sociologique. L'idée de "progrès anthropologique" est entièrement contenue dans la mort ou le néant, de sorte que le terme de la culture bourgeoise est son propre anéantissement.

     

  • Exit l'existentialisme

    Je ne suis pas misanthrope, je suis Français.

    Prédiction à court terme : on verra bientôt l'existentialisme petit-bourgeois, qui est la religion de l'Occidental moderne, se déliter sous les coups de boutoir du satanisme, seule issue possible à l'accomplissement de soi dans le cadre de la culture de mort totalitaire. L'échec de la réaction satanique de Mai 68 est largement imputable à la prospérité économique de la France en ce temps-là. Le moyen le plus efficace de la moraline judéo-chrétienne, social-démocrate ou libérale est l'argent, qui permet d'acheter les consciences, sous couvert d'un mouvement compassionnel hypocrite.

    Chaque fois que cet argument lui a fait défaut, la culture de mort s'est retrouvée en danger.

    Le fait d'une démocratie sous assistance psychiatrique, et qui échoue à faciliter la jouissance, c'est-à-dire dans le domaine précis où elle prétend être efficace, est de plus en plus évident aux yeux des actionnaires minoritaires du système. Voter est devenu un réflexe, répondant au stimulus du marketing politique, mais le lendemain même du scrutin rituel, la fièvre et le mouvement mis en branle par les journalistes, retombent.

    J'allume la radio, pour entendre la rumeur du monde ; et je l'éteins, pour ne pas avoir la nausée. La radio n'est faite que pour faire entendre une petite musique rassurante et contribuer ainsi autant que possible à l'ordre social. Le public des radios est supposé "proustien", c'est-à-dire n'ayant pas la force physique pour devenir soi-même à la manière de Nitche, et ne disposant plus comme moyen existentiel que de se maintenir au stade embryonnaire de la pensée, à l'instar de Proust, dans une sorte de liquide amniotique radiophonique le protégeant de la réalité extérieure.


  • Exit l'existentialisme

    Beaucoup de difficultés existentielles viennent d'accorder trop d'importance à l'existence.

  • Hegel = SS

     

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    Jean-François Copé, le "vautour de Meaux" qui rêve d'être calife à la place du calife, relie pertinement la question de l'identité nationale à la religion existentialiste.

    Mais on ne risque pas de voir J.-F. Copé sur le marché de Meaux expliquer à ses électeurs en quoi consiste l'existentialisme, car de toutes les religions, Marx démontre que l'existentialisme est la plus ésotérique. En matière de religion en effet, qu'importe le vin de messe, pourvu qu'on ait l'ivresse ; "existentialisme" : le mot à lui seul suffit à faire se pâmer les femelles dévotes. Les magiciens qui dévoilent leurs trucs n'ont pas de public. Aux yeux des pharisiens, Jésus est trop explicite : il déchire le voile de la religion et la prive de sa fonction (pas de fonctionnaire sans jargon ésotérique).

    Parmi les docteurs angéliques de la religion existentialiste : la figure d'âne bâté d'Heidegger, membre du parti nazi, afin de mieux rappeler comme la bourgeoisie libérale a su garder du nazisme ce qui lui a paru utile, fustigeant avec d'autant plus de vigueur les moustaches du Führer ; d'ailleurs toute tentative de comprendre l'histoire : clouée au pilori de la censure (Censuré par ex. Drieu La Rochelle qui a reconnu dans le nazisme un capitalisme ordinaire dès 1940 - de ce point de vue, Drieu est plus communiste qu'un syndicaliste qui signe des accords avec un patron gaulliste). Au vrai le principal tort d'Hitler aux yeux des bourgeoise libéraux est d'avoir péché par excès de franchise.

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    L'imposture d'Heidegger va jusqu'à changer le matérialisme d'Aristote, savant grec des moins religieux, en culte de la loi et de la mort pour officier de la SS.

    L'"être-soi" selon Hitler ou Goering, étant donné le sacrifice au veau d'or de la nation que leurs suicides représentent (aucune idée de la sorte chez Aristote, pour qui la politique est du domaine de l'anthropologie et donc des matières relatives), cette idéologie rappelle d'autres péripatétismes imbéciles de clercs mélancoliques du moyen âge, raillés par Rabelais sous le nom d'Alcofribas Nasier (homologue de Finkielkraut ou Luc Ferry aujourd'hui) ; l'idéologie nazie rappelle aussi la religion de la "bonne mort" calviniste ou janséniste, le fait une fois encore de grammairiens débiles (La leçon à en tirer, c'est que l'oppression politique a pour effet de transformer la science en grammaire et en mathématiques pythagoriciennes.)

