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charles darwin

  • Mimesis & Monkeys

    The Monkey or the Egyptian Baboon is the symbol of basic Politics -let us say 'Ethics'. At a moral level as say artists like Aristotle or Bacon, there is no difference between the 'animal-animal' and the 'human-animal'. The Cat for example is very Ethical: that is why young Maiden love cats so much.

    Think about 'memory' for example, which is the lowest level of understanding, made entirely with informations: You can check that monkeys, cats, dogs, very old people have a lot memory, or dummies proud of having high IQ (that is measuring people understanding, as people would be monkeys or robots! It is the way to measure little kids understanding in today dictatorship too, and to make them later good matrix-fuckers.) A bee does need acurate memory to find the way back. Babies have very powerful memory, a.s.o...

    It is smart from Bacon to understand that there is something common in little kids understanding and oldest people, close to death. Due to animal behaviour of Politics, you can thus understand why Politics or Civilizations at the end are close to Civilizations at the begining: Roman Orgy at the End, for instance, and Tribe's organization that fascinated stupid French Levi-Strauss as young maid is fascinating old German moralist, at the begining.

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    Take the Tree as the symbol of Politics, its Organization and the Generation principle (Nazis took the Oak-tree as the symbol of their Dictatorship, due to Pagan symbol of the Oak): each new branch is similar to former one and seem to be a copy. Generation is poetry and reproducing (You have here the reason why Poetry is so close to Peasantry and Paganism). For Pagan people, including nazism and liberalism, Soul is organic and Soul can survive, be ethernal. Understand the use of music and existentialism in nazism or modern dictatorship? You feel as a note of a big partition that seem 'united' but is nothing real.

    To make the Monkey the Ancestor of men and convince people of this, as fast as it was made by the Propaganda, it was necessary to be in Pagan religion before, that is putting the Politics and the 'imitation' ('mimesis') very high.

    In Artist vision of Aristotle or Bacon which is wider than Politics/Religion understanding, there are two different 'mimesis'; first one is the political or moral one: when you imitate your Parents until you are seven (supposed to be 'age of self-understanding'), or if you learn how to paint with me just as a Monkey which is the faster method at the begining. And then beyond Ethics or beyond 'motion', imitation of the Nature itself, which is the subject of Aristotle's or Bacon's 'induction', that makes artists free from Politics as children are from their parents after seven when not victims of sexual abuse, i.e. free from Time.

  • Marx et Darwin

    La thèse transformiste de Darwin suscita l'intérêt mesuré de Karl Marx parce qu'elle contenait le principe dit "d'hérédité des caractères acquis"; sans cette clause à laquelle les évolutionnistes ont dû renoncer faute de munitions, le caractère religieux et antiscientifique de l'évolutionnisme saute aux yeux ; un mysticisme analogue à celui que l'on retrouve dans le national-socialisme se fait jour. D'un point de vue matérialiste, Darwin est plus scientifique que les "néo-darwiniens".

    Le progrès (fonctionnel) des espèces devient en quelque sorte "automatique". Or c'est Diderot qui refuse de croire au libre-arbitre de l'homme et non Marx. Diderot dont on observe qu'il ne fait qu'intervertir Dieu et le Néant, l'équation de Pascal, sans renoncer au régime moral janséniste cucul-la praline pour autant ; même si l'encyclopédiste exprime moins ouvertement sa haine de l'art que Pascal (mieux vaut parler dans le cas de Diderot d'amour de la musique que de "haine de l'art" déclarée).

    Si le progrès d'une espèce dépend du hasard, cela revient à dire que le singe était prédestiné à devenir un homme, comme on peut s'en rendre compte "a posteriori". On pourrait aussi dire que "le rire est le propre du macaque", puisque c'est un fait constant chez les moralistes d'effacer les différences entre l'humain et l'animal (Le moraliste est un véritable parasite de la société, de La Bruyère à Cioran, qui passe son temps à critiquer la société pour mieux lui sucer le sang.)