    Blanchis Heidegger et Arendt. Et Céline ou Le Pen ? Pas assez universitaires ! Trop populaires ! Hitler lui-même ne reçut l'appui des cartels allemands que parce qu'il paraissait s'interposer entre le Kapital boche et les Bolcheviks. La peur du Russe, fantasme d'hypocondriaque allemand, prolongée aujourd'hui par BHL et son parti-pris d'alliance avec le Kapital yankee, alors même que la société yankee montre des signes d'hystérie satanique plus nets que la Russie : animisme freudien, goût pédérastique et hypocondriaque pour les armes à feu, convergence du puritanisme et de la pornocratie, substitution du cinéma à l'art et à la science, sidération mathématique et juridique, substitution du culte génétique de la famille au christianisme, enfants-rois martyrisés, livrés à la superstition du Père Noël, du rockn' roll et des vampires...

  • Philologie

    Saint-Germain-des-Prés : et tout est dit de l'existentialisme, son origine boche, sa tendance à la pédérastie et l'engouement des moutons de Panurge de la scolastique officielle pour cette gastronomie.

  • Petit traité d'art contemporain (3)

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    On peut être tenté parfois de recueillir l'absurdité à laquelle on est désormais quasi-quotidiennement confonté pour esquisser un portrait de notre époque au ras des pâquerettes.
    Ce ne sont pas les exemples qui manquent, de phrases, de gestes, de politiques, d'objets, d'ouvrages, de personnages ou de situations, comme ces gens qui éteignirent tous la lumière hier soir au même moment pendant cinq minutes en pensant ainsi accomplir un acte moral, une B.-A. démocratique, avant de s'en retourner à leur petite "existence" bourgeoise bien éclairée et bien chauffée, sans oublier de se brosser les dents avant de se coucher.
    Un pour cent seulement de nos concitoyens, me direz-vous, mais le problème c'est qu'ils sont censés incarner l'élite, la crème du pays !

    On peut être tenté, oui, mais qui un telle collection de petits bobards civiques ou philosophiques intéressera-t-elle dans cinquante, cent, ou cent-cinquante ans ? Personne. Les historiens du futur se pencheront sur quelques exemples saillants, la littérature de Robbe-Grillet, le musée Pompidou, la philosophie de Derrida, le cinéma français, et puis basta, ils passeront à une époque plus intéressante. Ah, j'allais oublier, un petit détour par les écrivains ayant prophétisé et tourné cette absurdité en dérision, Allais, Jarry, etc., ne leur fera pas de mal ; il soulagera le malaise qu'ils ne manqueront pas d'éprouver en remuant toute cette poussière. Mais les détails qui font l'air du temps ? On ne peut pas tout conserver, d'autant plus que notre civilisation produit énormément de déchets.

    En attendant, il me revient une anecdote, lorsque j'apprenais le dessin, une réflexion d'un professeur respectable. Il observait dans mon dos ma méthode, tout à fait capable de distinguer la syntaxe de chacun des élèves de son atelier, quand il me dit, l'air mi-inquiet mi-amusé : « Si vous continuez comme ça vous allez finir par peindre comme Fragonard ! ». L'incongruité de son propos me choqua au point que je ne pus ensuite faire autre chose pendant tout le restant de la séance que du barbouillage. Ce prof avait mis dans ma tête à la fois l'idée que j'avais effleuré le bas du manteau de Fragonard de mon pinceau, et l'idée que le manteau de Fragonard n'avait plus désormais que la valeur d'une vieille défroque. La vanité et la colère s'entrechoquaient dans mon esprit et me déconcentraient.

    Si je me permets de vous ennuyer avec cette petite histoire banale, c'est parce que je la crois significative. Certes, ce professeur n'était qu'un professeur et pas un maître, mais c'était loin d'être un imbécile. Il avait étudié aux Beaux-Arts de Paris mais en avait retenu des choses concrètes, précises, aussi surprenant que ça puisse paraître. Il était même possible avec lui de causer de peinture et d'art. Il comprenait ça de l'intérieur, ce qui est forcément plus intéressant que le point de vue de celui qui cherche à expliquer les choses de l'extérieur, aussi "sérieux" soit-il.
    Hélas la philosophie qu'on lui avait inculquée aux Beaux-Arts lui avait fait perdre le sens de la peinture. Disons le sens "grec", pour synthétiser. Il était incapable de penser les choses en termes de destin commun et ne voyait qu'une addition de petites justifications, de petits projets, de petites existences individuelles comme désolidarisées les unes des autres.

    On comprend ainsi l'importance de Picasso, philosophe-peintre. L'importance, non pas dans le sens où Picasso est décisif, je ne le pense pas, mais dans le sens où Picasso est la clef de voûte. L'existentialisme repose sur lui, il est le maillon le plus solide, parce qu'il est le plus complexe, plus complexe que la peinture de Cézanne par exemple, dont l'architecture est trop voyante, pas très maligne à côté.
    Picasso n'a aucune descendance artistique ou presque - qui s'intéresse encore à Lhote ou Friesz ? Mais il a une descendance philosophique. Dans le domaine de l'existentialisme, Heidegger ou même Sartre sont des avortons à côté de Picasso ! Parce qu'un petit schéma vaut mieux qu'un long discours…