    Marx est du reste de ceux qui ont réfuté la partie du raisonnement de Darwin qui incorporait une part de probabilité, c'est-à-dire de hasard, à savoir la théorie physiocratique de Malthus.

    Ultérieurement les communistes n'ont pas été les derniers à dénoncer le néo-darwininisme comme une idéologie libérale ou néo-libérale (Labriola).

    Qui cherche une bonne définition du libéralisme ne peut faire l'impasse sur son fondement essentiellement physiocratique, bien que la pourriture intellectuelle des libéraux désormais incite plutôt à les classer au niveau de la gastronomie.

    Ce n'est pas seulement le parti nazi mais TOUS les partis libéraux sans exception : yankee, français, de gauche comme de droite, qui recourent à la mystique religieuse néo-darwinienne. La démonstration scientifique et historique que le nazisme est un libéralisme d'exception, cette démonstration-là est impossible !

    Exactement comme Marx raillait les tonnes de ratiocinages de la scolastique médiévale (Duns Scot en particulier), comme si le seul volume pouvait faire loi, on peut se gausser des tonnes de rationacinages du crétin yankee Stephen Gould pour tenter de combler le trou béant du hasard à coup de néologismes pseudo-scientifiques. Il y a de quoi mourir de rire quand on entend dire que la science moderne est une science "expérimentale", alors que de toute évidence c'est une science de ronds-de-cuir rivés à leurs statistiques, d'obscurantistes à grosses lunettes.

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    Darwin et le néo-darwinisme sont si peu détachables de la morale libérale que le lobby chrétien libéral qui tente d'imposer la reconnaissance du transformisme darwinien par l'Eglise catholique ne dispose d'AUCUN ARGUMENT CHRETIEN NI SCIENTIFIQUE pour appuyer une démarche qui relève de la plus pure idolatrie (Et ce doublement, puisque pour le grand naturaliste "renaissant" François Bacon, découvreur entre autre de la dérive des continents, l'idolatrie est un phénomène qui n'épargne pas les savants.)

    S'il peut paraître anecdotique de signaler l'opinion d'un petit groupe sectaire en voie de disparition tel que les chrétiens libéraux boutinistes, que Sarkozy lui-même ne parvient pas à prendre au sérieux, en réalité il n'est pas inintéressant de relever que le darwinisme ressuscite une forme de "loi morale naturelle" (guère éloignée de la "loi de la jungle"), de la même nature que celle que les clercs du moyen âge inventèrent, c'est-à-dire complètement artificielle (et diabolique sur le plan chrétien) ; loi naturelle qu'on ne peut absolument pas déduire d'Aristote, qui ne prône nulle part que les hommes doivent se conformer à la loi de la jungle, et qui n'est pas plus naïf par ailleurs que Machiavel ou Marx sur ce qui anime la politique.

     

     

     

  • Créationnisme

    Je suis persuadé qu'Alphonse Allais joue aussi un rôle dans la formation de L.-F. Céline. A. Allais est aussi sous le signe du caducée.
    Lectures d'enfance ne comptent pour rien. Ainsi, pour moi, le "Savant Cosinus" de Georges Collomb (alias Christophe). Sans lui aurais-je reconnu dans Darwin ou Poincaré l'idée fixe diabolique ?

    "Ce remarquable ouvrage est rempli d'aperçus nouveaux autant que philosophiques. Il est, à la fois, instructif et moralisateur.
    Instructif, parce qu'à chaque pas le lecteur est invité à fouler les plantes-bandes de la science pure et à en extraire une masse de conséquences pratiques et variées, si tant est qu'il soit possible d'extraire une conséquence d'une plate-bande !"


    Avertissement de Christophe précédant un pamphlet plus féroce et plus ancien que celui de Céline contre Courtial des Pereire.

  • Créationnisme

    L’arrière-plan culturel de C. Darwin est marqué par le protestantisme. La notion de ‘plan’ ou de ‘champ’ s’impose ici dans la mesure où la structure fait défaut, et l’imagination.
    Sous l’influence notamment de la théologie de saint Augustin, la philosophie et la science germaniques sont essentiellement ‘spéculatives’. Bizarrement l’avant-garde russe, ‘soviétique’ est marquée par le même esprit et la peinture de Kandinsky ou Malévitch fournit un bon exemple de ‘peinture spéculative’ ou de ‘poésie picturale’ (que Malévitch soit ‘le comble du baroque’ n’a rien d’un paradoxe en réalité.)

    L’art de Shakespeare est aux antipodes de ce tour pythique, une des œuvres les moins germaniques, une des oeuvres les plus occitanes de l’Histoire ; c’est ce qui fait que les commentateurs allemands de Shakespeare ont livré autant d'interprétations débiles : Freud, Nitche, ou Brecht, pour prendre des exemples retentissants.
    Untel (Koestler ?) a même pu écrire que les pièces de Shakespeare lui donnent envie de vomir, ce qui est toujours moins inepte que de tenter de faire de Guildenstern, Rosencrantz, voire Claudius, des héros, farce qui ne peut être prise au sérieux que dans la Sorbonne ou semblable haut-lieu de superstition arrogante.

    Il est une preuve, une révélation du totalitarisme caché derrière la lourde tenture du Temple, que Marx et Engels, il me semble, sont en lieu d’apprécier : l’impossibilité pour l’Université capitaliste d’entendre Shakespeare justement, tant la réverbération du marigot laïc est forte. Je viens de me cogner les notes d’un certain Yves Bonnefoy sur la ‘Tempête’ : quelle glue !

    Mais revenons à Darwin. Sa thèse est donc marquée par la spéculation, c’est-à-dire par l’anthropocentrisme, étant donné que Narcisse n’est jamais très loin du miroir. On railla la thèse de Darwin –pasquinade contre pasquinade- lors de sa publication, sur le thème : ‘Darwin a une gueule de babouin, alors forcément il est persuadé que l’homme tient du singe.’ C’est sans doute là un raccourci un peu rapide à travers la jungle des préjugés puritains de Darwin et Malthus, mais qui n’est pas infondé. La caricature, le dessin ment d’ailleurs beaucoup moins que la poésie, et je tiens assurément Albert Dürer pour un savant plus sérieux que Darwin. La nature, Dürer en est visiblement amoureux. Y a-t-il des exemples de physiciens qui ne soient amoureux de la Nature ? D’Aristote à Réaumur en passant par Roger Bacon, je n’en connais pas.
    La plus grande hypocrisie de la science laïque puritaine est de ne pas aimer la Nature, mais de se mêler cependant de l’affubler de dogmes laïcs.

    Un trait sous-jacent plus net encore que l’aspect spéculatif dérivé de Malthus, c’est cette fameuse ‘prédestination’ protestante. Sainte-Beuve a clairement montré à partir du jansénisme, cousin français du puritanisme, comme la prédestination n’est pas tant un principe, une doctrine mise en avant par la secte de Port-Royal, c’eût été théologiquement impossible, pas tant un préambule qu’une conséquence de la confusion entre la ‘grâce’ et le Saint-Esprit, une confusion enracinée elle aussi dans la théologie de saint Augustin.

    L’observation de Sainte-Beuve est d’autant plus intéressante qu’elle explique pourquoi le préjugé pythagoricien est si difficile à combattre. C’est une réflexion dont la source n’est pas claire (ceux que les jongleries de Freud révulsent relèveront que je viens de donner au passage une définition de l’’inconscient’ freudien.)

    Autrement dit l’évolution de Darwin est automatique et binaire, ‘sui generis’ - comme celle de Hegel dans le domaine de l’art et de la politique, soit dit en passant. L’artifice, qu’on peut qualifier de ‘syllogisme’, est décelable aussi dans l’éclatement du savoir en de multiples fragments dès le milieu du XVIIe siècle, jusqu’à l’asphyxie désormais, où des pantins comme Einstein ou Max Planck sont pris pour de véritables savants devant lesquels les écoliers sont priés de faire la révérence, surtout s’ils sont musulmans ou chrétiens, manière d’abjuration sournoise, ignoble chantage fait à des enfants de croire en quelque chose qu’ils ne comprennent pas. Que leurs maîtres ne comprennent pas eux-mêmes ! QU'ILS NE CHERCHENT PAS A COMPRENDRE.

    La biologie naissante au début du XXe siècle est un de ces fragments. Les efforts conjugués de Marx et Engels contre la science laïque consistent d’ailleurs à recoller les morceaux de la sphère brisée, exactement comme les moines les plus sages du moyen-âge s’efforcèrent avant eux de reconstituer le savoir perdu, ce malgré l’hostilité des scribes.
    Si Marx et Engels ont paru ‘dépassés’, c’est seulement aux yeux de laïcs médusés, incapables de comprendre leur unité, que la physique les transcende, autrement dit le caractère apocalyptique de la doctrine marxiste. L'Apocalypse de saint Jean elle-même ne cesse d’être dépassée aux yeux des laïcs et des démocrates-chrétiens.
    Le ‘aut, aut’ de Marx, c’est Charybde et Scylla ; c’est encore le ‘et César, et Dieu’ des pharisiens. Qu’on ne dise pas que Marx et Engels ne parlent pas de Satan.

    Contre le danger de l’évolutionnisme, philosophie nationaliste, fondamentalement laïque et capitaliste, devant cette menace pour l’humanisme, menace aussi pour la liberté, un pape janséniste tel que Benoît XVI semble singulièrement mal armé.

  • En finir avec Darwin

    Je reproduis ici de larges extraits d'un éloge du paléontologue Stephen Gould par un certain René Trégouët, "Evolution, Gould avait-il raison ?", puis de ma réponse à cet éloge totalement injustifié et qui relève de la propagande laïque.

    Il est assez stupéfiant de voir que Darwin est associé à la défense de l'environnement, alors que sans la promotion de la science évolutionniste par les régimes capitalistes, il est à peu près certain qu'on n'entendrait plus parler de Darwin aujourd'hui, au lieu que des béotiens et des béotiennes telle la philosophe Sylviane Agacinski continuent de l'honorer automatiquement.

    "Charles Darwin pensait que le processus de sélection naturelle, moteur de l’évolution des espèces, conduisait graduellement à créer de nouvelles espèces. Malheureusement, l’examen des couches stratigraphiques ne présente pas les étapes intermédiaires de la spéciation. Darwin expliquait cette absence par des lacunes géologiques (...)
    Darwin n’a cependant jamais exclu la possibilité que d’autres transformations aient pu se faire selon un autre mécanisme. C’est précisément cette nouvelle perspective conceptuelle qui fut proposée en 1972 par Steven Jay Gould (disparu en 2002) et Nils Eldredge. Pour ces deux grands scientifiques américains, l’évolution procéderait de manière non continue avec de longues périodes de stagnation entrecoupées par de brusques et courtes périodes de transformation rapide menant à la formation de nouvelles espèces.

    Cette théorie des "équilibres ponctués" pourrait ainsi rendre compte de plusieurs observations paléontologiques. Par exemple, celle de ces espèces fossiles qui varient très peu morphologiquement au cours de leur existence qui a pourtant duré plusieurs millions d’années. Ensuite, l’observation qui lui est souvent associée : celle d’une nouvelle espèce bien différenciée qui la supplantait subitement (en quelques dizaines de milliers d’années). Et surtout, l’absence de formes intermédiaires entre les deux. Cette absence peut alors s’expliquer par le faible effectif des populations intermédiaires qui n’ont pas eu le temps de laisser de traces fossiles considérant les conditions très rares que nécessite la fossilisation.

    (...) Gould, sans remettre en cause sur le principe la sélection naturelle et l’évolution des espèces, est venu profondément modifier et enrichir ce scénario darwinien en posant l’hypothèse de l’évolution par équilibre ponctué. Selon cette théorie, l’espèce se comporte comme un individu darwinien qui sera soumis à tous les éléments de la sélection naturelle, pourra supplanter d’autres espèces, en donner de nouvelles et disparaître à son tour.

    Pour Gould, la sélection naturelle ne peut pas, à elle seule, déterminer toutes les formes prises par les espèces dans le processus de l’évolution. Elle agit en synergie [?] avec deux autres facteurs majeurs : les gènes architectes (dits "gènes homéotiques"), qui canalisent le développement des organismes selon les mêmes grandes lignes dans la plupart des embranchements et la capacité de changement au cours du temps de la fonction adaptative [??]. Gould a magistralement forgé et étayé un concept d’une grande richesse qui veut rendre compte de l’extrême diversité et complexité du vivant : la macroévolution.

    Selon ce concept de macroévolution, les espèces forment, à côté des individus, des entités qui obéissent, à leur niveau d’organisation, à des processus propres de sélection, de dérive aléatoire ou de changement directionnel. Cette macroévolution spécifique se traduit par l’apparition, au niveau des espèces, de "propriétés émergentes" qui ne se réduisent pas à celles des organismes qui les constituent.

    Ce concept de macroévolution vient d’être confirmé de manière éclatant par l’observation scientifique de l’évolution récente d’une espèce de lézards, Podacis Sicula, dont cinq couples ont été déposés en 1970 sur une petite île de l’Adriatique. Il s’agissait de voir comment cette espèce allait se comporter et s’adapter par rapport à l’espèce de lézards déjà présents sur cette île.

    Des observations effectuées récemment ont montré, de manière très étonnante, que l’espèce transplantée comptait à présent plus d’un millier d’individus et qu’elle était devenue majoritairement végétarienne alors qu’elle était insectivore sur son île d’origine. Mais le plus étonnant est que, pour permettre cette mutation rapide vers un régime essentiellement végétarien, ces lézards ont développé, en quelques années, un nouvel organe de digestion leur permettant de dégrader et d’assimiler leurs nouveaux aliments.

    L’intuition géniale de Gould et sa théorie de l’équilibre ponctuel se trouvent donc pleinement vérifiées. Mais comme dans la nature rien n’est simple, cela ne veut pas dire que toute l’évolution des espèces est gouvernée par le "ponctualisme" et fonctionne par "sauts", suivis de longue période de stagnation. Ce que Gould a montré de manière remarquable, élargissant, enrichissant et complexifiant la vision de Darwin, c’est que, dans certaines circonstances, sous l’effet de certaines pressions du milieu, une espèce avait, en tant que telle, la capacité d’évoluer très rapidement pour survivre et s’adapter à son nouvel environnement.

    En fait, l’évolution des espèces semble se faire simultanément au niveau des individus et des espèces et à la fois de manière graduée et ponctuée, selon les périodes les espèces et les contraintes de l’environnement. En outre, l’évolution des espèces n’est pas obligatoirement irréversible et une espèce peut régresser à un stade antérieur si elle y trouve un avantage compétitif.

    Exemple, les épinoches à trois épines du Lac Washington. A l’origine, tous ces poissons étaient recouverts d’une carapace protectrice à épines qui avait progressivement disparu à mesure que les prédateurs de ce poisson se faisaient plus rares. Mais en 50 ans seulement, la moitié de ces poissons (contre 6% en 1960) ont retrouvé leur armure complète car le nettoyage du lac a rendu l’eau beaucoup plus claire et les a rendus plus vulnérables aux prédateurs.

    Gould aimait dire que "les bactéries sont les reines de la vie car elles ont vécu pendant trois milliards et demi d’années et sont plus diversifiées par leur biochimie que toutes les autres formes de vie". Pour Gould, l’histoire de la vie et l’évolution des espèces ne doivent pas être ramenées uniquement à la notion de "progrès" mais d’abord examinées à la lumière de la fabuleuse diversification du vivant et de sa prodigieuse capacité d’adaptation et d’homéostasie.

    Loin d’affaiblir ou d’infirmer la théorie de l’évolution de Darwin, comme l’ont prétendu pour des raisons idéologiques certains courants créationnistes, la théorie de Gould, qui n’a jamais contesté les principes d’évolution des espèces et de sélection naturelle, est au contraire venue enrichir, élargir et complexifier de manière remarquable la vision darwinienne en utilisant tous les nouveaux outils scientifiques disponibles et en introduisant les notions clés de contingence et de macroévolution.

    Immense scientifique, esprit libre et ouvert, Gould a révolutionné notre vision et notre approche de la vie en alliant audace conceptuelle et rigueur scientifique et en montrant que le vivant avait développé non pas un mais plusieurs mécanismes fondamentaux d’évolution et d’adaptation qu’il utilisait conjointement ou alternativement au niveau des individus et des espèces, pour assurer sa survie, sa diversification et produire, de manière largement contingente, sa complexification."

    R. Trégouët

    - Votre propos n'est pas très scientifique. D'abord parce que l'illustration qui le précède n'a aucun rapport avec l'article et fait plutôt penser aux délires religieux d'un Pascal Picq. Vous évoquez l'hypothèse d'une évolution des espèces qui pourrait connaître des retours en arrière et vous l'illustrez par une image qui montre le progrès constant du singe vers l'ingénieur ou l'homme 'bionique', une image de propagande qui vise à faire de la science actuelle et de ses acteurs un sommet de l'évolution humaine [L'illustration reproduite est celle, habituelle, où l'on voit un singe et, à l'autre bout de la chaîne, un ingénieur devant son ordinateur.]

    - Ensuite votre histoire de lézards ramène à Lamarck et à sa girafe dont le cou pousse pour lui permettre de brouter les feuilles des arbres, s'adaptant ainsi à une végétation nouvelle. Or, Gould n'a pas inventé Lamarck, et son 'évolution ponctuelle' (sic) ne fait que combler la faille ouverte par les indices paléontologiques infirmant Darwin. Le schéma simpliste de Darwin ne 'colle' plus, alors on le bricole un peu. La force de Darwin était bien de présenter un déterminisme clair et précis. Avec S. Gould la mécanique de Darwin se lézarde bel et bien et devient une intrication sophistiquée de facteurs, une 'synergie' et une 'macroévolution' nébuleuses. 'Synergie' bidon même, puisque Gould ne décrit pas un moteur mais se contente d'entasser des pièces détachées. L'individu engage le groupe, et le groupe engage l'individu : tu parles d'un scoop... Gould veut faire croire à ses lecteurs qu'il a inventé les abeilles.

    - Avant de présenter leurs hypothèses comme des certitudes et de traiter les créationnistes de charlatans, il faudrait au moins que les évolutionnistes s'entendent : les caractères acquis sont-ils héréditaires ou non ? Les nouveaux lézards végétariens vont-ils transmettre leurs nouveaux caractères à leur progéniture ? L'hypothèse évolutionniste n'a cessé depuis l'origine de retourner sa veste sur ce point décisif de l'hérédité des caractères acquis, trahissant là son incapacité à surpasser Lamarck.

    - Il est contraire à la science en outre, à partir d'observations somme toute assez réduites sur une ou plusieurs espèces, d'extrapoler un schéma de développement commun à toutes les espèces. On retrouve là l'empreinte du malthusianisme algébrique, bien que la déficience de Malthus ait été prouvée d'emblée, dès la parution de la thèse de Malthus, par des économistes plus sérieux.
    Si l'on tient l'homme pour une espèce 'animale', -ce n'est pas mon cas, mais admettons-, eh bien l'homme présente assez de différences évidentes avec les autres espèces pour qu'on puisse imaginer qu'il n'évolue pas de la même façon.
    René Trégouët est un soi-disant défenseur de la 'diversité' qui fonce très vite au PPCM à l'instar de Darwin ou Gould. Dans la science évolutionniste, il n'y a pas loin de la diversité au divertissement.

    - Une dernière précision, en rapport avec les hypocrites déclarations de Stephen Gould sur la 'neutralité' en science(Noma) : je suis tombé sur le site d'Yves Trégouët alors que je recherchais depuis une heure sur 'Google' un site créationniste en français présentant un argumentaire scientifique ordonné et substantiel, un site sur lequel j'étais tombé il y a une dizaine de jours : en vain. Je n'obtiens qu'un tombereau de liens vers des sites où les créationnistes sont brocardés voire insultés, cela alors même que les créationnistes ont des exigences scientifiques raisonnables, à savoir :

    - Que l'évolutionnisme ne soit pas présenté comme une science tant qu'il n'est qu'une hypothèse ou un conglomérat d'hypothèses contradictoires ; le principe de précaution aurait voulu qu'Yves Coppens, qui a présenté le squelette baptisé 'Lucy' pendant de nombreuses années comme un 'hominidé', théorie qui a fait la fortune de son auteur, s'abstienne d'assener cette idée puisqu'il est contraint de se rétracter aujourd'hui et d'admettre que sa thèse ne tient pas debout.
    - Que soit respecté un principe appliqué par les savants astronomes ou naturalistes dignes de ce nom depuis des millénaires, à savoir qu'on ne saute pas de l'intuition à la conclusion trop vite. Après tout, on pourrait aussi imaginer que ce qui a conduit Darwin à abolir la barrière entre les espèces et à déduire que l'homme descend du singe, c'est le fait que l'homme se rapproche de plus en plus par son orgueil et sa goinfrerie du primate. Peut-être est-ce 'La Planète des Singes' qui dit vrai ? Peut-être est-ce Pierre Boulle le savant humaniste et Darwin l'auteur de science-fiction ?
  • Créationnisme

    Nouveau quitus du Vatican accordé à Darwin en octobre dernier. Bien sûr Benoît XVI ne défend pas la thèse binaire et raciste de Darwin positivement, pas plus que Pie XII n'approuva positivement la politique d'Adolf Hitler, mais la passivité aussi est scandaleuse lorsqu'elle est répétée.

    La condamnation publique d'Hitler aurait pu avoir pour effet de durcir l'attitude des autorités nazies vis-à-vis des populations brimées. Tandis que dans le cas de Darwin, il s'agit d'une idéologie anglo-saxonne qui sert à cautionner les expériences ignobles de l'industrie pharmaceutique capitaliste. Si la statue de Darwin s'écroule, comment les officines justifieront-elles le fameux 'génie génétique' qui, en cinquante ans, après avoir englouti des millions de dollars dans la recherche contre le cancer, n'a pas progressé d'un iota ?

    Il est complètement faux de prétendre, comme certains démocrates-chrétiens osent l'affirmer, que les thèses de Darwin ne sont pas contraires à la foi chrétienne. D'abord, bien sûr, parce que Dieu a fait l'homme, non pas le singe ou l'amibe, à son image. La Genèse distingue nettement la création des animaux de celle d'Adam et Eve. La raison 'métaphysique' est assez évidente et les musulmans, les juifs ou les protestants partagent à peu près la même raison. En outre le catholisme authentique affirme le bienfait pour tous d'une Science et d'un Art authentiques qui accroît la Charité. Et il se trouve que Darwin est un malhonnête plagiaire de Lamarck. Aucune autorité ecclésiastique, même sous pression, ne devrait cautionner la méthode de Darwin.

    Aux observations de Lamarck qui elles-mêmes ne sont que des hypothèses assez superficielles (La dérive des continents demeure en grande partie hypothétique elle aussi), Darwin ne fait qu'ajouter des calculs empiriques. Son évolution est 'statistique', c'est-à-dire binaire, plus encore que l'idéologie nationale-socialiste de Hegel, elle devrait être condamnée comme une aberration.

    La caractéristique de la science 'empiriste' éclate au terme de trois siècles d'évolution vers le totalitarisme. Elle est observable notamment dans le domaine de l'épistémologie (K. Popper), ou dans les derniers avatars de la science polytechnique (M. Planck, Boltzmann, Poincaré, Einstein, de Broglie) : la science empirique ou 'potentielle' implique que l'Univers a été créé par l'Homme. Dit comme ça, ça peut paraître cocasse, en réalité cette bêtise est à pleurer. L'athéisme laïc aurait dû déboucher en toute rigueur logique sur une science entièrement fondée sur le hasard. C'est-à-dire l'absence de science. Hélas les athées qui se suicident sont rares, et la science laïque est devenue 'probabiliste'.

    Ce déterminisme fallacieux est satanique. La référence à Pythagore et l'éloge de la symétrie trahissent le pacte avec le diable. Le pape se retrouve dans la situation paradoxale d'être interdit de se prononcer sur le plan scientifique, sauf pour approuver publiquement des thèses athées. L'Eglise catholique n'a sans doute jamais de son Histoire été aussi minable. Vivement la Révolution.

  • FRENCH ATTACKS

    STATUE OF DARWIN WILL FALL DOWN HIS PEDESTAL IN LESS THAN TEN YEARS NOW. AND FRENCH AUTHOR PIERRE BOULLE, AUTHOR OF 'THE PLANET OF MONKEYS' WILL TAKE HIS PLACE IN THE PANTHEON OF SCIENCE. PIERRE BOULLE IS NOT AS FAMOUS AS HE SHOULD BE IN THE USA WHERE THE END OF HIS BOOK IS OFTEN CUTTED WHEN IT IS TRANSLATED IN A MOVIE.

    BOULLE'S THEORY IS THAT THE IDEA OF 'HUMAN COMING FROM GORILLAS' IS A REFLEXION THAT COMES FROM THE FACT THAT PEOPLE ARE BECOMING, ACTING MORE AND MORE AS MONKEYS SINCE THE XIXth CENTURY. IN OTHER TERMS, POLLOCK'S PAINTING AND CHEETAH PAINTINGS ARE NOT THAT DIFFERENT. YOU MUST BE AN EXPERT (IN MONKEYSHIT) TO MAKE THE DIFFERENCE.

    WHERE THE ILLUSION OF DARWIN COMES FROM, THIS IS EXPLAINED IN P. BOULLE BOOK. NOT SCIENCE-FICTION BUT POLITIC-FICTION (SCIENCE-FICTION IS LITERATURE FOR DUMMIES AS VOLTAIRE SAID).

    ACCUSED TO BE ONE OF THE THEORICIANS OF RACISM IN A FRENCH TV-SHOW RECENTLY (UNBELIEVABLE A FEW YEARS AGO AS DARWIN IS PART OF THE FRENCH ATHEIST RELIGION), DARWIN WAS 'SAVED' BY FRENCH BAD PHILOSOPHER SYLVIANE AGACINSKI (KNOWN TO BE THE FORMER WIFE OF DERRIDA). SHE IS OF COURSE A FEMINIST AS EACH SOCIALIST FRENCH BOURGEOISE MUST BE. THIS LOVE OF FEMINISTS WOMEN FOR GORILLAS IS RATHER MYSTERIOUS FOR ME, I MUST ADMIT. IS IT A WAY TO SAY THAT GORILLAS ARE MORE HUMAN THAN HUMAN?